堕落论_日语原版
なつめそうせき

• 他还结识了少女美祢子,生活中充满了绮
丽的幻想,他爱慕她,却又不敢对爱情采 取积极的态度。美祢子是个富有教养的新 型女性,她天真热情,具有独立的判断事 物的能力。但她又看不起平民出身的三四 郎,终于同一个上流社会的男人结了婚。
人物介绍
良子
妹妹
与次郎
好友
三四郎
同乡
野野宫
爱 老师
广田先生
爱
美妮子
近 代 知 识 分 子 代 表
• 三四郎和美祢子的恋爱构成小说情节的核
心。这个恋爱是朦朦胧胧的,似是而非的。 说它是恋爱也是恋爱,说它不是恋爱也不 是恋爱。三四郎过分单纯、朴实,美祢子 则过分聪明、骄傲。三四郎在和美称子接 触时,仿佛既满足又不满足,既安心又担 心,既高兴又痛苦,心情复杂微妙,几乎 难以形容。
• 同样水池前的邂逅、野野宫家的重逢、一起
打扫房间的亲近,借钱帮助三四郎甚至于 在订婚后面对三四郎时的内疚都表明她对 三四郎是爱恋的,是有真情实感的。
• 美弥子以一种观察者的身份来喜欢三四郎,内心
深处却希望能与一个勇于承担责任的男子结合, 然而,无论是爱她的人(野野宫君),还是她爱 的人(三四郎)都是“不敢承担责任”的人。美 弥子最后无奈地放弃了三四郎,带着沉重的罪 疚——“我知我罪,我罪常在我心。”而留给三四 郎的是无尽的懊悔和伤心。隔阂的观察者的迷茫 心态——这也是作者想要表现的:在东西文化交 融之际,青年一代那种“stray sheep”的心态。
• 例如在一次帮广田先生打扫完房间之后,
就主动暗示三四郎避开良子、野野宫君和 广田先生,寻找和三四郎独处的机会。但 她不认为三四郎有做她丈夫的资格,所以 美弥子对三四郎时亲时疏,时近时远。反 省时则不爱三四郎,不反省时又不由自主 地爱三四郎。对三四郎时而倾心,如把私房 钱借给三四郎且不要求还;时而进行嘲弄, 如利用三四郎来让野野宫嫉妒。
[Drama翻译]终末を告げし獣
![[Drama翻译]终末を告げし獣](https://img.taocdn.com/s3/m/b983984b3b3567ec102d8ae5.png)
── Leviathan Day Dream
10.The Beast of the Endness
歌:Sizzle Ohtaka
The Beast of the Endness
逐渐侵入之物 与被追逐之物
伪装成《终结》之物 与宣告此事之物
侵犯虚无之物 与败走逝去之物
“海月,爱琳,纪子,铃铃,綾香,等等……”←56重人格
──暂时的多重人格《记录保持者》
打扮得光鲜亮丽 暗中接近大使馆
迎面相遇的两人 初显老态的男女
绅士手持拐杖 淑女坐着轮椅
后面身着黑衣的男人 投出冷澈的眼神
“与移民共存,是有规则的!”
“但是,不遵守规则的,是你们那边吧!”
“我们并不承认契约的内容!”
是私营化将他置于死地,还是他把私营化废除?
──之后男子把手伸向绅士录……
06.闇の紳士録~死刑執行
歌:Aramary、Hawk Spencer
──リヴァイアサン 闇の紳士録
暗之绅士录~死刑执行
(雨中的代理者 绅士录中
-----无歌词-----
02.終末を告げし獣 辺境からの生還者
歌:RIKKI
边境来的生还者
在边境之地葛勒梅
负责维护和平的小队
突然杳无音信 行踪不明
不同国籍人种性别 共计五人
历经两年之后
仅有一人生还
「Leviathan」
这就是——降临世上宣告世界末日巨兽的名字
谁都毫不怀疑所谓「日常」的虚构之中
应古老宿命醒来之时 世界将走向终结吧
吞干大海 毁灭陆地
燃起火焰 吼声震天
吞尽黑暗 《终结》(最后)的夜空
Camus_la_chute

Albert CAMUSphilosophe et écrivain français [1913-1960](1956)LA CHUTERÉCITUn document produit en version numérique par Charles Bolduc, bénévole, professeur de philosophie au Cégep de ChicoutimiCourriel: cbolduc@cegep-chicoutimi.qc.caPage web personnelle dans Les Classiques des sciences sociales Dans le cadre de: "Les classiques des sciences sociales"Une bibliothèque numérique fondée et dirigée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de ChicoutimiSite web: http://classiques.uqac.ca/Une collection développée en collaboration avec la BibliothèquePaul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à ChicoutimiSite web: http://bibliotheque.uqac.ca/Politique d'utilisationde la bibliothèque des Classiques Toute reproduction et rediffusion de nos fichiers est interdite, même avec la mention de leur provenance, sans l’autorisation for-melle, écrite, du fondateur des Classiques des sciences sociales, Jean-Marie Tremblay, sociologue.Les fichiers des Classiques des sciences sociales ne peuvent sans autorisation formelle:- être hébergés (en fichier ou page web, en totalité ou en partie) sur un serveur autre que celui des Classiques.- servir de base de travail à un autre fichier modifié ensuite par tout autre moyen (couleur, police, mise en page, extraits, support, etc...),Les fichiers (.html, .doc, .pdf, .rtf, .jpg, .gif) disponibles sur le site Les Classiques des sciences sociales sont la propriété des Classiques des sciences sociales, un organisme à but non lucratif composé exclu-sivement de bénévoles.Ils sont disponibles pour une utilisation intellectuelle et personnel-le et, en aucun cas, commerciale. Toute utilisation à des fins com-merciales des fichiers sur ce site est strictement interdite et toute rediffusion est également strictement interdite.L'accès à notre travail est libre et gratuit à tous les utilisa-teurs. C'est notre mission.Jean-Marie Tremblay, sociologueFondateur et Président-directeur général,LES CLASSIQUES DES SCIENCES SOCIALES.REMARQUECe livre est du domaine public au Canada parce qu’une œuvre passe au domaine public 50 ans après la mort de l’auteur(e).Cette œuvre n’est pas dans le domaine public dans les pays où il faut attendre 70 ans après la mort de l’auteur(e).Respectez la loi des droits d’auteur de votre pays.OEUVRES D'ALBERT CAMUSRécits-NouvellesL'ÉTRANGER.LA PESTE.LA CHUTE.L’EXIL ET LE ROYAUMEEssaisNOCES.LE MYTHE DE SISYPHE.LETTRES À UN AMI ALLEMAND.ACTUELLES. Chroniques 1944-1948.ACTUELLES II, chroniques 1948-1953CHRONIQUES ALGÉRIENNES, 1939-1958 (Actuelles III) L'HOMME RÉVOLTÉ.L'ÉTÉ.L'ENVERS ET L'ENDROIT, essais.DISCOURS DE SUÈDE.ThéâtreLE MALENTENDU. CALIGULA.L'ÉTAT DE SIÈGE.LES JUSTES.Adaptations et traductionsLES ESPRITS, de Pierre de Larivey.LA DÉVOTION À LA CROIX, de Pedro Calderon de la Barca.REQUIEM POUR UNE NONNE, de William Faulkner.LE CHEVALIER D’OLMERO, de Lope de Vega.LES POSSÉDÉS, d’après le roman de Dostoïevski.Cette édition électronique a été réalisée par Charles Bolduc, bénévole, professeur de philosophie au Cégep de Chicoutimi et doctorant en philoso-phie à l’Université de Sherbrooke, à partir de :Albert CAMUS [1913-1960]LA CHUTE. Récit.Paris : Les Éditions Gallimard, 1956, 170 pp. Collection : NRF. Polices de caractères utilisée :Pour le texte: Comic Sans, 12 points.Pour les citations : Comic Sans, 12 points.Pour les notes de bas de page : Comic Sans, 12 points.Édition électronique réalisée avec le traitement de textes Micro-soft Word 2008 pour Macintosh.Mise en page sur papier format : LETTRE (US letter), 8.5’’ x 11’’)Édition numérique réalisée le 16 novembre 2010 à Chicoutimi,Ville de Saguenay, province de Québec, Canada.Albert CAMUSphilosophe et écrivain français [1913-1960]LA CHUTE. Récit.Paris : Les Éditions Gallimard, 1956, 170 pp. Collection : NRF.[7]Puis-je, monsieur, vous proposer mes services, sans risquer d’être importun ? Je crains que vous ne sachiez vous faire entendre de l’estimable gorille qui préside aux destinées de cet établissement. Il ne parle, en effet, que le hollandais. A moins que vous ne m’autorisiez à plaider votre cause, il ne devinera pas que vous désirez du genièvre. Voilà, j’ose espérer qu’il m’a compris ; ce hochement de tête doit signi-fier qu’il se rend à mes arguments. Il y va, en effet, il se hâte, avec une sage lenteur. Vous avez de la chance, il n’a pas grogné. Quand il refuse de servir, un grognement lui suffit : personne n’insiste. Etre roi de ses [8] humeurs, c’est le privilège des grands animaux. Mais je me retire, monsieur, heureux de vous avoir obligé. Je vous remercie et j’accepterais si j’étais sûr de ne pas jouer les fâcheux. Vous êtes trop bon. J’installerai donc mon verre auprès du vôtre.Vous avez raison, son mutisme est assourdissant. C’est le silence des forêts primitives, chargé jusqu’à la gueule. Je m’étonne parfois de l’obstination que met notre taciturne ami à bouder les langues civili-sées. Son métier consiste à recevoir des marins de toutes les nationa-lités dans ce bar d’Amsterdam qu’il a appelé d’ailleurs, on ne sait pour-quoi, Mexico-City. Avec de tels devoirs, on peut craindre, ne pensez-vous pas, que son ignorance soit inconfortable ? Imaginez l’homme de Cro-Magnon pensionnaire à la tour de Babel ! Il y souffrirait de dé-paysement, au moins. Mais non, celui-ci ne sent pas son exil, il va son chemin, rien ne l’entame. Une des rares phrases que j’aie entendues de sa bouche proclamait que c’était à prendre ou à laisser. Que fallait-ilprendre ou laisser ? Sans doute, notre ami lui-même. Je vous l’avouerai, je suis attiré [9] par ces créatures tout d’une pièce. Quand on a beaucoup médité sur l’homme, par métier ou par vocation, il arrive qu’on éprouve de la nostalgie pour les primates. Ils n’ont pas, eux, d’arrière-pensées.Notre hôte, à vrai dire, en a quelques-unes, bien qu’il les nourrisse obscurément. A force de ne pas comprendre ce qu’on dit en sa présen-ce, il a pris un caractère défiant. De là cet air de gravité ombrageuse, comme s’il avait le soupçon, au moins, que quelque chose ne tourne pas rond entre les hommes. Cette disposition rend moins faciles les dis-cussions qui ne concernent pas son métier. Voyez, par exemple, au-dessus de sa tête, sur le mur du fond, ce rectangle vide qui marque la place d’un tableau décroché. Il y avait là, en effet, un tableau, et par-ticulièrement intéressant, un vrai chef-d’œuvre. Eh bien, j’étais pré-sent quand le maître de céans l’a reçu et quand il l’a cédé. Dans les deux cas, ce fut avec la même méfiance, après des semaines de rumi-nation. Sur ce point, la société a gâté un peu, il faut le reconnaître, la franche simplicité de sa nature.Notez bien que je ne le juge pas. J’estime [10] sa méfiance fondée et la partagerais volontiers si, comme vous le voyez, ma nature commu-nicative ne s’y opposait. Je suis bavard, hélas ! et me lie facilement. Bien que je sache garder les distances qui conviennent, toutes les oc-casions me sont bonnes. Quand je vivais en France, je ne pouvais ren-contrer un homme d’esprit sans qu’aussitôt j’en fisse ma société. Ah ! je vois que vous bronchez sur cet imparfait du subjonctif. J’avoue ma faiblesse pour ce mode, et pour le beau langage, en général. Faiblesse que je me reproche, croyez-le. Je sais bien que le goût du linge fin ne suppose pas forcément qu’on ait les pieds sales. N’empêche. Le style, comme la popeline, dissimule trop souvent de l’eczéma. Je m’en console en me disant qu’après tout, ceux qui bafouillent, non plus, ne sont pas purs. Mais oui, reprenons du genièvre.Ferez-vous un long séjour à Amsterdam ? Belle ville, n’est-ce pas ? Fascinante ? Voilà un adjectif que je n’ai pas entendu depuis long-temps. Depuis que j’ai quitté Paris, justement, il y a des années de cela.Mais le cœur a sa mémoire et je n’ai rien oublié de [11] notre belle ca-pitale, ni de ses quais. Paris est un vrai trompe-l’œil, un superbe décor habité par quatre millions de silhouettes. Près de cinq millions, au der-nier recensement ? Allons, ils auront fait des petits. Je ne m’en éton-nerai pas. Il m’a toujours semblé que nos concitoyens avaient deux fu-reurs : les idées et la fornication. A tort et à travers, pour ainsi dire. Gardons-nous, d’ailleurs, de les condamner ; ils ne sont pas les seuls, toute l’Europe en est là. Je rêve parfois de ce que diront de nous les historiens futurs. Une phrase leur suffira pour l’homme moderne : il forniquait et lisait des journaux. Après cette forte définition, le sujet sera, si j’ose dire, épuisé.Les Hollandais, oh non, ils sont beaucoup moins modernes ! Ils ont le temps, regardez-les. Que font-ils ? Eh bien, ces messieurs-ci vivent du travail de ces dames-là. Ce sont d’ailleurs, mâles et femelles, de fort bourgeoises créatures, venues ici, comme d’habitude, par mythomanie ou par bêtise. Par excès ou par manque d’imagination, en somme. De temps en temps, ces messieurs jouent du couteau ou du revolver, mais ne [12] croyez pas qu’ils y tiennent. Le rôle l’exige, voilà tout, et ils meurent de peur en lâchant leurs dernières cartouches. Ceci dit, je les trouve plus moraux que les autres, ceux qui tuent en famille, à l’usure. N’avez-vous pas remarqué que notre société s’est organisée pour ce genre de liquidation ? Vous avez entendu parler, naturellement, de ces minuscules poissons des rivières brésiliennes qui s’attaquent par mil-liers au nageur imprudent, le nettoient, en quelques instants, à petites bouchées rapides, et n’en laissent qu’un squelette immaculé ? Eh bien, c’est ça, leur organisation. « Voulez-vous d’une vie propre ? Comme tout le monde ? » Vous dites oui, naturellement. Comment dire non ? « D’accord. On va vous nettoyer. Voilà un métier, une famille, des loi-sirs organisés. » Et les petites dents s’attaquent à la chair, jusqu’aux os. Mais je suis injuste. Ce n’est pas leur organisation qu’il faut dire. Elle est la nôtre, après tout : c’est à qui nettoiera l’autre.On nous apporte enfin notre genièvre. A votre prospérité. Oui, le gorille a ouvert la bouche pour m’appeler docteur. Dans ces [13] pays, tout le monde est docteur, ou professeur. Ils aiment à respecter, parbonté, et par modestie. Chez eux, du moins, la méchanceté n’est pas une institution nationale. Au demeurant, je ne suis pas médecin. Si vous voulez le savoir, j’étais avocat avant de venir ici. Maintenant, je suis juge-pénitent.Mais permettez-moi de me présenter : Jean-Baptiste Clamence, pour vous servir. Heureux de vous connaître. Vous êtes sans doute dans les affaires ? A peu près ? Excellente réponse ! Judicieuse aussi ; nous ne sommes qu’à peu près en toutes choses. Voyons, permettez-moi de jouer au détective. Vous avez à peu près mon âge, l’œil rensei-gné des quadragénaires qui ont à peu près fait le tour des choses, vous êtes à peu près bien habillé, c’est-à-dire comme on l’est chez nous, et vous avez les main lisses. Donc, un bourgeois, à peu près ! Mais un bourgeois raffiné ! Broncher sur les imparfaits du subjonctif, en ef-fet, prouve deux fois votre culture puisque vous les reconnaissez d’abord et qu’ils vous agacent ensuite. Enfin, je vous amuse, ce qui, sans vanité, suppose chez vous une certaine ouverture d’esprit. [14] Vous êtes donc à peu près... Mais qu’importe ? Les professions m’intéressent moins que les sectes. Permettez-moi de vous poser deux questions et n’y répondez que si vous ne les jugez pas indiscrètes. Pos-sédez-vous des richesses ? Quelques-unes ? Bon. Les avez-vous parta-gées avec les pauvres ? Non. Vous êtes donc ce que j’appelle un sadu-céen. Si vous n’avez pas pratiqué les Ecritures, je reconnais que vous n’en serez pas plus avancé. Cela vous avance ? Vous connaissez donc les Ecritures ? Décidément, vous m’intéressez.Quant à moi... Eh bien, jugez vous-même. Par la taille, les épaules, et ce visage dont on m’a souvent dit qu’il était farouche, j’aurais plutôt l’air d’un joueur de rugby, n’est-ce pas ? Mais si l’on en juge par la conversation, il faut me consentir un peu de raffinement. Le chameau qui a fourni le poil de mon pardessus souffrait sans doute de la gale ; en revanche, j’ai les ongles faits. Je suis renseigné, moi aussi, et pour-tant, je me confie à vous, sans précautions, sur votre seule mine. Enfin, malgré mes bonnes manières et mon beau langage, je suis un [15] habi-tué des bars à matelots du Zeedijk. Allons, ne cherchez plus. Mon mé-tier est double, voilà tout, comme la créature. Je vous l’ai déjà dit, jesuis juge-pénitent. Une seule chose est simple dans mon cas, je ne pos-sède rien. Oui, j’ai été riche, non, je n’ai rien partagé avec les autres. Qu’est-ce que cela prouve ? Que j’étais aussi un saducéen... Oh ! en-tendez-vous les sirènes du port ? Il y aura du brouillard cette nuit, sur le Zuyderzee.Vous partez déjà ? Pardonnez-moi de vous avoir peut-être retenu. Avec votre permission, vous ne paierez pas. Vous êtes chez moi à Mexico-City, j’ai été particulièrement heureux de vous y accueillir. Je serai certainement ici demain, comme les autres soirs, et j’accepterai avec reconnaissance votre invitation. Votre chemin... Eh bien... Mais verriez-vous un inconvénient, ce serait le plus simple, à ce que je vous accompagne jusqu’au port ? De là, en contournant le quartier juif, vous trouverez ces belles avenues ou défilent des tramways chargés de fleurs et de musiques tonitruantes. Votre hôtel est sur l’une d’elles, le Damrak. Après [16] vous, je vous en prie. Moi, j’habite le quartier juif, ou ce qui s’appelait ainsi jusqu’au moment où nos frères hitlériens y ont fait de la place. Quel lessivage ! Soixante-quinze mille juifs déportés ou assassinés, c’est le nettoyage par le vide. J’admire cette applica-tion, cette méthodique patience ! Quand on n’a pas de caractère, il faut bien se donner une méthode. Ici, elle a fait merveille, sans contredit, et j’habite sur les lieux d’un des plus grands crimes de l’histoire. Peut-être est-ce cela qui m’aide à comprendre le gorille et sa méfiance. Je peux lutter ainsi contre cette pente de nature qui me porte irrésistiblement à la sympathie. Quand je vois une tête nouvelle, quelqu’un en moi sonne l’alarme. « Ralentissez. Danger ! » Même quand la sympathie est la plus forte, je suis sur mes gardes.Savez-vous que dans mon petit village, au cours d’une action de re-présailles, un officier allemand a courtoisement prié une vieille femme de bien vouloir choisir celui de ses deux fils qui serait fusillé comme otage ? Choisir, imaginez-vous cela ? Celui-là ? Non, celui-ci. Et le voir partir. N’insistons [17] pas, mais croyez-moi, monsieur, toutes les sur-prises sont possibles. J’ai connu un cœur pur qui refusait la méfiance. Il était pacifiste, libertaire, il aimait d’un seul amour l’humanité entiè-re et les bêtes. Une âme d’élite, oui, cela est sûr. Eh bien, pendant lesdernières guerres de religion, en Europe, il s’était retiré à la campa-gne. Il avait écrit sur le seuil de sa maison : « D’où que vous veniez, entrez et soyez les bienvenus. » Qui, selon vous, répondit à cette belle invitation ?Des miliciens, qui entrèrent comme chez eux et l’étripèrent.Oh ! pardon, madame ! Elle n’a d’ailleurs rien compris. Tout ce mon-de, hein, si tard, et malgré la pluie, qui n’a pas cessé depuis des jours ! Heureusement, il y a le genièvre, la seule lueur dans ces ténèbres. Sentez-vous la lumière dorée, cuivrée, qu’il met en vous ? J’aime mar-cher à travers la ville, le soir, dans la chaleur du genièvre. Je marche des nuits durant, je rêve, ou je me parle interminablement. Comme ce soir, oui, et je crains de vous étourdir un peu, merci, vous êtes cour-tois. Mais c’est le trop-plein ; dès que j’ouvre la bouche, les phrases coulent. Ce [18] pays m’inspire, d’ailleurs. J’aime ce peuple, grouillant sur les trottoirs, coincé dans un petit espace de maisons et d’eaux, cerné par des brumes, des terres froides, et la mer fumante comme une lessive. Je l’aime, car il est double. Il est ici et il est ailleurs.Mais oui ! À écouter leurs pas lourds, sur le pavé gras, à les voir passer pesamment entre leurs boutiques, pleines de harengs dorés et de bijoux couleur de feuilles mortes, vous croyez sans doute qu’ils sont là, ce soir ? Vous êtes comme tout le monde, vous prenez ces braves gens pour une tribu de syndics et de marchands, comptant leurs écus avec leurs chances de vie éternelle, et dont le seul lyrisme consiste à prendre parfois, couverts de larges chapeaux, des leçons d’anatomie ? Vous vous trompez. Ils marchent près de nous, il est vrai, et pourtant, voyez où se trouvent leurs têtes : dans cette brume de néon, de geniè-vre et de menthe qui descend des enseignes rouges et vertes. La Hol-lande est un songe, monsieur, un songe d’or et de fumée, plus fumeux le jour, plus doré la nuit, et nuit et jour ce songe est peuplé de Lohen-grin comme ceux-ci, filant rêveusement [19] sur leurs noires bicyclet-tes à hauts guidons, cygnes funèbres qui tournent sans trêve, dans tout le pays, autour des mers, le long des canaux. Ils rêvent la tête dans leurs nuées cuivrées, ils roulent en rond, ils prient, somnambules, dans l’encens doré de la brume, ils ne sont plus là. Ils sont partis à desmilliers de kilomètres, vers Java, l’île lointaine. Ils prient ces dieux grimaçants de l’Indonésie dont ils ont garni toutes leurs vitrines, et qui errent en ce moment au-dessus de nous, avant de s’accrocher, comme des singes somptueux, aux enseignes et aux toits en escaliers, pour rappeler à ces colons nostalgiques que la Hollande n’est pas seu-lement l’Europe des marchands, mais la mer, la mer qui mène à Cipango, et à ces îles où les hommes meurent fous et heureux.Mais je me laisse aller, je plaide ! Pardonnez-moi. L’habitude, mon-sieur, la vocation, le désir aussi où je suis de bien vous faire compren-dre cette ville, et le cœur des choses ! Car nous sommes au cœur des choses. Avez-vous remarqué que les canaux concentriques d’Amsterdam ressemblent aux cercles de l’enfer ? L’enfer bourgeois, naturellement [20] peuplé de mauvais rêves. Quand on arrive de l’extérieur, à mesure qu’on passe ces cercles, la vie, et donc ses cri-mes, devient plus épaisse, plus obscure. Ici, nous sommes dans le der-nier cercle. Le cercle des... Ah ! Vous savez cela ? Diable, vous devenez plus difficile à classer. Mais vous comprenez alors pourquoi je puis dire que le centre des choses est ici, bien que nous nous trouvions à l’extrémité du continent. Un homme sensible comprend ces bizarre-ries. En tout cas, les lecteurs de journaux et les fornicateurs ne peu-vent aller plus loin. Ils viennent de tous les coins de l’Europe et s’arrêtent autour de la mer intérieure, sur la grève décolorée. Ils écoutent les sirènes, cherchent en vain la silhouette des bateaux dans la brume, puis repassent les canaux et s’en retournent à travers la pluie. Transis, ils viennent demander, en toutes langues, du genièvre à Mexico-City. Là, je les attends.À demain donc, monsieur et cher compatriote. Non, vous trouverez maintenant votre chemin ; je vous quitte près de ce pont. Je ne passe jamais sur un pont, la nuit. C’est la conséquence d’un vœu. Supposez, après tout, [21] que quelqu’un se jette à l’eau. De deux choses l’une, ou vous l’y suivez pour le repêcher et, dans la saison froide, vous risquez le pire ! Ou vous l’y abandonnez et les plongeons rentrés laissent par-fois d’étranges courbatures. Bonne nuit ! Comment ? Ces dames, der-rière ces vitrines ? Le rêve, monsieur, le rêve à peu de frais, le voyageaux Indes ! Ces personnes se parfument aux épices. Vous entrez, elles tirent les rideaux et la navigation commence. Les dieux descendent sur les corps nus et les îles dérivent, démentes, coiffées d’une chevelure ébouriffée de palmiers sous le vent. Essayez.[23]Qu’est-ce qu’un juge-pénitent ? Ah ! je vous ai intrigué avec cette histoire. Je n’y mettais aucune malice, croyez-le, et je peux m’expliquer plus clairement. Dans un sens, cela fait même partie de mes fonctions. Mais il me faut d’abord vous exposer un certain nombre de faits qui vous aideront à mieux comprendre mon récit.Il y a quelques années, j’étais avocat à Paris et, ma foi, un avocat assez connu. Bien entendu, je ne vous ai pas dit mon vrai nom. J’avais une spécialité : les nobles causes. La veuve et l’orphelin, comme on dit, je ne sais pourquoi, car enfin il y a des veuves abusives et des orphe-lins féroces. Il me suffisait cependant [24] de renifler sur un accusé la plus légère odeur de victime pour que mes manches entrassent en action. Et quelle action ! Une tempête ! J’avais le cœur sur les man-ches. On aurait cru vraiment que la justice couchait avec moi tous les soirs. Je suis sûr que vous auriez admiré l’exactitude de mon ton, la justesse de mon émotion, la persuasion et la chaleur, l’indignation maî-trisée de mes plaidoiries. La nature m’a bien servi quant au physique, l’attitude noble me vient sans effort. De plus, j’étais soutenu par deux sentiments sincères : la satisfaction de me trouver du bon coté de la barre et un mépris instinctif envers les juges en général. Ce mépris, après tout, n’était peut-être pas si instinctif. Je sais maintenant qu’il avait ses raisons. Mais, vu du dehors, il ressemblait plutôt à une pas-sion. On ne peut pas nier que, pour le moment, du moins, il faille des juges, n’est-ce pas ? Pourtant, je ne pouvais comprendre qu’un homme se désignât lui-même pour exercer cette surprenante fonction. Jel’admettais, puisque je le voyais, mais un peu comme j’admettais les sauterelles. Avec la différence que les invasions [25] de ces orthoptè-res ne m’ont jamais rapporté un centime, tandis que je gagnais ma vie en dialoguant avec des gens que je méprisais.Mais voilà, j’étais du bon côté, cela suffisait à la paix de ma cons-cience. Le sentiment du droit, la satisfaction d’avoir raison, la joie de s’estimer soi-même, cher monsieur, sont des ressorts puissants pour nous tenir debout ou nous faire avancer. Au contraire, si vous en pri-vez les hommes, vous les transformez en chiens écumants. Combien de crimes commis simplement parce que leur auteur ne pouvait supporter d’être en faute ! J’ai connu autrefois un industriel qui avait une femme parfaite, admirée de tous, et qu’il trompait pourtant. Cet homme enra-geait littéralement de se trouver dans son tort, d’être dans l’impossibilité de recevoir, ni de se donner, un brevet de vertu. Plus sa femme montrait de perfections, plus il enrageait. A la fin, son tort lui devint insupportable. Que croyez-vous qu’il fît alors ? Il cessa de la tromper ? Non. Il la tua. C’est ainsi que j’entrai en relations avec lui.Ma situation était plus enviable. Non seulement, je ne risquais pas de rejoindre le [26] camp des criminels (en particulier, je n’avais aucu-ne chance de tuer ma femme, étant célibataire), mais encore je pre-nais leur défense, à la seule condition qu’ils fussent de bons meur-triers, comme d’autres sont de bons sauvages. La manière même dont je menais cette défense me donnait de grandes satisfactions. J’étais vraiment irréprochable dans ma vie professionnelle. Je n’ai jamais ac-cepté de pot-de-vin, cela va sans dire, mais je ne me suis jamais abais-sé non plus à aucune démarche. Chose plus rare, je n’ai jamais consenti à flatter aucun journaliste, pour me le rendre favorable, ni aucun fonc-tionnaire dont l’amitié pût être utile. J’eus même la chance de me voir offrir deux ou trois fois la Légion d’honneur que je pus refuser avec une dignité discrète où je trouvais ma vraie récompense. Enfin, je n’ai jamais fait payer les pauvres et ne l’ai jamais crié sur les toits. Ne croyez pas, cher monsieur, que je me vante en tout ceci. Mon mérite était nul : l’avidité qui, dans notre société, tient lieu d’ambition, m’atoujours fait rire. Je visais plus haut ; vous verrez que l’expression est exacte en ce qui me concerne.[27]Mais jugez déjà de ma satisfaction. Je jouissais de ma propre na-ture, et nous savons tous que c’est là le bonheur bien que, pour nous apaiser mutuellement, nous fassions mine parfois de condamner ces plaisirs sous le nom d’égoïsme. Je jouissais, du moins, de cette partie de ma nature qui réagissait si exactement à la veuve et à l’orphelin qu’elle finissait, à force de s’exercer, par régner sur toute ma vie. Par exemple, j’adorais aider les aveugles à traverser les rues. Du plus loin que j’apercevais une canne hésiter sur l’angle d’un trottoir, je me pré-cipitais, devançais d’une seconde, parfois, la main charitable qui se tendait déjà, enlevais l’aveugle à toute autre sollicitude que la mienne et le menais d’une main douce et ferme sur le passage clouté, parmi les obstacles de la circulation, vers le havre tranquille du trottoir où nous nous séparions avec une émotion mutuelle. De la même manière, j’ai toujours aimé renseigner les passants dans la rue, leur donner du feu, prêter la main aux charrettes trop lourdes, pousser l’automobile en panne, acheter le journal de la salutiste, ou les fleurs de la vieille mar-chande, dont je savais pour [28] tant qu’elle les volait au cimetière Montparnasse. J’aimais aussi, ah, cela est plus difficile à dire, j’aimais faire l’aumône. Un grand chrétien de mes amis reconnaissait que le premier sentiment qu’on éprouve à voir un mendiant approcher de sa maison est désagréable. Eh bien moi, c’était pire : j’exultais. Passons là-dessus.Parlons plutôt de ma courtoisie. Elle était célèbre et pourtant in-discutable. La politesse me donnait en effet de grandes joies. Si j’avais la chance, certains matins, de céder ma place, dans l’autobus ou le métro, à qui la méritait visiblement, de ramasser quelque objet qu’une vieille dame avait laissé tomber et de le lui rendre avec un sou-rire que je connaissais bien, ou simplement de céder mon taxi à une personne plus pressée que moi, ma journée en était éclairée. Je me réjouissais même, il faut bien le dire, de ces jours où, les transports publics étant en grève, j’avais l’occasion d’embarquer dans ma voiture,。
THE VOID-DramaCDラブラブラメント学园(波多野和俊、羽多野涉、
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【11/26新作在線翻譯】Lamento-BEYOND THE VOID-DramaCDラブラブラメント学園(波多野和俊、羽多野涉、森川智之、乃村健次、水島大宙、安元洋贵、大川透、中原茂、笹沼尭羅)=V= MJ就是用来扒的,谁叫这年头流行裸奔囧柯诺艾コノエ CV:波多野和俊阿萨托アサト CV:春野風 (羽多野涉)莱伊ライCV:森川智之巴尔德バルド CV:舞幸運 (乃村健次)托奇诺トキノ CV:木島宇太 (水島大宙)拉泽尔ラゼル CV:犬野忠輔 (安元洋贵)卡尔茨カルツ CV:小次郎 (大川透)贝尔格ヴェルグ CV:オイリーはな (花田光)弗劳德フラウド CV:笹沼晃 (已改名为笹沼尭羅)修伊シュイ CV:中原茂利克斯リークス CV:片岡大二郎 (松本保典)Track01LOVELOVE LAMENTO学园柯诺艾:我是柯诺艾,刚进入火楼学园的一年级学生,对将要开始的学园生活充满了不安和期待。
青梅竹马的阿萨托和托奇诺也和我在同一个班级里。
托奇诺:我是托奇诺,能和大家在同一个班级里,我也感到非常幸运。
阿萨托:我是阿萨托,能和柯诺艾在同一个班级里,我很高兴。
托奇诺:对了,你们听说了吗?刹罗学园的学生会长莱伊好像也转到我们学校了哦。
阿萨托:嗯,好像编入了二年级。
托奇诺:听说好像还有有趣的三年级前辈和有点不同寻常的老师呢。
阿萨托:诶,是什么样的人呢。
柯诺艾:充满梦想的学园生活,到底是些什么样的前辈和老师们呢,好期待啊!柯诺艾:期待的社团劝诱,心跳不已的梦想。
柯诺艾:今天的课就到此结束了吗。
阿萨托:一直坐在椅子上很累呢。
托奇诺:喂——柯诺艾,阿萨托!柯诺艾:啊,托奇诺。
阿萨托:怎么了?托奇诺:我说,你们下课后打算做什么?柯诺艾:没什么特别要做的事情。
阿萨托:我也是。
托奇诺:那么一起去参观社团吧?阿萨托&柯诺艾:参观社团?托奇诺:嗯,我打算参加社团,所以想四处看看。
柯诺艾:原来如此。
托奇诺:你们有想过参加社团吗?柯诺艾:目前还没考虑过。
森鸥外《夏目漱石论》日语原版

八、創作家としての伎倆
少し読んだばかりである。しかし立派な伎倆だと認める。
九、創作に現れたる人生観
もっと沢山読まなくては判断がしにくい。
十、その長所と短所
今まで読んだところでは長所が沢山目に附いて、短所と云う程のものは目に附かない。
(明治四十三年七月)
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二度ばかり逢ったばかりであるが、立派な紳士であると思う。
三、門下生に対する態度
門下生と云うような人物で僕の知て居るのは、森田草平君一人である。師弟の間は情誼が極めて濃厚であると思う。物集氏とかの二女史に対して薄いとかなんとか云うものがあるようだが、その二女史はどんな人か知らない。随って何とも云われない。
党派という程のものがあるかどうだか知らない。前に云った草平君の間柄だけなら、党派などと大袈裟(おおげさ)に云うべきではあるまい。
七、朝日新聞に拠れる態度
朝日新聞の文芸欄にはいかにも一種の決まった調子がある。その調子は党派的態度とも言えば言われよう。スバルや三田文学がそろそろ退治られそうな模様である。しかしそれはこの新聞には限らない。生存競争が生物学上の自然の現象なら、これも自然の現象であろう。
夏目漱石論
森鴎外
一、今日の地位に至れる径路
政略と云うようなものがあるかどうだか知らない。漱石君が今の地位は、彼の地位としては、低きに過ぎても高きに過ぎないことは明白である。然れば今の地位に漱石君がすわるには、何の政策を弄するにも及ばなかったと信ずる。
二、社交上の漱石 田一
福泽谕吉--脱亚论

福泽谕吉 《脱亚论》《时事新报》1885年(明治18年)3月16日林思云翻译随着世界交通的手段便利起来,西洋文明之风逐日东渐。
其所到之处,就连青草和空气也被此风所披靡。
大致说来,虽说古代和今天的西洋人没有多大不同,但他们的举动在古代较为迟钝,而今天变得活跃起来,无非是利用交通这个利器的缘故。
对于东方国家的当务之急来说,此文明的东渐之势十分强劲,如果下定决心来阻止它的话,这样做倒也不是不行,但观察当今世界的现状,就会发现事实上是不可能的。
莫不如与时俱进,共同在文明之海中浮沉,共同掀起文明的波浪,共同品尝文明的苦乐,除此之外别无选择。
文明就像麻疹的流行一样。
眼下东京的麻疹最初是从西部的长崎地方向东传播,并随着春暖的气候逐渐蔓延开来。
此时即便是痛恨该流行病的危害,想要防御它的话,又有可行的手段吗?我确信没有这样的手段。
纯粹有害的流行病,其势力的激烈程度尚且如此,更不要说利害相伴、或利益往往更多的文明了。
当前不但不应阻止文明,反而应尽力帮助文明的蔓延,让国民尽快沐浴文明的风气,这才是智者之所为。
西洋近代文明进入我日本以嘉永年间的开国为开端,虽然国民渐渐明白应该采用西洋文明,气氛也逐渐活跃起来,但在通往进步的大道上,却横卧着一个守旧衰老的政府(这里的政府指德川幕府――译者注)。
应该如何是好呢?保存政府的话,文明是绝对进不来的,因为近代文明与日本的陈规旧套势不两立。
而要摆脱陈规旧套的话,政府也同时不得不废灭。
如果试图阻止文明的入侵,日本国的独立也不能保证,因为世界文明的喧闹,不允许一个东洋孤岛在此独睡。
对此,我们日本的有识之士,基于“国家为重”、“政府为轻”的大义,又幸运地依靠帝室的神圣尊严(这里的帝室指天皇――译者注),断然推翻旧政府,建立新政府。
国内无论朝野,一切都采用西洋近代文明,不仅要脱去日本的陈规旧习,而且还要在整个亚细亚洲中开创出一个新的格局。
其关键所在,唯“脱亚”二字。
虽然我日本之国位于亚细亚东部,但国民的精神已经开始脱离亚细亚的顽固守旧,向西洋文明转移。
プロレタリア文学论

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こゝではプロレタリア文学の悪口をいふのではない。これを弁護しやうと思ふ。しかし私は一般にブルヂヨア作家と目されてゐる所より、お前などが弁護する必要がないといはれるかも知れない。
さてプロレタリアの精神に味方したものに大体二通りあると思ふ。第一は宣伝を目的としたものと、第二に文芸を造る傍《かたはら》宣伝するものとがある。第二の部類にはシヨオの作など這入《はい》ると思ふ。しからばその宣伝とはなんであるかといふに多くの人は、第一に階級闘争の精神を眼目にし、戦ひに向かつて進むといふ力が宣伝の内容であり目的であるといふ。しかし実社会は非常に複雑してゐるのであつて、大まかに資本家とプロレタリアといふ風に画然と別れてゐない。一例を揚げていふにAといふ菓子屋はBといふ得意先きとの関係は資本家と労働者の対立に近いが、そのAなる菓子屋はCなる職人(菓子を造る)とは又自分が資本家になる関係におかれる。斯の如く所謂宣伝の対照もはつきりせずその宣伝のために迷惑を蒙る資本家でない人もある。それは兎に角としてプロレタリア文学は矢張りうまいものでなければならない。まづいものはいけない、なぜかといふに譬へプロレタリア文学は宣伝を陰に陽に主張してゐることによつて想像出来る如く、彼等の目的はプロレタリアの天下を将来させるための一つの啓蒙的な一時的なものであるといつても、将来は文学として立派なプロレタリア文学が出来るが、現在ではその踏み台だ。それでいゝ、それだからまずくてもいゝといふ論は立たないと思ふ。又あらゆる文芸は死滅せざるを得ない。伝統は滅びる。しかし過去の死滅した文学もその当時にあつては立派に生きてゐたやうに、将来はいゝものが必ず出来るからといつて現在のプロレタリア文学の不完全を是認出来ないのである。現在でもいゝプロレタリア文学を造らなければならない。それは私といふ人間が早晚死ぬだらうが、現在はこの通り生きてゐる。それは非常に見識の高い人間から見れば私は生きてゐるやうでその実中味は死んでゐるといはれるかも知れないが、ともあれなんといつても私はこの通り生きてゐるやうに、一つの過渡期における産物、将来の足場同様のプロレタリア文学といつても、現在われわれの胸を打つ力のあるものでなければならない。相当芸術作品としてものになつてゐるものでなければならない。佐藤春夫君がプロレタリア文学には生々しい実感がなければならないといつたのも要するにいゝものを、すぐれたプロレタリア文学を求めんとする所の叫びに外ならないと思ふ。
続堕落论 日文原版
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続堕落論坂口安吾-------------------------------------------------------【テキスト中に現れる記号について】《》:ルビ(例)万代橋《ばんだいばし》|:ルビの付く文字列の始まりを特定する記号(例)国民の道義|頽廃《たいはい》せりというのだが-------------------------------------------------------敗戦後国民の道義|頽廃《たいはい》せりというのだが、然らば戦前の「健全」なる道義に復することが望ましきことなりや、賀すべきことなりや、私は最も然らずと思う。
私の生れ育った新潟市は石油の産地であり、したがって石油成金の産地でもあるが、私が小学校のころ、中野貫一という成金の一人が産をなして後も大いに倹約であり、停車場から人力車に乗ると値がなにがしか高いので万代橋《ばんだいばし》という橋の袂《たもと》まで歩いてきてそこで安い車を拾うという話を校長先生の訓辞に於て幾度となくきかされたものであった。
ところが先日郷里の人が来ての話に、この話が今日では新津某という新しい石油成金の逸話に変り、現に尚《なお》新潟市民の日常の教訓となり、生活の規範となっていることを知った。
百万長者が五十銭の車代を三十銭にねぎることが美徳なりや。
我等の日常お手本とすべき生活であるか。
この話一つに就《つい》ての問題ではない。
問題はかかる話の底をつらぬく精神であり、生活のありかたである。
戦争中私は日本映画社というところで嘱託をしていた。
そのとき、やっぱり嘱託の一人にOという新聞聯合の理事だか何かをしている威勢のいい男がいて、談論風発、吉川英治と佐藤紅緑が日本で偉い文学者だとか、そういう大先生であるが、会議の席でこういう映画を作ったらよかろうと言って意見をのべた。
その映画というのは老いたる農夫のゴツゴツ節《ふし》くれた手だとかツギハギの着物だとか、父から子へ子から孫へ伝えられる忍苦と耐乏の魂の象徴を綴り合せ映せという、なぜなら日本文化は農村文化でなければならず、農村文化から都会文化に移ったところに日本の堕落があり、今日の悲劇があるからだ、というのであった。
太宰治「ヴィヨンの妻」论 - 东洋大学 トップページ

は じ め に
太 宰 治 「 ヴ ィ ヨ ン の 妻 」 論 ─ ─ 越 境 す
る
『 斜 陽 』( 一 九 四 七
『 ヴ ィ ヨ ン の 妻 』(
『 貨 幣 』( 一 九 四 六
『 雪 の 夜 の 話 』( 一
『 待 つ 』( 一 九 四 二
『 十 二 月 八 日 』( 一
女 性 の 読 者 。
、 妻 の 語 り は 一 旦 閉 じ ら れ る 。 居 酒 屋 の 亭 主 の 打 ち 明 け 話 な ど は
語 り か ら は じ ま る が 、 大 谷 に 五 千 円 盗 ま れ た 居 酒 屋 の 夫 婦 の 登 場
独 白 と い う こ と に な ろ う か 。「 ヴ ィ ヨ ン の 妻 」 は 、 詩 人 大 谷 の 妻
に 狭 い 土 間 附 き の ま こ と に む さ く る し い 小 さ い 家 を 借 り 」 亭 主 は 、
「 い ま の あ の 中 野 の 駅 ち か く に 、 昭 和 十 一 年 で し た か 、 六 畳 一 間
ま ず は 椿 屋 の 成 り 立 ち を 順 序 立 て て 見 て ゆ き た い 。
篇 く
二 年
し て
女 性
よ う
の 逸
と 比
る 。
る 。
る 。
じ ら
れ た
坪 井
妻 と
、 画
か 、
に わ
『『
饗お
応さ
夫ん
人 』(
』( 一
の 形 式 を 特 に 好 き な 人 も 多 い と 聞 い た か ら 、 こ の た
な 所 な ど あ っ て 、 作 者 は 赤 面 す る ば か り で あ る 。 け
Desire under the elms

Firstly, great conflicts are indicated in Cabot’s personality. Conflict between duty and joy, that is, between working hard and enjoying life, represents conflicts between Puritan moral principles and modern life. We can also see conflict between hardness and weakness from Cabot’s words. He was hard indeed, but he also had a side of weakness. When he was trying to be hard, his weakness betrayed itself. He repeated “lonesome” many times and I do feel for him. O'Neill once said, “Man’s lonesome is but his fear of life”.
影片中含蓄的暗喻有很多处:比如春天代表着父亲对新恋情的渴望;太阳 代表着安娜的年轻和美丽,它深深地照射着埃本,以至于他的眼睛、嘴唇 都变得发“烫”;片名《榆树下的欲望》中的榆树是农场旁边环绕着的大 榆树,它指代的应该是埃本的母亲,在卡波特藏“私房钱”的宝地四处都 是浓郁的大榆树,母亲也就是在这里让埃本发誓将来要夺回土地,母亲死 后的墓碑旁也都是榆树矗立四周。榆树代表母亲亡魂不散,一直在注视着 儿子能够完成夙愿。卡波特也说:好像有什么东西从榆树下落下,爬过屋 顶钻入烟囱,游走在每个角落,鬼鬼祟祟又扰乱人心,骚扰着。 尽管看似安娜和埃本爱情的“欲望”让人看得感伤,但两人还是违背了良 心的遣责,归根结底还是“乱伦”。卡波特虽然从电影一开始就叫人烦, 但他确实没什么过错,而且一直信奉上帝,即便他后来知道“乱伦事件” 后,还一直保持心平气和并希望安娜能回头是岸。他将心完全奉献给上帝, 而儿子和安娜则受了魔鬼的诱惑。还有他的两个大儿子,同样受到被卡波 特成为“罪恶”的“黄金”的诱惑,在卡波特眼里看来,两个大儿子确实 赚了大钱,但他还是在骨子里瞧不起他们,这种一夜暴富和他用许多年用 血汗赚来的钱完全不是一个概念。
日文原著全本欣赏:蟹工船-小林多喜二
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後で分ったことだが、この男は、船へ来るすぐ前まで夕張炭坑に七年も坑夫をしていた。それがこの前のガス爆発で、危く死に損《そこ》ねてから――前に何度かあった事だが――フイと坑夫が恐ろしくなり、鉱山《やま》を下りてしまった。爆発のとき、彼は同じ坑内にトロッコを押して働いていた。トロッコに一杯石炭を積んで、他の人の受持場まで押して行った時だった。彼は百のマグネシウムを瞬間眼の前でたかれたと思った。それと、そして1/500[#「1/500」は分数]秒もちがわず、自分の身体が紙ッ片《きれ》のように何処かへ飛び上ったと思った。何台というトロッコがガスの圧力で、眼の前を空のマッチ箱よりも軽くフッ飛んで行った。それッ切り分らなかった。どの位|経《た》ったか、自分のうなった声で眼が開いた。監督や工夫が爆発が他へ及ばないように、坑道に壁を作っていた。彼はその時壁の後から、助ければ助けることの出来る炭坑夫の、一度聞いたら心に縫い込まれでもするように、決して忘れることの出来ない、救いを求める声を「ハッキリ」聞いた。――彼は急に立ち上ると、気が狂ったように、
蟹工船
小林多喜二
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【テキスト中に現れる記号について】
《》:ルビ
(例)行《え》ぐんだ
|:ルビの付く文字列の始まりを特定する記号
(例)貧民|窟《くつ》
[#]:入力者注 主に外字の説明や、傍点の位置の指定
(数字は、JIS X 0213の面区点番号またはUnicode、底本のページと行数)
(例)※[#二の字点、1-2-22]
性骚扰问题(日语)

セクハラ問題の原因探求下の図表を見てください読み取れたように、回答者の九割が不快な経験を持っている。
特に2と4の場合、二人に一人が酷い目に会ったことがある。
人数にせよ、比率にせよ、被害者も加害者も無視できないほどになった。
いわゆる「セクハラ問題」である。
この小論文の中で、データと実例の分析によってこの問題を発生させる原因を求めだしたい。
またこの原因について、ただ一番直接の原因を探求する。
第一、丈夫な上下関係、はっきりした雇用上の利益関係がセクハラを起こしやすいポイントになっていると思う。
アメリカでは職場のセクハラは①代償型(上司などにより雇用上の利益の代償として行われる性的行為の要求)②職場環境型(経済的利益に直接影響を与えるものではないが、個人の職務遂行を阻害し、不快な労働環境を創出する目的または効果を持つ性的言動)の二つに分類された。
この分類は日本にも有効であるが、日本に次の三つに分類して考えることが適切と思われる①性的行為への服従、拒否を理由とした雇用上の利益、不利益の供与。
アメリカの代償形に当たる。
②相手が望まない性的行為の要求。
上司による性的行為の要求であっても、雇用上の利益や不利益が条件になっていない場合や、なっていても証明できない場合である。
また人事権を持たない上司や同僚の男性からの性的行為の要求もこれに含まれる。
③性的言動などによる不快な労働環境の創出。
日本とアメリカはいずれも代償形を第一類として定義した.この重要さを明らかにわかると思う。
この代償形を分析してみると「雇用上の利益の代償」がキーワードになると思う。
日本の事情を踏まえて見ればモットはっきり実感できるだろう。
人事権が上部に集中し、上司あるいは先輩が成績の検定を行うのが一般的である。
仕事上の利害が直接の条件になって性的関係が共用されるケースが多い。
アンケートの結果は。
医師、弁護牛、議員、教師、福祉関係の職員、そして労働組合の役員,市民運動の担い手、例外なくあらゆる立場、社会的地位の男性がセクハラの加害者となっている事実を示している。
《悪魔の论理学》I+II

想平:嗯……什么怎么样啊……
大志:喂~不要无视我啊!
瞳一郎:是在问你,你的H旅行到底怎么样了~~~
想平:H、H、H旅行算是什么东西啊!我、我、我才……
瞳一郎:白天也好夜晚也好,都拼命地做了吧
想平:拼命地做……(断线)瞳~~一~~郎~~~~!!!
大志:啊,不妙了,想平在用恐怖的眼神盯着瞳一郎了,爆发阻止不了了……
想平:喂!随便动人家手机!
大志:切!
想平:嗯~怎么了!啊伊集院没见过的名字呢,大志你认识吗
大志:……怎么会不认识!认识的很啊!
(伊集院:可不要让我等得太焦急啊~干脆做我的人如何就一个晚上也好,真希望你能在床上为我张开那美丽的双腿哪!(被咬到嘴唇)真是热情啊.)
大志:为什么那小子会知道瞳一郎的手机号名字被显示出来的话,就说明那个下流同性恋男人的号码也被登录进手机了!到底……到底有什么事情!(接手机)
音羽:嗯哼哼~那个……杵岛君,不和我一起来吗今天,是伊集院派我来的哦,他说和你有话要讲……
大志:那个下流同性恋男人派来的真是抱歉,赶快给我躲开,我可没话跟他讲!
音羽:他……怎么说也算是我从小的朋友啊,请不要说得那么过分.总之,就算跟他那边没有话,我这边也有话要跟你说啊.不要那么任性啦,啊,来,给你牛奶糖.
音羽:啊,好粗暴啊……
大志:哎……为什么这里聚集了这么多人这些家伙,确实是棋赛的那时候……
伊集院:呀,杵岛君,之前真是多谢了.那么,看来全员都到齐了,我就来说明这次游戏的规则吧.
大志:游戏
伊集院:场所限定在这个秀明馆的校园内.就在刚才全馆的警报装置被启动了,如果有人想从窗户或者门逃走的话,警报马上就会响起.外面有我挑选出来的运动部的一群人等候在那里,为了自身的安全请不要做奇怪的事情哦.然后,武器使用是被禁止的.
现代文明论 13 - 南山大学 瀬戸キャンパスホームページ
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• なおまた、幾多の都市を全滅させたり、転覆 したりして、その住民を何千も死なせた火事 や地震を、皆さんが考慮に入れるならば、要 するにこれらすべての原因が絶えずわれわ れの頭上に集中する危険を皆さんが合わせ 考えるならば、われわれが自然の教訓を軽 蔑したことに対して、自然がいかに高い代価 をわれわれに支払わせているかが感じられる であろう。(150-151頁)
善と悪
• 人間は邪悪である。悲しい連続的な経験がそ の証拠を不用にしている。けれども、本来、人 間は善良である。(147頁)
社会が悪をつくる
• 人間社会を賛美したければいくらでも賛美す るがよい。それにしても、社会は必然に、人々 の利害がもつれるにつれて、人々が互いに 憎み合い、互いに表面的には尽くし合い、実 際は想像しうるかぎりのあらゆる危害を互い に加え合うようにしむけているということはや はり真実であろう。(147-148頁)
環境思想の創始者としてのルソー
自然の教訓を軽蔑する代価 (人間不平等起源論の注9)
• 何らの偏見も持たないで、社会人の状態を未 開人のそれと比較してみるがよい。そして、ど んなに社会人が、その邪悪さと欲望と悲惨と のほかに、苦痛と死とに向かって新しい問を 開いたかを、できれば研究してもらいたい。も しわれわれを消耗させる精神的苦痛、われわ れを疲労させ、悩ます激しい情念、貧しい 人々の重荷になっている極度の労働、富める 人々が溺れてしまい、ある者はその欲求のた めに、他の者はその過度のために死ぬ、
2013 現代文明論 11
ルソーから学ぶ 自然と社会
ジャン=ジャック・ルソー (1712-1778)
代表的な著作 学問芸術論(1750) 人間不平等起源論(1755) 新エロイーズ(1761) エミール(1762) 社会契約論(1762)
脱亚论日语福泽渝吉
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「脱亜論」福澤諭吉世界交通の道、便にして、西洋文明の風、東に漸し、至る處、草も気も此風に靡かざるはなし。
蓋し西洋の人物、古今に大に異なるに非ずと雖ども、其擧動の古に遅鈍にして今に活發なるは、唯交通の利器を利用して勢に乗ずるが故のみ。
故に方今東洋に國するものゝ為に謀るに、此文明の東漸の勢に激して之を防ぎ了る可きの覺悟あれば則ち可なりと雖ども、苟も世界中の現状を視察して事實に不可ならんを知らん者は、世と推し移りて共に文明の海に浮沈し、共に文明の波を掲げて共に文明の苦樂を與にするの外ある可らざるなり。
文明は猶麻疹の流行の如し。
目下東京の麻疹は西國長崎の地方より東漸して、春暖と共に次第に蔓延する者の如し。
此時に當り此流行病の害を惡て此れを防がんとするも、果して其手段ある可きや。
我輩斷じて其術なきを證す。
有害ゟ遍の流行病にても尚且其勢には激す可らず。
況や利害相伴ふて常に利益多き文明に於てをや。
當に之を防がざるのみならず、力めて其蔓延を助け、國民をして早く其氣風に浴せしむるは智者の事なる可し。
西洋近時の文明が我日本に入りたるは嘉永の開國を發端として、國民漸く其採る可きを知り、漸次に活發の氣風を催ふしたれども、進歩の道に横はるに古風老大の政府なるものありて、之を如何ともす可らず。
政府を保存せん歟、文明は決して入る可らず。
如何となれば近時の文明は日本の舊套と兩立す可らずして、舊套を脱すれば同時に政府も亦廢滅す可ければなり。
然ば則ち文明を防て其侵入を止めん歟、日本國は獨立す可らず。
如何となれば世界文明の喧嘩繁劇は東洋孤島の獨睡を許さゞればなり。
是に於てか我日本の士人は國を重しとし政府を輕しとするの大義に基き、又幸に帝室の神聖尊嚴に依頼して、斷じて舊政府を倒して新政府を立て、國中朝野の別なくゟ切萬事西洋近時の文明を採り、獨り日本の舊套を脱したるのみならず、亞細亞全洲の中に在て新にゟ機軸を出し、主義とする所は唯脱亞の二字にあるのみなり。
堕落论
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05
欧洲式性格 日本式性格
作者介绍
坂口安吾(1906年~1955年)日本作家,本名坂口炳五,新潟县出身,东洋大学文学部印度哲学科毕业。早 年性格叛逆浪漫,嗜读讽刺喜剧及巴尔扎克,谷崎润一郎,爱伦坡(Allan Poe),波特莱尔等名家作品。一九三 一年以《风博士》一文跃上文坛,作品多呈戏谑及反叛色彩。代表作有《风博士》《竹林中的空屋》《飞鹰》。
安吾的“堕落”,指的是褪去一切虚伪的外衣,“回归到真实的人的状态”。虚伪的外衣或许由道德强加而 来,又或许不是;可能来自腐朽观念、陈旧习俗,也可能来自前卫思潮、先锋理论。
如果说人类自身的存在是现实,那么实际上由人类所发的空想为什么就不是现实了呢?只是因为它没有形状 吗?如果不抓住实物就无法理解吗?正因为无法抓住,所以要承认空想作为空想本身的现实性。说到底人类不过 是在空想与实际的差距之中奄奄一息地(鄙人则是兴奋狂热地——)生存着的虚幻无常的生物而已。
余将成为伟大的落伍者,有朝一日重现于历史之中。
堕落才是平凡的,且平凡得理所当然,如果和堕落这令人惊讶的平凡及其理所当然比起来,顺从那可怕、伟 大的破坏之爱或是顺从命运的人们所拥有的美,不过是泡沫般空虚的幻影罢了。
只需按一下按钮、转一下手柄就能解决的事,却偏要嗨哟嗨哟、辛辛苦苦干上一整天,还总说什么汗水的结 晶啊、勤劳的喜悦,真是愚蠢。然而整个日本都是如此愚蠢,日本的根基本身就是这么愚蠢至极。
这是本意外之书,完全是冲着名字读的,“因为是人,所以堕落”这是典型的“颓废派”的文字,第一篇文 章就奠定了坂口“闹剧”的美学,文风犀利,辛辣。
精彩摘录
人类要堕落,义士和圣女也都要堕落,这是不可阻挡的,也无法靠防止堕落来拯救人类。……并不是因为战 败才堕落的。因为是人,所以堕落;因为活 Nhomakorabea,所以堕落。
悪魔の论理学1
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悪魔の論理学1柏木瞳一郎遊佐浩二杵島大志鈴村健一槇圭介緑川光久我美想平保志総一朗久我美朋也宮田幸季伊集院置鮎龍太郎TRACK01(汽车声加动物叫声)想平:我到底……为什么会在这种地方啊。
什么广阔的野地,我根本就不想来。
(跑上来第2句就是用猜的,擦汗……)而且这辆旅行巴士,坐的全都是情侣!朋也:稹学长,你看你看,是狮子哎狮子!啊哈哈,在打哈欠了!稹:啊,真的呢,朋也君。
想平:摁……什么啊稹……不要对那小子笑得这么和蔼啊可恶!今天本来应该是和稹,两个人的第一次外出约会,为什么非要落到被那个笨蛋弟弟打扰这种悲惨的境地啊!?而且为什么稹的身边坐的不是我,是朋也坐上去了啊?!摁……稹:久我美,你怎么了?累了吗?想平:摁,没有,没什么。
稹:真的……朋也:啊学长,不用在意的。
小哥怕高,下去了就好了。
是吧,小哥?啊,比起那种事情学长!快看这边,看这边!想平:死小鬼!每次每次都是这个样子,凭自己的喜好就把别人的朋友给抢走了!可恶,所以才不想让这小子和稹见面啊!摁……怎么办呢,如果比起我来稹更喜欢朋也了,因为这家伙和我不一样,天真无邪又可爱,虽然长着同样的脸,却不是三白眼……啊,如果稹真的喜欢上朋也的话,我要怎么办呢!(教室里)瞳一郎:你的缺点就是凡事尽往最坏的地方想。
稹和朋也会不会怎么样,你这样跟怀疑老公搞外遇的家庭主妇有什么差别。
想平:但是朋也那小子,在那之后就一——直黏着稹,挽着他的手臂撒娇,还对我怪笑!瞳一郎:朋也他一直就喜欢黏着人撒娇不是吗?想平:虽然是这么说……但是,稹那家伙……稹:可以啊。
那么,就是三个人一起去玩了吧,正好我也想多认识一下朋也呢。
(回想结束)想平:他在说什么啊?!为什么听上去一副对朋也兴趣满满的样子?摁,莫非,稹也许并不是真的那么喜欢我的。
瞳一郎:你在说什么梦话?想平:难道不是那样吗!社团活动拉部长会议拉,一直都是优先事项!所以之前马拉松大赛的时候没有来救我,虽然到了最后还是跑来了。
对与那件事情,我其实一直挂在心上,耿耿于怀的。
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堕落論坂口安吾-------------------------------------------------------【テキスト中に現れる記号について】《》:ルビ(例)醜《しこ》|:ルビの付く文字列の始まりを特定する記号(例)一見|清楚《せいそ》な娘であったが[#]:入力者注主に外字の説明や、傍点の位置の指定(数字は、JIS X 0213の面区点番号、または底本のページと行数)(例)※[#「虫+廷」、第4水準2-87-52]-------------------------------------------------------半年のうちに世相は変った。
醜《しこ》の御楯《みたて》といでたつ我は大君のへにこそ死なめかへりみはせじ。
若者達は花と散ったが、同じ彼等が生き残って闇屋《やみや》となる。
ももとせの命ねがはじいつの日か御楯とゆかん君とちぎりて。
けなげな心情で男を送った女達も半年の月日のうちに夫君の位牌《いはい》にぬかずくことも事務的になるばかりであろうし、やがて新たな面影を胸に宿すのも遠い日のことではない。
人間が変ったのではない。
人間は元来そういうものであり、変ったのは世相の上皮だけのことだ。
昔、四十七士の助命を排して処刑を断行した理由の一つは、彼等が生きながらえて生き恥をさらし折角《せっかく》の名を汚す者が現れてはいけないという老婆心であったそうな。
現代の法律にこんな人情は存在しない。
けれども人の心情には多分にこの傾向が残っており、美しいものを美しいままで終らせたいということは一般的な心情の一つのようだ。
十数年前だかに童貞処女のまま愛の一生を終らせようと大磯のどこかで心中した学生と娘があったが世人の同情は大きかったし、私自身も、数年前に私と極めて親しかった姪《めい》の一人が二十一の年に自殺したとき、美しいうちに死んでくれて良かったような気がした。
一見|清楚《せいそ》な娘であったが、壊れそうな危なさがあり真逆様《まっさかさま》に地獄へ堕《お》ちる不安を感じさせるところがあって、その一生を正視するに堪えないような気がしていたからであった。
この戦争中、文士は未亡人の恋愛を書くことを禁じられていた。
戦争未亡人を挑発堕落させてはいけないという軍人政治家の魂胆で彼女達に使徒の余生を送らせようと欲していたのであろう。
軍人達の悪徳に対する理解力は敏感であって、彼等は女心の変り易さを知らなかったわけではなく、知りすぎていたので、こういう禁止項目を案出に及んだまでであった。
いったいが日本の武人は古来婦女子の心情を知らないと言われているが、之《これ》は皮相の見解で、彼等の案出した武士道という武骨千万な法則は人間の弱点に対する防壁がその最大の意味であった。
武士は仇討のために草の根を分け乞食となっても足跡を追いまくらねばならないというのであるが、真に復讐の情熱をもって仇敵の足跡を追いつめた忠臣孝子があったであろうか。
彼等の知っていたのは仇討の法則と法則に規定された名誉だけで、元来日本人は最も憎悪心の少い又永続しない国民であり、昨日の敵は今日の友という楽天性が実際の偽らぬ心情であろう。
昨日の敵と妥協否|肝胆《かんたん》相照すのは日常茶飯事であり、仇敵なるが故に一そう肝胆相照らし、忽《たちま》ち二君に仕えたがるし、昨日の敵にも仕えたがる。
生きて捕虜の恥を受けるべからず、というが、こういう規定がないと日本人を戦闘にかりたてるのは不可能なので、我々は規約に従順であるが、我々の偽らぬ心情は規約と逆なものである。
日本戦史は武士道の戦史よりも権謀術数の戦史であり、歴史の証明にまつよりも自我の本心を見つめることによって歴史のカラクリを知り得るであろう。
今日の軍人政治家が未亡人の恋愛に就《つ》いて執筆を禁じた如く、古《いにしえ》の武人は武士道によって自らの又部下達の弱点を抑える必要があった。
小林秀雄は政治家のタイプを、独創をもたずただ管理し支配する人種と称しているが、必ずしもそうではないようだ。
政治家の大多数は常にそうであるけれども、少数の天才は管理や支配の方法に独創をもち、それが凡庸《ぼんよう》な政治家の規範となって個々の時代、個々の政治を貫く一つの歴史の形で巨大な生き者の意志を示している。
政治の場合に於て、歴史は個をつなぎ合せたものでなく、個を没入せしめた別個の巨大な生物となって誕生し、歴史の姿に於て政治も亦《また》巨大な独創を行っているのである。
この戦争をやった者は誰であるか、東条であり軍部であるか。
そうでもあるが、然し又、日本を貫く巨大な生物、歴史のぬきさしならぬ意志であったに相違ない。
日本人は歴史の前ではただ運命に従順な子供であったにすぎない。
政治家によし独創はなくとも、政治は歴史の姿に於て独創をもち、意慾をもち、やむべからざる歩調をもって大海の波の如くに歩いて行く。
何人が武士道を案出したか。
之も亦歴史の独創、又は嗅覚であったであろう。
歴史は常に人間を嗅ぎだしている。
そして武士道は人性や本能に対する禁止条項である為に非人間的反人性的なものであるが、その人性や本能に対する洞察の結果である点に於ては全く人間的なものである。
私は天皇制に就ても、極めて日本的な(従って或いは独創的な)政治的作品を見るのである。
天皇制は天皇によって生みだされたものではない。
天皇は時に自ら陰謀を起したこともあるけれども、概して何もしておらず、その陰謀は常に成功のためしがなく、島流しとなったり、山奥へ逃げたり、そして結局常に政治的理由によってその存立を認められてきた。
社会的に忘れた時にすら政治的に担《かつ》ぎだされてくるのであって、その存立の政治的理由はいわば政治家達の嗅覚によるもので、彼等は日本人の性癖を洞察し、その性癖の中に天皇制を発見していた。
それは天皇家に限るものではない。
代り得るものならば、孔子家でも釈迦《しゃか》家でもレーニン家でも構わなかった。
ただ代り得なかっただけである。
すくなくとも日本の政治家達(貴族や武士)は自己の永遠の隆盛(それは永遠ではなかったが、彼等は永遠を夢みたであろう)を約束する手段として絶対君主の必要を嗅ぎつけていた。
平安時代の藤原氏は天皇の擁立を自分勝手にやりながら、自分が天皇の下位であるのを疑りもしなかったし、迷惑にも思っていなかった。
天皇の存在によって御家騒動の処理をやり、弟は兄をやりこめ、兄は父をやっつける。
彼等は本能的な実質主義者であり、自分の一生が愉《たの》しければ良かったし、そのくせ朝儀を盛大にして天皇を拝賀する奇妙な形式が大好きで、満足していた。
天皇を拝むことが、自分自身の威厳を示し、又、自ら威厳を感じる手段でもあったのである。
我々にとっては実際馬鹿げたことだ。
我々は靖国神社の下を電車が曲るたびに頭を下げさせられる馬鹿らしさには閉口したが、或種の人々にとっては、そうすることによってしか自分を感じることが出来ないので、我々は靖国神社に就てはその馬鹿らしさを笑うけれども、外の事柄に就て、同じような馬鹿げたことを自分自身でやっている。
そして自分の馬鹿らしさには気づかないだけのことだ。
宮本武蔵は一乗寺下り松の果し場へ急ぐ途中、八幡様の前を通りかかって思わず拝みかけて思いとどまったというが、吾神仏をたのまずという彼の教訓は、この自らの性癖に発し、又向けられた悔恨深い言葉であり、我々は自発的にはずいぶん馬鹿げたものを拝み、ただそれを意識しないというだけのことだ。
道学先生は教壇で先ず書物をおしいただくが、彼はそのことに自分の威厳と自分自身の存在すらも感じているのであろう。
そして我々も何かにつけて似たことをやっている。
日本人の如く権謀術数を事とする国民には権謀術数のためにも大義名分のためにも天皇が必要で、個々の政治家は必ずしもその必要を感じていなくとも、歴史的な嗅覚に於て彼等はその必要を感じるよりも自らの居る現実を疑ることがなかったのだ。
秀吉は聚楽《じゅらく》に行幸を仰いで自ら盛儀に泣いていたが、自分の威厳をそれによって感じると同時に、宇宙の神をそこに見ていた。
これは秀吉の場合であって、他の政治家の場合ではないが、権謀術数がたとえば悪魔の手段にしても、悪魔が幼児の如くに神を拝むことも必ずしも不思議ではない。
どのような矛盾も有り得るのである。
要するに天皇制というものも武士道と同種のもので、女心は変り易いから「節婦は二夫に見《まみ》えず」という、禁止自体は非人間的、反人性的であるけれども、洞察の真理に於て人間的であることと同様に、天皇制自体は真理ではなく、又自然でもないが、そこに至る歴史的な発見や洞察に於て軽々しく否定しがたい深刻な意味を含んでおり、ただ表面的な真理や自然法則だけでは割り切れない。
まったく美しいものを美しいままで終らせたいなどと希《ねが》うことは小さな人情で、私の姪の場合にしたところで、自殺などせず生きぬきそして地獄に堕《お》ちて暗黒の曠野《こうや》をさまようことを希うべきであるかも知れぬ。
現に私自身が自分に課した文学の道とはかかる曠野の流浪であるが、それにも拘《かかわ》らず美しいものを美しいままで終らせたいという小さな希いを消し去るわけにも行かぬ。
未完の美は美ではない。
その当然堕ちるべき地獄での遍歴に淪落《りんらく》自体が美でありうる時に始めて美とよびうるのかも知れないが、二十の処女をわざわざ六十の老醜の姿の上で常に見つめなければならぬのか。
これは私には分らない。
私は二十の美女を好む。
死んでしまえば身も蓋《ふた》もないというが、果してどういうものであろうか。
敗戦して、結局気の每なのは戦歿した英霊達だ、という考え方も私は素直に肯定することができない。
けれども、六十すぎた将軍達が尚《なお》生に恋々として法廷にひかれることを思うと、何が人生の魅力であるか、私には皆目分らず、然し恐らく私自身も、もしも私が六十の将軍であったなら矢張り生に恋々として法廷にひかれるであろうと想像せざるを得ないので、私は生という奇怪な力にただ茫然たるばかりである。
私は二十の美女を好むが、老将軍も亦二十の美女を好んでいるのか。
そして戦歿の英霊が気の每なのも二十の美女を好む意味に於てであるか。
そのように姿の明確なものなら、私は安心することもできるし、そこから一途《いちず》に二十の美女を追っかける信念すらも持ちうるのだが、生きることは、もっとわけの分らぬものだ。
私は血を見ることが非常に嫌いで、いつか私の眼前で自動車が衝突したとき、私はクルリと振向いて逃げだしていた。
けれども、私は偉大な破壊が好きであった。
私は爆弾や焼夷弾《しょういだん》に戦《おのの》きながら、狂暴な破壊に劇《はげ》しく亢奮《こうふん》していたが、それにも拘らず、このときほど人間を愛しなつかしんでいた時はないような思いがする。