法国总统萨科齐2011年新年致辞原文

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法国总统萨科齐2010年农历虎年春节贺词

法国总统萨科齐2010年农历虎年春节贺词

法国总统萨科齐2010年农历虎年春节贺词Mesdames et Messieurs les Ministres,Monsieur le Premier ministre,Mesdames et Messieurs les Parlementaires(诸位议员),Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs(诸位大使),Mes chers amis,Je suis très heureux de vous recevoir au Palais de l’Élysée(很高兴在爱丽舍宫接待诸位)pour célébrer le Nouvel An du calendrier lunaire(欢庆农历新年), cette fête du Thêt (越南人新年)ou fête du printemps, qui marque le début de l’année du Tigre de Métal(庚寅金虎年).J’ai voulu adresser mes vœux(表示祝愿)àtoutes les populations qui célèbrent cette fête, dans de nombreux pays d’Asie, mais aussi en France, oùde nombreux Français d’origine asiatique (亚裔法国人)l'ont célébrée en famille(阖家欢度).Je sais que cette fête est placée sous le signe du respect des anc êtres et du renouveau(尊重祖先,崇尚复兴). Par sa symbolique, cette célébration est l’occasion pour la France de rappeler les liens profonds que nous avons tissés au cours de notre histoire avec les pays et les communautés asiatiques(各个亚洲族群). C’est aussi pour nous le moment de renouveler notre engagement(重申我们的决心)àrenforcer ces liens pour l’avenir.Jamais les relations que notre pays entretient avec les pays asiatiques n’ont étéaussi nombreuses et aussi riches(我国与亚洲各国之间的关系之多、其内容之丰富均属空前).Depuis mon élection, je me suis rendu en Chine àtrois reprises(三度访华). Le Premier ministre s’y est également rendu en décembre dernier et j’accueillerai cette année le Président HU Jintao pour une visite d’Etat(国事访问)et je me rendrai au mois d’avril àl’ouverture de l’exposition universelle de Shanghai(出席上海世博会开幕式)oùj’ai souhaitéque la France, àtravers son pavillon(展馆), soit brillamment représentée(得以精彩地展现). J’ajoute les innombrables visites d’un certain nombre de grands amis de la Chine(中国的挚友), dont Jean-Pierre RAFFARIN(拉法兰). Tous ces échanges sont très fructueux(所有这些交往都富有成效).Le pavillon français symbolisera la force de nos liens avec le peuple chinois(连结法中两国人民纽带的强有力的象征). Ce pavillon français de Shanghai incarnera le message que la France adresse au monde entier(将体现法兰西向全世界传递的信息): la moderniténe doit plus être le règne de l’éphémère(如今,现代化不应是昙花一现的短暂现象), mais l’engagement àporter un développement durable(而是谋求持续发展的决心)et je suis sûr que pour la Chine, l’exposition universelle de Shanghai sera un succès comme l’ont étéces merveilleux Jeux olympiques(如同美轮美奂的上届夏季奥林匹克运动会一样取得成功). Je n’oublierai jamais la cérémonie d’ouverture qui fut pour moi une grande joie (永远忘不了开幕式给我带来的巨大喜悦)et une source d’admiration pour la capacitédu peuple chinois àorganiser un évènement àdimension planétaire(倾佩中国人民举办全球性盛事的能力).Le monde a besoin d’une Chine engagée dans la voie du développement durable(世界需要一个走持续发展之路的中国). Le monde a besoin que la Chine assume ses responsabilités internationales(需要中国承担其国际责任). La France présidant le G20 et le G8(20国集团和8国集团峰会)l’année prochaine, nous aurons l’occasion de travailler avec la Chine sur de nombreux projets d’avenir(为许多未来计划共同努力), et je m’en réjouis.Mais il n’y a pas que les relations que nous avons avec la Chine en Asie(就亚洲而言,法国的对外关系不限于同中国的关系), il y a également les relations avec le Vietnam(还有与越南的关系), oùFrançois FILLON(菲永)s’est rendu en novembre dernier, un an après que j’ai reçu le Premier ministre vietnamien. Je pense au Cambodge(我想到柬埔寨), dont j’ai reçu le Premier ministre, lors de la célébration du 14 juillet dernier(去年7月14日法国国庆庆典). Je pense au Laos(我想到老挝), oùJean-LouisBORLOO(法国执政党人民运动联盟副主席、国务部长让-路易·博尔洛)s’est rendu cet automne et àSingapour(我想到新加坡), dont j’ai reçu le Premier ministre qui est un grand ami de la France.2010 sera une année décisive pour le renforcement des liens entre la France et l’Asie(对于加强法亚关系,是具有决定性意义的一年). Je m’y emploierai(为此而努力), au-delàde mon prochain voyage en Chine, notamment cet automne, en octobre au sommet de l’ASEM(亚欧首脑会晤)àBruxelles, ainsi qu’en novembre au sommet du G20 àSéoul(首尔20国集团峰会), et également par une nouvelle visite en Inde (访问印度)parce que l’Inde est, bien sûr, une puissance asiatique(亚洲强国).Ces liens entre la France et l’Asie, ils se constituent aussi par les milliers de fils invisibles qui relient les Français d’origine asiatique àleur famille et àleurs terres ancestrales(与家庭和故土的千丝万缕的无形联系). V ous représentez aujourd’hui les communautés asiatiques de France, vous avez souvent conservédes liens forts avec vos proches restés en Asie(与留在亚洲的亲人保持着密切联系). C’est un atout qui doit être davantage mis àprofit pour tisser une nouvelle proximitéentre la France et l’Asie(乃是值得进一步开发、以构建法亚新的亲近关系的一大优势).Ces cérémonies du Nouvel An sont importantes pour notre paysparce que la communautéasiatique joue un grand rôle dans notre Histoire, dans notre identité, dans notre pays(对于我们的历史、特性和国家都发挥了重大作用).Au siècle dernier, différentes générations d’immigrés venus d’Asie(来自亚洲的一代又一代移民)ont apportéun dynamisme et une volontéde construire un nouvel avenir avec nous(带来了朝气蓬勃的活力和与我们一起共建未来的意志). En vous appropriant les valeurs de notre République, par l’école, par le travail(通过上学和工作逐渐吸纳了我们共和国的价值观念), vous êtes, mes chers amis, devenus les modèles d’une intégration réussie(成为成功融入的典范).V ous qui êtes Français venus d’Asie, ou dont les parents sont n és en Asie, vous faites partie des forces vives de notre pays(成为我们国家有生力量的组成部分). Chacun dans votre domaine, vous incarnez la valeur travail(你们每个人在各自的领域都体现了劳动的价值)qui m’est chère(我崇尚这一价值)et dont la réhabilitation est la condition d’une intégration pleinement réussie(重新弘扬劳动价值是圆满实现融入的条件). Innombrables sont mes amis asiatiques en France devenus Français(在法加入法国国籍的亚裔朋友不计其数)et je dois confesser(我应该坦率承认)mon admiration pour la capacitédont vous faites preuve, chaque jour, àvous intégrer, àêtre aimés et appréciés de la communauténationale que vous rejoignez(钦佩你们每天显示的努力融入、赢得法国民族爱戴和赞赏的能力). Mon admiration pour votre réussite aussi, dont de nombreuses familles peuvent témoigner(同时钦佩你们所取得的成就,众多家庭可为此提供佐证). Je dois confesser que si je m’étais moi-même retrouvéau Cambodge, au Vietnam, en Chine(假设我本人先前来到了柬埔寨、越南或中国), il n'est pas évident que j’aurai su en quelques années(不见得能在短短的几年内)maîtriser la langue(掌握当地语言), maîtriser les us et les coutumes(入乡随俗)et réussir (取得成功)comme tant de nos compatriotes l'ont fait(可是我们的许多同胞却做到这一点). Je dois vous dire que la communauténationale vous apprécie, vous respecte, admire vos parcours de réussite(成功的经历), votre courage(勇气), la façon dont vous avez reconstituévos familles et pour certains d’entre vous, -je pense notamment aux Cambodgiens-, après des drames considérables(以及你们中间的一些人遭遇浩劫后想方设法重组家庭的过程,我指的主要是柬埔寨人).Je veux saluer aussi l'apport culturel de l’Asie àla culture française(我谨对亚洲文化为法兰西文化作出的贡献表示敬意).Je pense àla figure d'un grand romancier et essayiste français (小说家和评论家), l'académicien François CHENG(法兰西学院院士程抱一), arrivéen France à20 ans, en 1949, et qui n'a depuis cesséd'œuvrer pour le partage des cultures française etchinoise(孜孜不倦地致力于法中文化的交融).Je voudrais dire que ces liens très forts entre la France et l’Asie ne signifient pas que nous sommes d’accord sur tout(法国和亚洲之间存在这些强有力的联系,但并不意味着我们对所有事物的看法都一致). Il peut y avoir des points de discussion(需要商讨的议题), -et l’ambassadeur de Chine le sait très bien-, mais il y a la conviction qui est la nôtre(我们法国坚定的认知), ici en France. La conviction qu’il n’y a qu’une seule Chine, conviction portée depuis le général de GAULLE qui, en 1964, a reconnu une Chine(自从1964年戴高乐将军承认一个中国以来,我们始终确信只有一个中国). La conviction que l’Asie représente le dynamisme du monde et de la planète au XXIe siècle(代表了21世纪世界的活力). La conviction que la gouvernance mondiale(全球治理)doit changer et doit faire une plus grande place àl’Asie(更加重视亚洲). Certes la Chine est membre permanent du Conseil de sécurité(安理会常任理事国)et a le droit de veto(拥有否决权), mais qui peut penser (谁能想象)que l’Inde avec son milliard d’habitants et la puissance potentielle(潜在实力)qu’elle représente peut ne pas être membre permanent du Conseil de sécurité? C’est une folie, et, de ce point de vue, le G20 joue un rôle considérable.Je veux redire aux autorités chinoises combien nous avonsbesoin d’elles pour réfléchir, 60 ans après Bretton Woods(多么需要在布雷顿森林协议六十年后筹划), àun nouvel ordre monétaire international(新的国际货币秩序)oùil ne s’agit pas pour les uns de donner des leçons aux autres(一些人教训他人), mais de comprendre comment fonctionne le monde d’aujourd’hui avec la monnaie chinoise qui est devenue une grande monnaie du monde(人民币业已成为世界上的一大货币); de voir comment on peut profiter du dynamisme économique extraordinaire de l’Asie(非同寻常的亚洲经济活力); de mesurer combien nous avons également besoin des puissances asiatiques pour stabiliser le monde face àdes crises(面对种种危机,稳定世界)comme celle de l’Iran qui s’entête dans sa volonté(顽固坚持)de se doter de l’arme atomique (拥有原子武器).Bref, 2010 sera une année oùle dialogue entre la France et l’ensemble de l’Asie sera riche, important, décisif même(内容丰富、意义重大、甚至能起决定性作用的对话)au début de ce nouveau siècle pour organiser la nouvelle gouvernance mondiale.Et vous, chers amis, chers compatriotes d’origine asiatique, ne reniez pas vos origines, votre culture, vos racines, vos liens(不忘自己的源头、文化、根基和关系)car c'est autant de fils entre le France et l'Asie dont nous avons besoin(也是维系法国和亚洲之间联系的条条纽带). Soyez assurés(请相信)que la France estheureuse et fière de vous compter sur notre territoire et de vous avoir comme compatriotes(我们法兰西欢迎在其国土上有你们这些同胞,并为此感到自豪).Bonne année àtous(祝大家新年快乐). Grâce àvous, on peut dire bonne année même au mois de février ! (多亏你们,我们竟然还可以在公历二月拜年!)V oilàun apport symbolique de l'Asie àla culture française !(这是亚洲对法兰西文化贡献的又一象征!)。

萨科齐 演讲

萨科齐 演讲

Le peuple français a fait son choix.法兰西人民今天做出了他们的最终选择。

Je vous demande d'écouter ce que j'ai à vous dire. J'ai beaucoup réfléchi. Et nous parlons de la France. La France a un nouveau président de la République. C'est un choix démocratique républicain. François Hollande est le président de la France. Et il doit être respecté. J'ai beaucoup souffert que l'institution que je représentais n’ait pas été respectée, Ne donnons pas un mauvais exemple. Nous aimons la France. Je ne serai jamais comme ceux qui nous ont combattu. Nous aimons notre pays.恳请你们认真听我说的话。

我思考了很多。

今天我们只谈法国。

法国选出了一位新总统。

这是一次民主共和的选择。

奥朗德现在成为了法国的总统,因此他应当受尊敬。

我曾经在执政时遭受过很多不尊重。

你们千万不要重蹈覆辙。

我们深爱着法国。

我绝不会像那些打败我们的人一样。

我们深爱着我们的祖国。

Je viens de l’avoir au téléphone et je veux lui souhaiter bonne chance au milieu de ces épreuves. Ça sera difficile, mais je souhaite de tout coeur que la France, notre pays qui nous rassemble, réussisse à traverser ces épreuves car il y a quelques chose de beaucoup plus grand que nous. C’est notre pays, c’est notre patrie. C’est la France. Nous devons ce soir penser exclu sivement à la grandeur de la France et au bonheure des français. C’est notre mission. C’est notre rôle. C’est notre idéal. Je veux remercier tous les français pour l’honneur qu’ils m’ont fait de m’avoir chois i pour présider notre pays pendant cinq ans. Jam ais jen'oublierai cet honneur.我刚与奥朗德通了电话。

法语:萨科齐总统就职演说

法语:萨科齐总统就职演说

法语:萨科齐总统就职演说Allocution de M. Nicolas SARKOZY, Président de la République, à l'occasion de la cérémonie d'installation Mesdames et Messieurs,En ce jour où je prends officiellement mes fonctions de Président de la République française, je pense à la France, ce vieux pays qui a traversé tant d'épreuves et qui s'est toujours relevé, qui a toujours parlé pour tous les hommes et que j'ai désormais la lourde tâche de représenter aux yeux du m onde.Je pense à tous les Présidents de la Ve République qui m'ont précédé.Je pense au Général De Gaulle qui sauva deux fois la République, qui rendit à la France sa souveraineté et à l'Etat sa dignité et son autorité.Je pense à Georges Pompidou et à Valéry Giscard d'Estaing qui, chacun à leur manière, firent tant pour que la France entrât de plain-pied dans la modernité.Je pense à François Mitterrand, qui sut préserver les institutions et incarner l'alternance politique à un moment où elle devenait nécessaire pour que la République soit à tous les Français.Je pense à Jacques Chirac, qui pendant douze ans a œuvré pour la paix et fait rayonner dans le monde les valeurs universelles de la France. Je pense au rôle qui a été le sien pour faire prendre consci ence à tous les hommes de l'imminence du désastre écologique et de la responsabilité de chacun d'entre eux envers les générations à venir.Mais en cet instant si solennel, ma pensée va d'abord au peuple français qui est un grand peuple, qui a une grande hi stoireet qui s'est levé pour dire sa foi en la démocratie, pour dire qu'il ne voulait plus subir. Je pense au peuple français qui a toujours su surmonter les épreuves avec courage et trouver en lui la force de transformer le monde.Je pense avec émotion àcette attente, à cette espérance, à ce besoin de croire à un avenir meilleur qui se sont exprimés si fortement durant la campagne qui vient de s'achever.Je pense avec gravité au mandat que le peuple français m'a confié et à cette exigence si forte qu'il porte en lui et que je n'ai pas le droit de décevoir.Exigence de rassembler les Français parce que la France n'est forte que lorsqu'elle est unie et qu'aujourd'hui elle a besoin d'être forte pour relever les défis auxquels elle est confrontée.Exigence de respecter la parole donnée et de tenir les engagements parce que jamais la confiance n'a été aussi ébranlée, aussi fragile. Exigence morale parce que jamais la crise des valeurs n'a été aussi profonde, parce que jamais le besoin de retrouver des repères n'a été aussi fort.Exigence de réhabiliter les valeurs du travail, de l'effort, du mérite, du respect, parce que ces valeurs sont le fondement de la dignité de la personne humaine et la condition du progrès social.Exigence de tolérance et d'ouverture parc e que jamais l'intolérance et le sectarisme n'ont été aussi destructeurs, parce que jamais il n'a été aussi nécessaire que toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté mettent en commun leurs talents, leurs intelligences, leurs idées pour imaginer l'avenir.Exigence de changement parce que jamais l'immobilisme n'a été aussi dangereux pour la France que dans ce monde en pleine mutation où chacun s'efforce de changer plus vite que les autres, où tout retard peut être fatal et devient vite irrattrapab le.Exigence de sécurité et de protection parce qu'il n'a jamais été aussi nécessaire de lutter contre la peur de l'avenir et contre ce sentiment de vulnérabilité qui découragent l'initiative et la prise de risque.Exigence d'ordre et d'autorité parce nous avons trop cédé au désordre et à la violence, qui sont d'abord préjudiciables aux plus vulnérables et aux plus humbles.Exigence de résultat parce que les Français en ont assez que dans leur vie quotidienne rien ne s'améliore jamais, parce que les Françai s en ont assez que leur vie soit toujours plus lourde, toujours plus dure, parce que les Français en ont assez des sacrifices qu'on leur impose sans aucun résultat.Exigence de justice parce que depuis bien longtemps autant de Français n'ont pas éprouvé un sentiment aussi fort d'injustice, ni le sentiment que les sacrifices n'étaient pas équitablement répartis, ni que les droits n'étaient pas égaux pour tous.Exigence de rompre avec les comportements du passé, les habitudes de pensée et le conformisme intel lectuel parce que jamais les problèmes à résoudre n'ont été aussi inédits.Le peuple m'a confié un mandat. Je le remplirai. Je le remplirai scrupuleusement, avec la volonté d'être digne de la confiance que m'ont manifesté les Français.Je défendrai l'indépendance et l'identité de la France.Je veillerai au respect de l'autorité de l'Etat et à son impartialité.Je m'efforcerai de construire une République fondée sur des droits réels et une démocratie irréprochable.Je me battrai pour une Europe qui protège, pour l'union de la Méditerranée et pour le développement de l'Afrique.Je ferai de la défense des droits de l'homme et de la luttecontre le réchauffement climatique les priorités de l'action diplomatique de la France dans le monde.La tâche sera difficile et elle devra s'inscrire dans la durée.Chacun d'entre vous à la place qui est la sienne dans l'Etat et chaque citoyen à celle qui est la sienne dans la société ont vocation à y contribuer.Je veux dire ma conviction qu'au service de la France il n'y a pas de camp. Il n'y a que les bonnes volontés de ceux qui aiment leur pays. Il n'y a que les compétences, les idées et les convictions de ceux qui sont animés par la passion de l'intérêt général.A tous ceux qui veulent servir leur pays, je dis que je suis prêt à travailler avec eux et que je ne leur demanderai pas de renier leurs convictions, de trahir leurs amitiés et d'oublier leur histoire.A eux de décider, en leur âme et conscience d'hommes libres, comment ils veulent servir la France.Le 6 mai il n'y a eu qu'une seule victoire, celle de la France qui ne veut pas mourir, qui veut l'ordre mais qui veut aussi le mouvement, qui veut le progrès mais qui veut la fraternité, qui veut l'efficacité mais qui veut la justice, qui veut l'identité mais qui veut l'ouverture.Le 6 mai il n'y a eu qu'un seul vainqueur, le peuple français qui ne veut pas renoncer, qui ne veut pas se laisser enfermer dans l'immobilisme et dans le conservatisme, qui ne veut plus que l'on décide à sa place, que l'on pense à sa place.Eh b ien, à cette France qui veut continuer à vivre, à ce peuple qui ne veut pas renoncer, qui méritent notre amour et notre respect, je veux dire ma détermination à ne pas les décevoir.Vive la République !Vive la France !女士们,先生们:今天,我将正式履行我作为法兰西共和国总统的职责,此刻,我思考着法国,这个古老的国家久经磨难,但总是能够重新站立,她一直是所有人的代表,而我将从此在所有人面前,承担起这个艰巨的任务。

欧洲各国领导人发表新年贺词

欧洲各国领导人发表新年贺词

欧洲各国领导人发表新年贺词新年之际,欧洲各国领导人纷纷发表新年贺词,总结过去的一年,展望全新的2011年。

刚刚接任欧盟轮值主席国的匈牙利总统施米特在元旦来临之际通过电视发表新年贺词说:「从1月1日起的半年内,改善我们自己和亿万人生活的重任落在匈牙利的肩上。

」他说,担任欧盟轮值主席国对国家和民族是一个巨大的机遇,如果能牢牢把握这一机遇,国家就能赢得威望。

法国总统萨科齐在元旦前夜发表了简短的新年贺词。

他说,法国在过去的一年里通过积极努力,将欧洲债务危机对法国的影响降到最低,并成功进行了退休制度等多项改革。

在未来的一年里,随着经济的恢复,法国将继续推动积极有效的改革,继续捍卫欧元的地位和欧洲一体化建设,「因为欧洲是法国的未来和价值所在」。

德国总理默克尔在新年贺词中充分肯定了德国经济在过去一年中取得的成就。

她认为,德国在经济危机之后已走上了良好的发展道路,走出这场危机后甚至会变得更加强大。

展望新的一年,默克尔说:「我们要让更多的人实现就业,国家财政更加有序,同时政府希望卫生护理系统、移民融合和教育体制的改革能取得积极进展。

」意大利总统纳波利塔诺说,年青一代在未来发展中遇到的问题也是意大利在未来发展中将要遇到的问题。

他表示,意大利必须致力于减少本国高额的公共债务,保证青年人的未来不受其影响,「我们不能将重担丢在未来几代人的肩上,如果我们无法为年轻人开辟新的就业机会、拥有体面生活的机会、获得社会认同的机会,那么不仅仅是他们、整个意大利在未来的竞争中都将落败。

」希腊总理帕潘德里欧在新年贺词中表示,新的一年将是希腊经济衰退的最后一年,从2011年年底开始,希腊经济将开始恢复增长。

他说:「如果大家能够团结协作,继续2010年开始的改革,2012年希腊一定能重回增长之路,到2013年我们就可以将导致现有危机的所有失误全部抛在身后。

」芬兰总统塔里娅·哈洛宁则在1日发表的新年贺词中强调,芬兰将继续置身于军事联盟──北约之外。

萨科齐:我必须成为总统

萨科齐:我必须成为总统

萨科齐:我必须成为总统萨科齐,1955年1月28日出生在法国巴黎一个移民家庭。

他的祖父是希腊犹太人,父亲是匈牙利人,母亲则是法国人。

他的名字带有明显的外国人的特征,这使他从小就遭受到歧视和嘲笑。

十岁那年的一天,他心爱的山地车,被当地的几个孩子摔得伤痕累累,他委屈地向父亲哭诉:“他们总是一起来欺负我,而我从来都是一个人,他们说我是外来的小崽子!”“外来的小崽子?这又怎样,没权利骑山地车吗?不!别说骑山地车,就是总统也一样可以当!”父亲大声地说。

那天晚上,他在自己的日记本里写下这样一句话:“我不是想成为总统,我必须成为总统。

”萨科齐后来回忆说,童年时的不幸遭遇对他今后的人生产生了重大影响,他很小的时候就培养起独立和自强的性格,希望证明自己能力的欲望十分强烈。

萨科齐在学校里的成绩十分出色,曾先后在巴黎第十大学和巴黎政治学院学习,获法律硕士学位,毕业后成为一名律师。

后来法国爆发学生运动,萨科齐加入了右翼阵营,结识了倡导戴高乐主义、正在法国升起的政治明星雅克·希拉克,成为希拉克的得力助手。

在2007年5月6日举行的法国总统选举第二轮投票中,萨科齐胜出,当选新一任法国总统。

谁能想到,萨科齐就是当年那个在日记本里写下“我必须成为总统”的孩子呢?素材解读:苦难是一种财富,经历过苦难的人生才是完整的。

当苦难来临时,一定要积极面对,保持冷静和忍耐的态度,然后勇于进取,把苦难当作自己奋进的动力,使自己的人生更辉煌璀璨积极向上的人生态度漫漫人生路,有多少花开花谢,草青草黄,我们都要坦然面对。

有人曾经说过:“心态决定一切。

”是的,心态的好坏决定着人生的命运。

拥有健康的心态,我们才能更好地面对生活,才能收到意想不到的生活的馈赠。

众所周知,曹雪芹先生笔下的林黛玉,年轻貌美,满腹才华。

然而上天却大大地打击了这女子一番。

她的家庭破裂,命运多舛,年少的不幸经历使她养成了多愁善感的性格。

她怀着一种极度悲观的心态,去看待生活,去看待自己的人生,最终因忧愁呕血而香消玉损。

Discours Sarkozy 2011 法国总统萨科齐2011年12月1日的讲话全文

Discours Sarkozy 2011 法国总统萨科齐2011年12月1日的讲话全文

DISCOURS -- jeudi 1er décembre 2011Madame et Messieurs les Ministres,Mesdames et Messieurs les Parlementaires,Monsieur le Maire de Toulon, cher Hubert,Mes chers concitoyens,Il y a trois ans, le 25 septembre 2008, au pire moment de la tourmente financière qui allait plonger l'économie mondiale dans la plus grande crise depuis la Deuxième Guerre mondiale, c'est dans cette même salle que je me suis adressé aux Français.Je n'ai pas écouté ceux qui me conseillaient de ne rien dire de peur qu'en disant la vérité, on créât la panique. J'avais la conviction que pour sauver la confiance, pour éviter la peur, il fallait au contraire dire la vérité aux Français.Cette vérité, les Français étaient prêts à l'entendre.Leur dire la vérité, c'était leur dire que la France ne pouvait pas rester àl'abri d'une crise planétaire.C'était leur dire que cette crise était grave, qu'elle allait durer, qu'elle aurait des conséquences sur la croissance, sur le chômage, sur le pouvoir d'achat.Leur dire la vérité, c'était leur dire que tout le système bancaire était menacé, que leurs économies déposées dans les banques étaient menacées mais que nous ne laisserions aucune banque faire faillite, que nous ne permettrions pas qu'un seul Français perdît un seul centime de ses dépôts.Pas une seule banque n'a fermé ses portes, pas un seul centime de dépôt n'a étéperdu grâce au plan de sauvetage bancaire et aux garanties apportées par l'État.Ce ne sont pas les banquiers qui ont été secourus.Ce ne sont pas les actionnaires des banques qui ont été protégés.Ce sont les économies des Français qui ont été sauvées ainsi que leurs emplois car la faillite d'une banque aurait entraîné celle de toutes les autres et c'est l'économie tout entière qui, privée de crédit, se serait effondrée.Et cela n'a pas coûté un centime au contribuable.Dire la véritéaux Français, c'était leur dire que l'État ne pouvait pas indéfiniment financer ses dépenses courantes et ses dépenses de solidarité par l'emprunt, parce qu'un jour, il faut payer ses dettes.Dire la vérité aux Français, c'était leur dire que la crise était une crise structurelle qui nécessitait des réponses structurelles, qu'elle appelait àaccélérer le rythme des réformes, non pas à l'arrêter ou à le ralentir.Dire la véritéaux Français, c'était leur dire que pour sortir de la crise, il faudrait travailler davantage et non pas moins.Je sais que la vie d'un grand nombre de Français est plus difficile, aujourd'hui, après trois ans de crise.Je sais que malgré toutes les mesures qui ont été prises, beaucoup de Français ont souffert et continuent de souffrir.Chacun a dû faire des efforts, chacun a dû faire des sacrifices.Mais prenons le temps de regarder autour de nous, dans quelle situation se trouvent les pays européens qui n'ont pas pris à temps la mesure de la crise, qui n'ont pas fait àtemps les efforts nécessaires. Ils ont été obligés de baisser les salaires et les retraites et d'augmenter massivement les impôts.En 2008, j'ai dit que le capitalisme devait être refondé. J'ai dit qu'il fallait moraliser la finance.Le G20 que la France avait voulu, contribua àsauver la confiance qui se trouvait partout ébranlée.On peut toujours déplorer qu'il ne soit pas allé assez vite ou assez loin. Mais si nous regardons d'oùnous venons et ce qui a étéaccompli depuis trois ans, c'est une véritable révolution qui a commencé : pour les rémunérations des traders, pour les paradis fiscaux, pour les banques, pour les marchés de matières premières, rien ne sera plus comme avant.En sept embre 2008, ici, à Toulon, au cœur de la tourmente, j'avais tracé une perspective : celle d'un capitalisme de production, d'une mondialisation régulée, d'une finance encadrée, d'un développement durable, d'un nouveau rôle pour l'État dans l'économie, d'une nouvelle gouvernance européenne et mondiale.Au-delà de l'urgence à laquelle le gouvernement de François Fillon a dû, avec courage et une détermination auxquels je veux rendre hommage, faire face jour après jour, pour protéger les Français, la politique de la France s'est résolument inscrite depuis quatre ans dans cette perspective. Pas un jour, je n'ai renoncéàun seul de ces objectifs.* * *Mais aujourd'hui, la peur est revenue.Cette peur qui détruit la confiance.Cette peur qui paralyse les consommateurs, qui empêche l'investisseur d'investir, l'entrepreneur d'entreprendre, le patron d'embaucher, le banquier de prêter.Cette peur porte un nom : c'est la peur pour la France de perdre la maîtrise de son destin.La seule façon de conjurer cette peur, c'est de dire la vérité.La vérité, c'est que la crise n'est pas finie et qu'il ne peut pas y avoir de projet politique qui ne procède d'un diagnostic de la crise et de son ampleur. Nier la crise, c'est s'interdire toute perspective d'avenir.Ce que l'on appelle la crise de la dette souveraine qui frappe l'Europe de plein fouet, c'est la même crise qui se poursuit. C'est la crise de la dette privée qui se prolonge en crise de la dette publique. C'est la même crise, qui après avoir frappé les banques, frappe les États.Cette crise frappe tous les grands pays développés, quelles qu'aient été les majorités de gauche ou de droite qui les ont gouvernés et les politiques qu'elles ont menées au cours des dernières décennies.Il faut chercher les causes communes qui ont conduit le monde dans la situation où il se trouve aujourd'hui.C'est dans l'instauration, à partir de la fin des années 70, d'une mondialisation sans règle autre que celles qui garantissaient la liberté du commerce que se trouve l'origine des difficultés actuelles.A la fin des années 70, par une sorte de retour du balancier, l'idéologie du laisser-faire a triomphé au point de faire oublier au monde toutes les leçons qui avaient été tirées de la Grande Dépression des années 30. La globalisation financière s'est installée pour compenser artificiellement les ravages que la mondialisation sans règle provoquait dans les économies des pays développés.C'était nécessaire pour que les excédents des uns puissent financer les déficits des autres.C'était nécessaire pour que l'endettement puisse compenser la baisse inacceptable du niveau de vie des ménages dans les pays développés.C'était nécessaire pour financer un modèle social qui croulait sous les déficits.C'était inéluctable pour que le capital financier puisse aller chercher ailleurs les profits qu'il ne pouvait plus espérer dans les pays développés.Ainsi s'est mise en place une gigantesque machine à fabriquer de la dette.Ainsi les pays développés ont-ils cherché leur salut dans la seule voie qui leur restait : la fuite en avant dans l'endettement.Dans certains pays comme la France, c'est l'État qui s'est endetté. Pas un seul budget en équilibre depuis 1974 ! Dans d'autres pays comme l'Angleterre ou l'Espagne, ce sont les ménages qui pendant longtemps se sont endettés. Dans d'autres encore, comme aux États-Unis, les ménages et l'État se sont endettés en même temps.La croissance extravagante du secteur financier qui a disséminé d'invraisemblables quantités de dettes a eu pour conséquence la financiarisation de l'économie. Elle l'a mise sous la domination exclusive de la logique spéculative et l'obsession du court-terme. On en connait les conséquences dramatiques sur l'industrie, sur l'environnement, sur les inégalités et sur la dégradation de la valeur du travail.Dès lors que la fuite en avant dans l'endettement devient impossible, parce que les prêteurs ne veulent plus prêter, parce que l'immense pyramide des dettes jusque-làdissimulée par la complexitéet la sophistication de la finance globale apparaît aux yeux de tous comme un risque énorme, alors commence un nouveau cycle économique.Ce nouveau cycle sera bien différent du précédent. Le cycle qui s'annonce sera un cycle de désendettement qui ramènera le balancier de l'économie vers le travail et la production que les pays développés avaient eu tendance à trop sacrifier.Le passage d'un grand cycle d'endettement à un grand cycle de désendettement va s'accompagner d'un ajustement auquel toutes les politiques économiques des pays développés vont se trouver confrontées.Je ne crois pas qu'il serait économiquement juste, ni moralement acceptable d'imputer aux Français les difficultés que nous vivons.Nous ne sommes pas à la fin des Trente Glorieuses. Nous ne sortons pas de trente ans de prospérité dont il faudrait corriger les excès.Nous ne sortons pas de trente années oùles Français auraient refuséde faire le moindre effort pour faire face à la concurrence des pays émergents.Depuis trente ans, les Français ne consomment pas plus qu'ils ne gagnent. Au contraire, ils épargnent. Les ménages français sont parmi ceux qui, dans le monde, épargnent le plus.Depuis trente ans, dans leur immense majorité, les Français subissent plus de stress, plus de tensions, plus de fatigue. Ils ont de plus en plus de mal à se projeter dans l'avenir. Je pense, en particulier, aux jeunes générations qui ont des difficultés de plus en plus grandes pour entrer dans la vie active.Cette situation a été d'autant plus mal vécue que depuis trente ans, les efforts des Français pour être plus productifs, ont été considérables. Ils ont été courageux.Et surtout, depuis trente ans, ceux qui travaillent et qui sont proportionnellement de moins en moins nombreux ont vu peser lourdement sur leurs revenus la charge de ceux, de plus en plus nombreux, qui vivent plus longtemps, de ceux qui font des études de plus en plus longues, de ceux qui sont au chômage, de ceux que les accidents de la vie ont plongé dans la détresse.Dire la véritéaux Français, c'est leur dire que cette situation, insoutenable dans la durée, se trouve aggravée si brutalement par la crise qu'il est impossible de continuer ainsi.C'est pour cette raison que la réforme des retraites ne pouvait plus être différée et qu'il a fallu en accélérer le calendrier. Contester cette réalité, c'est mentir gravement aux Français. La réforme que nous avons mise en œuvre qui garantit le financement des retraites des Français pour l'avenir, était une décision socialement juste. Permettre la retraite à 60 ans sans financement était une décision socialement injuste.Dire la vérité aux Français, c'est ne rien leur cacher des conséquences de la crise et des efforts qu'elle implique pour tous.Si les Français éprouvent un malaise quand ils s'interrogent sur leur avenir et celui de leurs enfants, c'est qu'ils ont le sentiment que leur vie est ballotée par des crises dont ils ne sont pas responsables, qu'ils ne sont plus maîtres de leur avenir.Pour rendre aux Français la maîtrise de leur avenir, il faut rendre àla France la maîtrise de son destin. Et pour cela, elle doit entrer de plain-pied dans le nouveau cycle économique. Elle doit s'y préparer.Il y a trois façons de répondre à la crise.La première, c'est de la nier. Expliquer que ce n'est pas grave, que la crise n'est qu'un prétexte. C'est mentir aux Français et préparer des catastrophes dont la France ne se remettrait pas.La seconde, c'est de faire le choix exclusif de l'austérité, de la rigueur, de la déflation. Ce serait le choix de la baisse des salaires et des retraites. Ce serait le choix de faire porter tout le poids de la crise sur le pouvoir d'achat. Ce serait le choix qui tirerait tout vers le bas, un choix qui prendrait le risque de plonger l'économie dans la récession et même dans la dépression.Il y a un autre choix possible. Celui de répondre à la crise par le travail, par l'effort et par la maîtrise de nos dépenses. C'est un ajustement par le haut. C'est un choix qui préserve le niveau de vie. Entre la baisse des retraites et travailler plus longtemps, je choisis la deuxième solution. Entre gagner moins et travailler davantage, je suis convaincu que la deuxième solution est préférable à la première, qu'elle est plus juste et qu'elle nous permettra de sortir de la crise au lieu de l'aggraver. Ce choi x de l'effort, du travail, c'est la politique que suit avec constance le gouvernement.Dans le monde tel qu'il est, avec les défis que nous avons à relever, avec ce que sont les tendances de la démographie, la retraite à 60 ans et les 35 heures ont été des fautes graves dont nous payons aujourd'hui lourdement les conséquences et qu'il nous a fallu réparer.La crise est d'abord un révélateur de nos faiblesses. Mais pour peu que nous sachions en tirer les leçons, les crises nous indiquent aussi la voie à suivre pour reconstruire et elles donnent àla politique une responsabilitéet un champ d'action au fond sans précédent depuis la Deuxième Guerre mondiale, parce qu'il faut tout imaginer, tout réinventer.Il nous faut d'abord de nouveau parer à l'urgence, en évitant de devenir une cible pour la spéculation en brisant le doute sur notre capacité à maîtriser notre endettement et àrembourser nos dettes. Car le doute nous fait payer plus cher notre dette.En réduisant nos déficits, nous diminuons l'emprise que les marchés exercent sur nous, nous préservons la maîtrise de notre destin.Pour réduire nos déficits, nous devons éliminer nos mauvaises dépenses, celles qui sont inutiles, celles que l'on peut supprimer sans diminuer la qualité du service public, celles que l'on peut compenser par un effort raisonnable de productivité, celles qui sont le fruit d'une mauvaise gestion, d'un mauvais contrôle, celles que l'on a laissé dériver par manque de courage pour réformer ou par défaut d'anticipation.Depuis des décennies, nous dépensons trop et souvent mal. Cela ne peut plus durer. L'habitude qu'avait prise l'État d'être un guichet où l'on répondait oui, non pas à ceux qui en avaient le plus besoin, mais à ceux qui pouvaient protester le plus et bloquer le plus. Cela ne peut plus durer.Nous devons diminuer nos dépenses courantes, en étant plus attentifs à l'utilité de la dépense publique. Nous devons continuer àréduire les effectifs de la Fonction publique en maintenant la règle du non renouvellement d un départ sur deux àla retraite. Nous devons le faire avec détermination. Mais aussi avec sang-froid, raisonnablement, sans nous laisser gagner par la fébrilitéet les emballements des marchés.C'est pour cela que, dans le même temps que nous économisons, nous devons continuer d'encourager le travail et donc les heures supplémentaires, préserver les allègements de charge et nous devons continuer d'investir, car la clé de notre avenir est dans la productivité et dans la compétitivité.La France a des atouts exceptionnels pour affronter toutes les concurrences et toutes les épreuves. De tous les grands pays développés, il est celui dont le système institutionnel a le mieux résisté à la crise. Grâce à ses institutions, il peut être gouvernémême quand les temps sont difficiles. Ce n'est pas en passant à la VIe République qui ne serait en réalité qu'un retour à la IVe, que la France maîtrisera mieux son destin. Nous avons connu l'époque des marchandages entre partis. Le résultat, ce fut l'impuissance, l'abaissement et la confusion. Dans un monde où il faut décider vite et avec sang-froid, sans a priori idéologique, c'est une fantaisie coupable que la France ne peut pas se permettre.Quand l'économie mondiale est entrée en récession, le modèle social français s'est révélé efficace pour amortir le choc. Il a contribué à ce que l'économie recule moins en France qu'ailleurs.Mais qui peut penser le maintenir sans l'adapter aux conditions qui sont celles de notre époque ?On n'éduque pas, on ne soigne pas comme hier. La délinquance n'est pas la même qu'hier. Les inégalités ne sont pas les mêmes. Et surtout, il est apparu une nouvelle inégalité, celle qui fait la vie plus difficile à ceux qui travaillent au bas de l'échelle par rapport àune minoritéqui voudrait profiter du système sans assumer sa part des devoirs.On ne peut pas financer notre protection sociale comme hier en prélevant uniquement sur les salaires quand les frontières sont plus ouvertes et qu'il faut faire face àla concurrence de pays à bas salaires. La réforme du financement de notre modèle social est devenue urgente.Nous ne pouvons pas garder la même organisation de notre protection sociale que celle de l'après-guerre, alors que ceux qui changent plusieurs fois d'entreprise, de secteur, de métier, tout au long de leur vie active, sont de plus en plus nombreux.Face à la tourmente économique et financière, disposer comme la France d'un État fort adossé à une longue tradition administrative est apparu comme un atout considérable, tandis qu'un État faible, dépourvu de toute autorité, est apparu comme l'une des causes principales qui ont conduit bien des pays à être emportés par la tourmente.La France a des atouts que bien des pays dans le monde lui envient. Elle a une démographie dynamique, une jeunesse nombreuse, des entrepreneurs, des chercheurs et des ingénieurs de talent, une main-d'œuvre de grande qualité, travailleuse, bien formée. Elle a une longue tradition industrielle et agricole, des savoir-faire qui sont issus du travail de plusieurs générations.Ce n'est pas en renonçant à notre indépendance énergétique et en boudant l'énergie nucléaire dans laquelle la France a investi depuis un demi-siècle tant d'intelligence et d'argent, qu'elle valorisera au mieux ses atouts.Ce n'est pas en choisissant une politique de partage du travail qui a échoué partout dans le monde, que la France tirera le meilleur parti de ses ressources.Cette voie tourne le dos au progrès.C'est le travail qui crée le travail, c'est l'investissement qui engendre l'investissement.Travailler plus et mieux, se former plus et mieux, investir massivement et mieux, ce sont les principaux leviers par lesquels la France se mettra en phase avec le nouveau cycle économique.Alors qu'en France comme dans la plupart des grands pays développés frappés par la crise mondiale, le chômage augmente, nous avons le devoir de chercher toutes les solutions pour créer des emplois. La crise ne doit pas nous faire baisser les bras. Et ce n'est pas parce qu'il y a une élection présidentielle qu'il faut attendre.C'est dès àprésent qu'il faut se battre pied àpied, qu'il faut mobiliser toutes les intelligences, toutes les bonnes volontés. Nous ne gagnerons pas la bataille de l'emploi sans les chefs d'entreprise, sans les partenaires sociaux. C'est pourquoi, en janvier prochain, j'inviterai tous les partenaires sociaux à participer à un sommet sur l'emploi pour que chacun puisse apporter des solutions, faire des propositions. Il faudra avoir le courage d'affronter les grandes questions et de lever les tabo us sur les freins à la compétitivité française.Sur l'emploi, on n'a pas tout essayé. Quand on voit monter le chômage, on n'a pas le droit de dire que l'on y peut rien, même si tout ne dépend pas de nous. Mais à la fin, il n'y a que la croissance qui viendra à bout du chômage de masse.A l'entrée d'un cycle de désendettement qui porte en lui-même des tendances récessives, l'action en faveur de la croissance doit être plus vigoureuse que jamais. Ce moment crucial où se dessine un nouveau modèle de croissance, c'est celui qu'il ne faut pas manquer.La triple révolution du numérique, de l'écologie et de la connaissance change tout. Elle bouleverse les modes de production. Elle fait glisser la croissance du matériel àl'immatériel, de la quantité à la qualité, de la standardisation à l'innovation.A côté du capital et du travail, elle donne une importance nouvelle à ces facteurs de production que sont l'intelligence, le savoir, l'imagination. L'autonomie des universités, le Grenelle de l'Environnement, le crédit d'impôt recherche, les 35 milliards d'investissements d'avenir dans l'enseignement supérieur, dans la recherche, dans les technologies du futur, préparent cette immense révolution. Il faut persévérer.Ce n'est pas le moment de nous décourager, de nous rétracter, de nous replier sur nous-mêmes, de nous réfugier dans l'immobilisme, dans la précaution, de rejeter le progrès.C'est le moment de travailler, d'investir, d'entreprendre. C'est le moment où l'État doit redevenir innovateur, entrepreneur, investisseur, où il doit entraîner ceux qui inventent, qui créent, qui entreprennent. OSEO, le Grand emprunt, le Fonds stratégique d'investissement, ce sont des outils de financement de cette révolution de long terme. Il faut persévérer dans cette voie.Mais nous ne reprendrons pas la maîtrise de notre destin tout seul. Nous ne domestiquerons pas la finance tout seul. Nous ne changerons pas les règles de la mondialisation tout seul. Nous ne retrouverons pas le chemin de la croissance tout seul.Chacun doit comprendre que la France est tellement engagée dans le monde, que son économie est tellement plongée dans l'économie mondiale, qu'il n'y a pas de différence entre la politique intérieure et la politique extérieure, entre la politique nationale et la politique européenne. Au-dedans et au dehors, c'est une seule et même politique qu'un pays comme le nôtre doit mettre en œuvre pour faire face à une seule et même crise qui est mondiale.Dire la vérité aux Français, c'est leur dire que l'isolement n'est pas une solution, que nous n'avons pas le choix entre l'ouverture et la fermeture, parce que la fermeture serait mortelle pour notre économie, pour nos emplois, pour notre niveau de vie. Les sociétés fermées n'ont qu'un destin possible : le déclin. Le déclin économique, intellectuel, moral.C'est cette lucidité, cette acceptation du réel qui nous permettra de peser en Europe et dans le monde et d'être capable de fixer les limites que nous n'entendons pas voir dépasser.Ainsi, nous refuserons d'effacer nos frontières. Elles sont la condition de notre liberté, de notre démocratie, de notre solidarité.Ainsi, nous défendrons notre identité, notre culture, notre langue, notre façon de vivre, notre modèle social.Ainsi, nous n'accepterons pas une immigration incontrôlée qui ruinerait notre protection sociale, qui déstabiliserait notre société, perturberait notre façon de vivre, bousculerait nos valeurs. L'immigration est féconde si elle est maîtrisée pour que ceux que nous accueillons puissent être accueillis dans les meilleures conditions possibles, pour qu'ils prennent en partage notre histoire, nos valeurs, notre façon de vivre.Régulariser tous les étrangers en situation irrégulière, c'est la certitude de créer un appel d'air incontrôlable.Ainsi nous ne pourrons tolérer la persistance des dumpings, des concurrences déloyales, le pillage de nos technologies qui détruisent nos usines.Au fond, la seule façon de nous protéger est d'être les artisans d'un changement avec les autres plutôt que de nous engager dans une aventure solitaire qui serait sans issue.Ayons conscience que si nous échouons à changer ensemble les règles du jeu, le monde risque de sombrer dans le chacun pour soi et le protectionnisme et nous irons àla catastrophe, parce qu'alors nous risquons de refaire pas à pas le chemin tragique qu'a emprunté le monde dans les années 30.Il y a une réalitéque chacun doit comprendre, que chacun doit accepter : la souveraineté ne s'exerce qu'avec les autres.L'Europe, ce n'est pas moins de souveraineté, mais davantage de souveraineté, parce que c'est davantage de capacité d'agir.On défend mieux sa souveraineté avec des alliés, que tout seul. C'est la grande leçon de l'histoire du XXe siècle. Renoncer à notre place de membre permanent du Conseil de sécuritéet ànotre droit de veto ne serait ni plus ni moins qu'une faute. Nous n'aurions pu aider les peuples de Libye et de Côte d'Ivoire à se libérer.La France et l'Allemagne, après tant de tragédies, ont décidé d'unir leur destin, de regarder ensemble vers l'avenir. Revenir sur cette stratégie serait impardonnable.L'histoire et la géographie ont fait l'Allemagne et la France rivales ou partenaires. En faisant le choix de l'amitié, le Chancelier Adenauer et le général de Gaulle ont fait un choix historique.L'Allemagne et la France unies, c'est l'Europe tout entière qui est unie et forte. La France et l'Allemagne désunie, c'est l'Europe tout entière qui est désunie et qui est affaiblie. Je recevrai lundi prochain à Paris, la Chancelière Merkel, et ensemble, nous ferons des propositions pour garantir l'avenir de l'Europe.Chacun a son histoire, chacun a ses blessures. Quand on parle de la monnaie, l'Allemagne se souvient de son histoire. Nous devons la comprendre et nous devons la respecter.Chacun a ses institutions, sa culture politique, sa conception de la Nation. L'une est fédérale, l'autre est unitaire. Il faut comprendre cette différence. Il faut la respecter.La France et l'Allemagne ont fait le choix de la convergence. Je ne reviendrai jamais sur ce choix. Cela ne veut pas dire que l'une veut se mettre à la remorque de l'autre, ni que les deux veulent renoncer à leur identité jusqu'à se confondre.Le choix de la convergence, ce n'est pas celui de l'imitation, mais celui des leçons tirées en commun de l'expérience de chacun.Le choix de la convergence, c'est celui du travail en commun, de l'effort partagé pour construire au cœur de l'économie européenne une zone de stabilité et de confiance qui sera le moteur de la compétitivité européenne. Je ferai tout pour qu'il en soit ainsi.L'Europe n'est plus un choix. Elle est une nécessité. Mais la crise a révéléses faiblesses et ses contradictions. L'Europe doit être repensée. Elle doit être refondée.Il y a urgence. Le monde n'attendra pas l'Europe. Si l'Europe ne change pas assez vite, l'Histoire s'écrira sans elle.C'est la conviction de la France et de l'Allemagne.L'Europe a besoin de plus de solidarité. Mais plus de solidarité exige plus de discipline. C'est le premier principe de la refondation de l'Europe.。

2011默克尔新年的致词

2011默克尔新年的致词

Neujahrsansprache der Kanzlerin…Liebe Mitbürgerinnen und Mitbürger,lassen Sie mich ganz offen sein: Als ich vor einem Jahr genau hier saß und zu Ihn en sprach, da habe ich bei aller Zuversicht durchaus auch mit gemischten Gefühlen in die Zukunft geschaut, denn unser Land steckte tief in der Finanz- und Wirtschaft skrise. Es war die schwerste Krise seit über 60 Jahren. Doch trotz aller berechtigten Sorgen - es wurde ein gutes Jahr für Deutschland. Und über eines vor allem könn en wir uns freuen: Noch nie hatten im geeinten Deutschland mehr Menschen Arbeit als heute. Die Zahl der Arbeitslosen ist die Niedrigste seit fast 20 Jahren.Deutschland hat die Krise wie kaum ein anderes Land gemeistert. Was wir uns vorg enommen hatten, das haben wir auch geschafft: Wir sind sogar gestärkt aus der Kri se herausgekommen. Und das ist vor allem Ihr Verdienst, liebe Mitbürgerinnen und Mitbürger.Deutschland ist so erfolgreich, weil Sie Tag für Tag Ihre Arbeit machen. Sie sind früh morgens auf den Beinen. Sie arbeiten im Schichtdienst, an Sonn- und Feiertagen. Sie kümmern sich um Aufträge und um Ihre Mitarbeiter. Sie meistern Ihren Alltag, wie schwer er oft auch sein mag. Gemeinsam haben wir Enormes geleistet. Wir ha ben erfahren, was möglich ist. Das ist wichtig, denn wir Deutschen sind uns unserer Stärken selbst nicht immer bewusst. Unsere Fußball-Nationalmannschaft hat in Süda frika ganz wunderbar genau die Tugenden gezeigt, die uns stark machen: Fleiß und Disziplin, Ideenreichtum und Technik auf höchstem Niveau.Nur ein Wort noch zum Fußball: Wenn nächstes Jahr die Frauen-WM in Deutschland stattfindet, dann will unsere Mannschaft zum dritten Mal den Titel holen. Mit unser er Unterstützung kann sie es wirklich schaffen, ich jedenfalls freue mich schon auf das Eröffnungsspiel in Berlin. Aber bei aller Zuversicht: Unsere Stärken werden wir a uch in Zukunft beweisen müssen und zwar nicht nur im Fußball.Europa steht in diesen Monaten inmitten einer großen Bewährungsprobe. Wir müsse n den Euro stärken. Dabei geht es nicht allein um unser Geld. Der Euro ist ja weit mehr als eine Währung. Wir Europäer - wir sind zu unserem Glück vereint. Das ver einte Europa ist der Garant für unseren Frieden und Freiheit. Der Euro ist die Grun dlage unseres Wohlstands. Deutschland braucht Europa und unsere gemeinsame Währung. Für unser eigenes Wohlergehen wie auch, um weltweit große Aufgaben zu b ewältigen.Wir Deutsche nehmen unsere Verantwortung wahr auch wenn sie manchmal sehr s chwer ist. Unsere Soldatinnen und Soldaten in Afghanistan mussten in diesem Jahr den Tod von neun Kameraden verkraften. Auch wenn kein Wort von mir das Leid d er Familien und Freunde der Gefallenen tatsächlich mildern kann, will ich von Herzen sagen: Ich vergesse sie nicht. Auch die körperlich und seelisch Verwundeten verg esse ich nicht. Ich hoffe so sehr, dass sie rasch wieder gesund werden können.Die Soldatinnen und Soldaten in Afghanistan haben mir erzählt, dass viele Menschen, auch ganz unbekannte, ihnen zu Weihnachten Briefe und Päckchen geschickt haben. Sie haben mich ausdrücklich darum gebeten, Ihnen dafür zu danken. Das tue ich h iermit sehr, sehr gerne.Liebe Mitbürgerinnen und Mitbürger,so wie wir mit Hoffnung in die Zukunft blicken, so tun das auch die Menschen in a nderen Teilen der Welt. Auch sie haben Vorstellungen davon, wie sich ihr Land ent wickeln soll. Damit fordern sie auch uns Deutsche heraus, nicht stehen zu bleiben. Die christlich-liberale Bundesregierung setzt deshalb alles daran, im kommenden Jahr wichtige Etappenziele zu erreichen. Das wohl wichtigste: Noch mehr Menschen solle n Arbeit bekommen können. Auch werden wir unsere Finanzen weiter in Ordnung br ingen und die Steuern vereinfachen. Wir wollen unser Gesundheits- und Pflegesyste m weiter verbessern, damit auch in Zukunft jeder Mensch die Gesundheitsversorgun g und Pflege bekommt, die er braucht. Wir wollen den Zusammenhalt in unserem L and stärken, gerade zwischen denen, deren Familien immer schon hier gelebt haben, und denen, die sich als Zuwanderer integrieren.Wir nehmen den Begriff von der Bildungsrepublik Deutschland ernst: So schaffen wir viele neue Studienplätze und wir führen Bildungsgutscheine ein für Kinder, die bis her zu oft am Rande standen. Wir gehen den Weg zur modernsten Energieversorgu ng der Welt, die Klima und Umwelt schont und bezahlbar ist. Wir vollenden den Wa ndel der Bundeswehr zu kleineren und flexiblen Streitkräften, indem wir die Wehrpfli cht durch einen freiwilligen Wehrdienst ersetzen. Dem Zivildienst wird ein Freiwilligen dienst folgen. Das alles ist ein Einschnitt, ich weiß. Aber es ist auch eine Chance für unser Land, denn wir brauchen die Solidarität von allen von Mensch zu Mensch. Sie kann nie allein vom Staat geleistet werden. Ich danke den vielen Menschen in u nserem Land, jungen wie alten, die wie selbstverständlich und oft unbemerkt andere n Menschen helfen.Liebe Mitbürgerinnen und Mitbürger,das alles ist Deutschland, unser Deutschland im 21. Jahrhundert. Das alles trägt zu Zusammenhalt und Wohlergehen bei. Denn Wohlergehen und Wohlstand das heißt nicht nur …mehr haben“, sondern auch …besser leben“. Dafür brauchen wir Sie: die Menschen, die etwas besser machen wollen, die sagen: Geht nicht, gibts nicht, die eine Idee haben und den Mut, sie auch umzusetzen.Der Philosoph Karl Popper hat gesagt: …Die Zukunft ist weit offen. Sie hängt von un s ab, von uns allen.“ Lassen Sie uns in diesem Sinne mit Ideen, mit Neugier, mit Leidenschaft und mit dem Blick für den Nächsten die Lösung neuer Aufgaben anpack en.Ich wünsche Ihnen und Ihren Familien für 2011 Gesundheit, Kraft, Zufriedenheit un d Gottes Segen.“。

CIIA历年真题+答案(2006-2013)--经济学

CIIA历年真题+答案(2006-2013)--经济学

e) 2009 年夏季美国经济几乎停止萎缩。很多评论者预测产出会快速扩张。然而,美国消费者仍过
度负债,他们需要恢复财务状况;而且预计 2009 年美国财政赤字占 GDP 的比例达到惊人的 13.7%。解释为什么这两个事实会导致对萧条持续的时间做出更为谨慎的判断。使用 IS-LM 框架 回答。 (5 分)
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CIIA 专项真题集—经济学
No.6
2011 年 3 月卷一
经济学
真题
(15 分)
为了应对严重的经济衰退,2009 年欧洲和美国政府都实施了包括减税和大幅增加基础设施工程及社 会事业开支的扩张性财政政策。 a)请用 IS/LM 模型和 AS/AD 模型,简要说明这些刺激政策在短期(即工资水平不变时)对于 GDP(增 长) 、失业、利率和价格水平的目标效果.(4 分)
请以 IS 平衡(投资和储蓄)和国际收支平衡为出发点,讨论日本和希腊的投资者的不同以及 它们长期国债利率的不同。 (6 分)
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CIIA 专项真题集—经济学
No.2 2012 年 9 月卷一
经济学
(35 分)
2000至2010年的前几年,由于资产价格的上涨和信贷的宽松,美国消费者继续着似乎永无尽头的挥 金作乐。消费支出和住宅投资占GDP的比重从1980年的67%增长到2000年的72%和2007年的 75%。家庭储蓄率从1980年占可支配收入的10%下降到2007年的接近0;家庭负债从占可支配收入 的67%增加到132%。由于美国人的花费超过其产出,该国经常项目余额占GDP的比重从1980年 0.4%的顺差变为2000年4%和2006年几乎6%的逆差。 金融危机使得挥金作乐在2008年戛然而止。尤其在第四季度,萧条的影响变得更为严重,私人消 费和投资显著萎缩:在2008年第四季度和2009年第一季度,美国经济以年化6%的速度下滑。2008 年9月美国联邦基金基准利率为2%,1美元兑换0.68欧元。

【精选】获取原文的方法有

【精选】获取原文的方法有

获取原文的方法有:①选择全文数据库进行查询②含有全文的电子期刊网③图书馆互借、复印④学位论文档案馆⑤电子邮件向作者或索引编制单位⑥各种课程或研讨会的资源网页⑦付费的文献数据库般来讲,知道一篇文章的题目想查全文链接,很好办,只要Google学术里一搜,使用intitle:"文章题目"命令,定位会很精确。

但我们经常会去查文献引用的reference,由于格式的原因,往往只有作者、期刊、卷数、期、页码等信息,这时journalseek就变得非常有用了,输入期刊的缩写或者全称很快就能得到期刊所在的数据库,然后再根据卷、期、页等即可精确定位一篇文章,接下来要做的工作只是login相应的数据库了,如果Journalseek搞不定,就交给PubMed来弄。

我一般只用PubMed把缩写转化为全称,然后再到资源丰富的名校E-Journal Search里去查找,常用Columbia、Yale、MIT来查好了,前言就这么多了,赶紧进入获取文献原文的7种途径。

1、UserName+Password当你用journalseek找到文章所在的数据库之后,就可以用该数据库的MM Login进行查询,获取UserName+Password的方法很多、教程也很多,高手们都喜欢用google去搞定它,一般的公式是UserName+Password+具体数据库,但我一般更喜欢用UID来搜索,大家可以试试,不过这样搜到的MM可用的不多也很容易失效,多看看相关的教程,精炼你的检索过程,就能有更多的收获哦。

2、使用文献代理代理的知识我就不罗嗦了吧,每个数据库有每个数据库独特的特征验证码,只要验证码准确剩下的事就是吸附足够的代理进行验证了。

(耗时耗Money哦)其实建议只搜搜SD的代理就好,因为多为高校的代理,SD只是其中一个数据库,你根据IP找到IP所属高校就可以使用基本上所有的数据库了,绝不仅仅是SD哦。

好,无论你的代理是搜得还是买的,是普通代理还是密代,只要权限够,挂上代理,右键另存为,你所下载的内容就会由.html变为.pdf。

法国总统萨科齐在清华大学大礼堂发表演讲(全文).

法国总统萨科齐在清华大学大礼堂发表演讲(全文).

法国总统萨科齐在清华大学大礼堂发表演讲(全文)来源:中国网发布时间:2007-11-27 13:13:30 小号字中号字大号字11月27日上午,正在访华的法国总统萨科齐在清华大学大礼堂发表演讲。

以下为演讲全文实录:尊敬的部长先生,尊敬的校长先生,各位嘉宾、女士们、先生们,今天我很高兴能够对象征中国未来的各位发表讲话。

你们能够求学于清华大学这所培育了许多伟大科学家和知名学者的高等学府,这真是莫大的幸运和荣誉。

我意识到,这对大家来说是非常重要的事情。

大家有这样的运气,能够克服那么多的困难,面对竞争,我知道竞争是非常之大的。

我知道在中国,教育部负责学生的工作,在塑造中国的未来。

我作为欧洲一个千年古国的领导人向大家发言,我作为大家的朋友来向大家发言,我尊重各自的差异和热衷于加强双方关系的朋友,向大家讲话,我想谈及我们的地球现状,因为这是我们共同的现状;也要谈及中国人、法国人和全人类急需应对的气候变化的问题。

我们要快马加鞭行事。

我要告诉大家,地球的承受力已经超出了极限。

我了解各位和举国上下散发出的活力,我也知道你们应该为此而自豪。

我了解这种有所作为的豪情壮志,中国的面貌的确因此而日新月异,这是引起全球瞩目的事情。

今天通过对中国青年的讲话,我也想向其他所有做事果断、意志坚强和致力于造福下一代的人士说几句话。

有这么一天,下一代人将会替代你们。

我要对你们说,为了控制气候变暖及其恶劣的影响,我们所面对的这个挑战涉及了全人类的未来。

这不光是中国、欧洲、法国的问题,这是涉及到全人类的问题。

我们应对气候变暖的做法,可以使得我们未来的世界变成富有机遇的世界。

在经济生产发展的同时,应该照顾环境的保护。

我们现在不能够把发展和环保对立起来,为了使得未来的世界能够稳定和公正,我们应该分享一下我们应对的办法,以更好地面对规模极大的挑战。

中国和法国应该为此在全世界开辟道路,这也是我此行的意义所在。

今天,我们所知道的情况是什么?政府间气候变化专门委员会汇集了两千五百名世界上最优秀的科学家,他们来自全世界各国,他们的考察成果告诉我们什么?他们告诉我们,全球的安全严重地受到了气候变暖的威胁。

萨科齐:我和默克尔绝不会放弃欧元.

萨科齐:我和默克尔绝不会放弃欧元.

萨科齐:我和默克尔绝不会放弃欧元
孔军
萨科奇图片来源:路透社
腾讯财经讯北京时间1月28日凌晨消息,法国总统萨科齐周四在世界经济论坛达沃斯年会的演讲中为市场针对欧元的疑虑做出了辩护,他表示,他和德国总理默克尔绝对不会让欧元就此沉沦。

萨科齐在周四面对出席会议的财政官员们表达了自己审慎的乐观看法,他表示,欧元区主权债务问题将会在危机扩散到西班牙之前得到解决,而欧元债券的投资者也不会被迫接受无法承担的损失。

萨科齐称,“对那些对赌欧元的人,我希望提醒你们:小心你们的钱,因为我们已经决心捍卫欧元的地位。

默克尔女士和我,绝对不会——请听清楚,绝对不会——放弃欧元。


美国财政部长盖特纳,欧盟首席财政官奥利雷恩(Olli Rehn)和多名顶级银行家将在周四晚些时候出席多轮私下会议和讨论小组,商讨欧元区问题和其他多个主题。

来源:腾讯财经,2011年01月27日。

法国总统萨科奇演讲 中法双语

法国总统萨科奇演讲 中法双语

萨科齐达沃斯演讲:全球化自身成为危机必须深刻变革萨科齐:女生们,先生们,首先允许我感谢施瓦布教授和所有达沃斯论坛的组织者邀请我在开幕式上发言。

也正值论坛的40周年之际,我首先要说得很清楚,我来到此地不是向任何人指指点点的一个政治家,而是要表明我们大家要共同的,一起的从危机中汲取教训。

为什么呢?因为我们都有责任,特别是我们要对我们留给我们子孙后代的世界负责。

女士们,先生们,如果没有政府当时采取的干预,一切都会崩溃,这不是什么自由主义、社会主义,左派、右派的问题,这是我们面临的现实。

才一年前发生的事件,使我们得出一个结论,必须要有深刻的变革,如果我们不变革,就是不负责任。

危机不只是世界性的危机,它不仅仅是全球化中的危机,它是全球化本身的危机,是我们的世界观在一定的时候发生了问题,所以我们必须修正我们的理念。

要繁荣,就必须要有健全的金融制度,必须要有人员和服务,资产的自由流动,必须要有竞争。

那么金融、自由贸易、竞争,这些都是手段,本身并不是目标,我们不能把手段和我们要达到的目标混为一谈。

全球化在我们承认市场永远有理,没有任何理由,没有任何的限度,也不需要有任何的指责它的理由的时候,全球化就发生了问题,我们要追根循源。

世界经济的不平衡促进了全球金融的发展,我们放宽了金融,使那些大量消耗,债务累累的人和那些很少消费的人平衡地对待,全球化首先是结余的全球化,所有的结余资产的全球化把一切的资金都给了全球的金融业,而没有用于工作劳工,而那些创业者往往是被置于投机者之后。

而那些靠利息生活的人超过了靠劳动谋生的人。

一些所谓的共感效果,大家都说共感效果达到了一种超乎理性的程度,造成了这样的资本主义,就是在资本主义当中,最好是去把别人的钱拿来玩,非常迅速的,非常容易的,不做任何努力的去挣钱。

而且往往对于就业,对于世界的财富并没有任何的增加。

我认为最惊人的,令人震惊的方面就是一切都以眼前为重,把未来可以扔在一边,都是要立即,马上,现在就要得到。

萨科齐新年致辞(3)

萨科齐新年致辞(3)

萨科齐新年致辞(3)萨科齐2016新年致辞Il ne s’agit pas de nier les difficultés que nous traversons. Mais dans ces épreuves, la France a su préserver l’essentiel. Je tiens à rendre un hommage particulier à toutes celles et à tous ceux d’entre vous qui par leur travail ont contribué au développement de notre économie. Mes chers compatriotes, Nous devons être courageux, nous devons être lucides.Ce qui se passe dans le monde, annonce que l’année 2012 sera celle de tous les risques mais aussi de toutes les possibilités. De toutes les espérances, si nous savons relever les défis. De tous les dangers, si nous restons immobiles.Différer les choix parce qu’ils sont difficiles est la pire des options. Quand on décide trop tard, le prix à payer est plus cher. Les souffrances plus grandes.En 2012, le destin de la France peut une fois encore basculer.Sortir de la crise, construire un nouveau modèle de croissance, faire natre une nouvelle Europe, voilà qu elques-uns des défis qui nousattendent. Je veux vous dire ma conviction qu’unis avec nos partenaires européens, nous serons plus forts pour y faire face.Mais ces défis, ils s’imposent à nous. Nous ne pouvons ni les refuser, ni les repousser. Nous ne pouvons ignorer ce nouveau monde.Dans cinq mois, nous avons une élection présidentielle. C’est une échéance importante. Le moment venu, vous ferez votre choix. Mais d’icilà, je dois continuer à agir car l’histoire des décennies à venir s’écrit maintenant.Av ec le Premier ministre, nous réunirons le 18 janvier prochain, les représentants des forces économiques et sociales de notre pays.J’écouterai les propositions de chacun et, avant la fin du mois de janvier, nous prendrons et nous assumerons des décisions i mportantes, car les enjeux sont cruciaux.La crise est grave, les circonstances sont exceptionnelles, les décisions doivent être à la mesure de cette gravité. C’est un devoir auquel je ne me déroberai pas.Je ne sous-estime pas les conséquences que peuvent avoir sur notre économie les agences de notation et les emballements des marchésfinanciers, ni non plus nos erreurs passées mais je le dis pour que chacun l’entende, ce ne sont ni les marchés, ni les agences qui feront la politique de la France.Au fond, la seule faon de préserver notre souveraineté, de matriser notre destin est de choisir, comme nous l’avons fait jusqu’à présent la voie des réformes structurelles plutt que celle des réactions à chaud qui ne font qu’ajouter à la confusion et au désordre s ans restaurer la confiance.Le problème posé n’est pas celui d’un nouveau train de réduction des dépenses pour l’année qui vient. Ce qui devait être fait a été fait par le Gouvernement.Maintenant, il nous faut travailler en priorité pour la croissance, pour la compétitivité, pour la ré-industrialisation qui seules, nous permettront de créer des emplois et du pouvoir d’achat.Trois sujets me paraissent dominer les autres.Nous ne nous en sortirons pas en laissant de cté ceux qui souffrent déjà des conséquences douloureuses d’une crise dontils ne sont pas responsables. Nous ne btirons pas notre compétitivité sur l’exclusion mais sur notre capacité à donner à chacun une place dans la Nation. C’est pourquoi, ceux qui ont perdu leur emploi doivent être l’objet de toute notre attention.Nous devons changer notre regard sur le chmage. Faire en sorte que la formation des chmeurs devienne la priorité absolue, afin que chacun puisse se reconstruire un avenir. Former et pas seulement indemniser, teldoit être notre but. Personne ne doit pouvoir s’exonérer de cette obligation ni être exclu de cette possibilité.Le deuxième sujet est celui du financement de notre protection sociale qui ne peut plus reposer principalement sur le travail, si facilement délocalisable. Il faut alléger la pression sur le travail et faire contribuer financièrement les importations qui font concurrence à nos produits avec de la main d’uvre à bon marché. Ce sujet est au cur de tous les débats depuis des années. J’écouterai les propositions des partenaires sociaux puis nous déciderons.Le troisième sujet, c’est celui des dérèglements de la finance qui vous choquent d’autant plus profondément qu’ils sont largement à l’origine des difficultés actuelles.Il faut faire participer la finance à la réparation des dégts qu’elle a provoqués. C’est une question d’efficacité. C’est une question de justice. C’est une question de morale. La taxe sur les transactions financières doit être mise en uvre.Mes chers compatriotes,Mon devoir est de faire face et de vous protéger.Vous pouvez être srs que j’assumerai jusqu’au bout et en totalité, les lourdes responsabilités que vous m’avez confiées et que je n’aurai de cesse d’agir au nom de l’intérêt général.Chacun devra prendre ses responsabilités, c’est pourquoi j’appelle tous les décideurs des entreprises et de l’économie à tout faire pourpréserver l’emploi. J’appelle tous les acteurs des services publics à redoubler de prévenance pour tous ceux qui ont besoin de notre solidarité. Mes chers compatriotes,J’ai confiance dans les forces de la France.Je suis certain du chemin qu’il nous faut suivre.vous, à tous ceux qui vous sont chers, à nos soldats qui risquent leur vie hors de nos frontières, à leurs familles qui vivent dans l’anxiété et à tous ceux qui dans le monde luttent pour la liberté, j’adresse ce soir tous mes vux de bonheur pour la nouvelle année.Bonne année à tous.Vive la République ! Et vive la France !萨科齐2017新年致辞 [篇2]Mes Chers Compatriotes,L’année 2011 s’achève. Elle aura connu bien des bouleversements.Depuis le début de la crise, qui en trois ans a conduit à plusieurs reprises l’économie mondiale au bord de l’effondrement, je ne vous ai jamais dissimulé la vérité sur sa gravité,ni sur les conséquences qu’elle pouvait avoir sur l’emploi et sur le pouvoir d’achat.Cette crise qui sanctionne 30 années de désordres planétaires dans l’économie, le commerce, la finance, la monnaie, cette crise inoue, sans doute la plus grave depuis la deuxième guerre mondiale, cette crise n’est pas terminée.Elle a entrané dans la tourmente des pays comme la Grèce, l’Irlande, le Portugal, mais également des pays aussi puissantsque l’Espagne et même l’Italie.Dans la tempête, vous avez souffert. Je sai s que la vie de beaucoup d’entre vous déjà éprouvée par deux années difficiles a été une fois encore durement mise à l’épreuve. Vous finissez l’année plus inquiets pour vous et pour vos enfants.Et pourtant il y a des raisons d’espérer. Nous devons, nous p ouvons garder confiance dans l’avenir. Car si tant de pays ont connu des difficultés insurmontables, la France a tenu. Elle a résisté.Si elle a tenu, si elle a résisté, si elle a réussi jusqu’à présent, à conjurer le doute qui déclenche la crise de confiance, c’est grce au courage et au sang-froid dont vous faites preuve depuis 3 ans, c’est grce à la solidité de nos institutions, c’est grce à notre protection sociale, qui garantit la solidarité dans l’épreuve, c’est grce aux réformes que nous avons a ccomplies ces dernières années. Je pense notamment à la réforme des retraites et à toutes les mesures visant à diminuer nos dépenses publiques qui ont permis à la France de garder la confiance de ceux qui lui prêtent leur épargne pour financer son économie.Il ne s’agit pas de nier les difficultés que nous traversons. Mais dans ces épreuves, la France a su préserver l’essentiel. Je tiens à rendre un hommage particulier à toutes celles et à tous ceux d’entre vous qui par leur travail ont contribué au développement de notre économie. Mes chers compatriotes, Nous devons être courageux, nous devons être lucides.Ce qui se passe dans le monde, annonce que l’année 2012 sera celle de tous les risques mais aussi de toutes les possibilités. De toutes les espérances, si nous savons relever les défis. De tous les dangers, si nous restons immobiles.Différer les choix parce qu’ils sont difficiles est la pire desoptions. Quand on décide trop tard, le prix à payer est plus cher. Les souffrances plus grandes.En 2012, le destin de la France peut une fois encore basculer.Sortir de la crise, construire un nouveau modèle de croissance, faire natre une nouvelle Europe, voilà quelques-uns des défis qui nous attendent. Je veux vous dire ma conviction qu’unis avec nos partenaires européens, nous serons plus forts pour y faire face.Mais ces défis, ils s’imposent à nous. Nous ne pouvons ni les refuser, ni les repousser. Nous ne pouvons ignorer ce nouveau monde.Dans cinq mois, nous avons une élection présidentielle. C’est une échéa nce importante. Le moment venu, vous ferez votre choix. Mais d’ici là, je dois continuer à agir car l’histoire des décennies à venir s’écrit maintenant.Avec le Premier ministre, nous réunirons le 18 janvier prochain, les représentants des forces économiqu es et sociales de notre pays. J’écouterai les propositions de chacun et, avant la fin du mois de janvier, nous prendrons et nous assumerons des décisions importantes, car les enjeux sont cruciaux.La crise est grave, les circonstances sont exceptionnelles, les décisions doivent être à la mesure de cette gravité. C’est un devoir auquel je ne me déroberai pas.Je ne sous-estime pas les conséquences que peuvent avoir sur notre économie les agences de notation et les emballements des marchés financiers, ni non plus nos erreurs passées mais je le dis pour que chacun l’entende, #url# ce ne sont ni les marchés, ni les agences qui feront la politique de la France.Au fond, la seule faon de préserver notre souveraineté, de matriser notre destin est de choisir, comme nous l’avons faitjusqu’à présent la voie des réformes structurelles plutt que celle des réactions à chaud qui ne font qu’ajouter à la confusion et au désordre sans restaurer la confiance. Le problème posé n’est pas celui d’un nouveau train de réduction des dépenses pour l’année qui vient. Ce qui devait être fait a été fait par le Gouvernement.Maintenant, il nous faut travailler en priorité pour la croissance, pour la compétitivité, pour la ré-industrialisation qui seules, nous permettront de créer des emp lois et du pouvoir d’achat. Trois sujets me paraissent dominer les autres.Nous ne nous en sortirons pas en laissant de cté ceux qui souffrent déjà des conséquences douloureuses d’une crise dont ils ne sont pas responsables. Nous ne btirons pas notre compétitivité sur l’exclusion mais sur notre capacité à donner à chacun une place dans la Nation. C’est pourquoi, ceux qui ont perdu leur emploi doivent être l’objet de toute notre attention.Nous devons changer notre regard sur le chmage. Faire en sorte que la formation des chmeurs devienne la priorité absolue, afin que chacun puisse se reconstruire un avenir. Former et pas seulement indemniser, tel doit être notre but. Personne ne doit pouvoir s’exonérer de cette obligation ni être exclu de cette possibilité.Le deuxième sujet est celui du financement de notre protection sociale qui ne peut plus reposer principalement sur le travail, si facilement délocalisable. Il faut alléger la pression sur le travail et faire contribuer financièrement les importations qui f ont concurrence à nos produits avec de la main d’uvre à bon marché. Ce sujet est au cur de tous les débats depuis des années. J’écouterai les propositions des partenaires sociaux puis nous déciderons.Le troisième sujet, c’est celui des dérèglements de la finance qui vous choquent d’autant plus profondément qu’ils sont largement à l’origine des difficultés actuelles.Il faut faire participer la finance à la réparation des dégts qu’elle a provoqués. #url# C’est une question d’efficacité. C’est une question de justice. C’est une question de morale. La taxe sur les transactions financières doit être mise en uvre.Mes chers compatriotes,Mon devoir est de faire face et de vous protéger.Vous pouvez être srs que j’assumerai jusqu’au bout et en totalité, les lourdes responsabilités que vous m’avez confiées et que je n’aurai de cesse d’agir au nom de l’intérêt général.Chacun devra prendre ses responsabilités, c’est pourquoi j’appelle tous les décideurs des entreprises et de l’économie à tout faire pour préserver l’emploi. J’appelle tous les acteurs des services publics à redoubler de prévenance pour tous ceux qui ont besoin de notre solidarité. Mes chers compatriotes, J’ai confiance dans les forces de la France.Je suis certain du chemin qu’il nous faut suivre.A vo us, à tous ceux qui vous sont chers, à nos soldats qui risquent leur vie hors de nos frontières, à leurs familles qui vivent dans l’anxiété et à tous ceux qui dans le monde luttent pour la liberté, j’adresse ce soir tous mes vux de bonheur pour la nouvelle année.Bonne année à tous.Vive la République !Et vive la France !。

最新法国总统萨科齐清华演讲后回答学生实录

最新法国总统萨科齐清华演讲后回答学生实录

法国总统萨科齐清华演讲后回答学生实录27日上午,正在中国访问的法国总统萨科齐到清华大学发表演讲并回答了学生的提问。

学生:谢谢萨科齐总统。

您是否能够告诉我们大家如何对共同保护环境做出努力?萨科齐:首先,我想祝贺您的法语讲得非常好。

而且,您刚才说的这些话引起了我美好的回忆。

确实,有大量的法国留学生现在在中国学习,有更多的中国留学生,两万五千到三万的中国留学生在法国留学,而且我们希望能有更多的中国留学生到法国大学学习。

中国的留学生在法国是受欢迎的,他们非常认真,他们也非常勤奋、好学,他们为我们的大学带来了很多好的东西。

我希望能有更多的法国大学生到中国的大学来学习。

因为在北京,就有很多的优质大学,而在全国有成千上万所大学。

我不知道我们在什么方面能够给中国这样有着几千年历史的泱泱大国够提供什么样的经验。

因为我们到这里来是吸取中国的经验,向中国学习,以便能够共同为世界的和平和平衡、公正做出贡献。

可以说,我们面对的挑战是巨大的,但是你们有很多的优势。

你们应该更加关注全球的现状、全球的生态现状,而且你们应该关心在世界上、在你们国家以外所发生的情况。

因为如果你们的一个邻国发生自然灾害,那么实际上这对你们国家来说也是一种自然灾害。

如果空气的污染给其他国家的人民带来危害,那实际上也会危害到中国人民的健康。

所以,不可能仅仅因为居住在中国就能够避免遭受气候变化所带来的恶劣影响。

但是由于你们的人口众多,你们的力量强大,所以你们应该比其他人负起更大的责任。

你们现在有13亿人口,而且经历了人类历史上从来没有过的飞速发展,所以你们在保护全球生态环境方面应该承担起责任。

因为这个地球,这个生态环境不仅仅是你们的,更不是我的,而是我们大家共同的财富。

确实,我们在过去一个世纪以来,对世界环境造成了破坏。

但是,这是我们过去犯的错误,你们今后应该避免这样的错误。

如果现在不采取行动的话,那你们将要为此付出代价。

这是我要让你们明白的一件事。

我希望不仅中国的领导层,同时中国的舆论都应该明白这一点,你们不应该惧怕世界,因为世界并不怕你们,并不是防备你们的。

萨科齐,你要付出代价的

萨科齐,你要付出代价的

萨科齐,你要付出代价的_拓荒阳光大使_新浪博客---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 编辑整理: 编辑:刘晓飞来源:液压机新浪12月6日,法国总统、欧盟轮值主席萨科齐不顾广大中国人民的强烈反对和中国政府的一再严正交涉,执意以法国总统和欧盟轮值主席的双重身份会见达赖这一长期从事分裂祖国活动的政治流亡者。

法方的错误行动粗暴干涉了中国内政,严重伤害了中国人民的民族感情。

中国政府对此表示坚决反对和强烈不满。

针对中国政府因萨科奇执意要见达-赖取消中欧领导人峰会并发出严重警告后,法国总统府12月5日仍然顽固拒绝取消萨科齐与达-赖的会面,称中国同法国有共同的利益,需要共同维持良好的关系。

因而对此感觉泰然。

法国国会议员、原法国文化部长杰克.朗说,中国政府方面的行为“令人无法接受”,我赞同萨科奇总统计划同达-赖喇嘛会面的决定。

”原法国参议院西藏工作小组主席布罗西亚竟然说中法之间的经济关系不会因这一事件受到影响,他认为“全球处于经济危机之时,中国需要欧洲,欧洲也需要中国,中国的经济增长需要法国和欧洲。

如果出现抵制法国货的情况,只会持续几天或几个星期,最终双边经济联系还会继续下去。

”与此同时,法国负责工业和消费事务的国务秘书夏戴尔6日宣布,从下周起将禁止含有二甲基甲酰胺的中国产椅子和鞋类进口法国。

他们不断在欧盟内部煽风点火,法国国际战略研究所研究员布里策诡称,从欧洲联盟委员会主席巴罗佐的声明中看出来,“中国虽然声称是针对法国,但却是针对全体欧洲的”。

他称,现在如果欧洲见到中国制裁法国而不作出反应,中国就取得了完全的胜利。

“如果法国以欧洲作为屏障,欧洲支持法国,问题就不会太严重”。

种种迹象表明,法国人准备与中国对抗到底了,是可忍孰不可忍!在此关键时刻,如果我们还瞻前顾后,必将前功尽弃,使好不容易取得的国际形象与地位毁于一旦。

萨科齐新年致辞

萨科齐新年致辞

萨科齐新年致辞爱的同胞们:2015年结束了,这一年我们经历了很多磨难。

欧债危机以来,三年中,世界经济数次濒临崩溃。

而我从未掩饰过它的存在和灾难性,也从未回避过它给就业和购买力带来的消极影响。

这次危机是对过去三十年世界经济、贸易、金融和货币乱局的惩罚,其规模和破坏性也是二战以来最大的,而且还远未结束。

欧债危机给希腊、爱尔兰、葡萄牙造成了巨大混乱,同时也影响了另一些较大经济规模的国家,如西班牙,甚至是意大利。

在这场风暴之下,我深知你们承受了苦难,你们当中许多人在承受了两年的困境后,今年又再一次受到了打击。

刚刚过去的这一年,你们、以及你们的家人都感到更加忧虑。

但我们仍有理由去期待。

我们应该且能够对未来充满希望,因为那么多国家还陷在危机中无法摆脱,而我们法兰西克服了重重困难,仍顽强坚持。

她的拼搏,坚守,她迄今的成功,努力驱散对她的信任危机,都是得益于三年来广大同胞们展现的勇气和沉着,得益于我们国家金融机构的稳健,得益于在危机中依然牢固的社会保障制度,得益于近年来我们所执行的一系列改革。

我尤其要提到退休制度改革及各种削减公共支出的.措施,正是这些措施的实施,使我们的国家依然受到投资者的信任。

不可否认,我们的确面临各种困境,但在这样巨大的考验中,法兰西元气未伤。

我尤其要向那些辛勤工作着、为我们的经济作出贡献的所有同胞致以崇高敬意。

亲爱的同胞们:我们必须勇敢并拥有远见。

世界正在发生的事件表明,2015年将会风险与机遇并存。

逆水行舟,不进则退。

犹豫不决是最可怕的,因为迟到的抉择需要付出更高代价,承受更大痛苦。

2015年,法国的命运是可以改变的。

摆脱欧债危机,构建全新的经济发展蓝图,孕育一个新欧洲,这将是新年中我们要面对的挑战。

我坚信,在欧洲盟友的团结之下,我们将能更有力地面对困难。

这些挑战我们无法回避,也不能后退。

我们不能无视新世界的存在。

五个月后,将是总统大选,这是非常重要的时机。

到时候,你们将要做出选择。

但这五个月中,我仍会竭尽全力为我们的目标努力,因为未来10年法国的历史将从今天开始书写。

致法国总统尼古拉﹒萨科齐的一封信

致法国总统尼古拉﹒萨科齐的一封信

致法国总统尼古拉﹒萨科齐的一封信尊敬的尼古拉•萨科齐总统先生:您好!我是来自中国山西的一名小学生。

这两天我通过电视和报纸得知,法国佳士得拍卖行正在拍卖鼠首和兔首这两件珍贵的文物。

我认为这么做,不妥当据历史考证,在100多年前的第二次鸦片战争中,英法联军攻入北京。

大作家雨果这样写过:“有两个强盗走进了圆明园,一个叫英吉利,一个叫法兰西。

”他们洗劫、烧毁了圆明园。

并在圆明园的海晏堂前,敲落12尊精雕细琢的兽首,然后公然运往海外。

圆明园不但建筑宏伟,还收藏着最珍贵的历史文物。

上自先秦时代的青铜礼器,下至唐、宋、元、明、清的名人书画和各种奇珍异宝。

它是当时世界上最大的博物馆、艺术馆。

圆明园的洗劫给中国人造成的心灵创伤就好像是1871年普法战争的时候,普鲁士的士兵把卢浮宫、凡尔赛宫,再加上国家图书馆一起摧毁,给法国人造成的心灵创伤都是一样的。

我们希望看到文物回归,但是不是以参与拍卖的方式,不是以奉上大量金钱作为代价。

否则,我们怎能记住被侵略、被屠杀的创痛,怎们能对得起腁首胝足、筚路蓝缕的国人?忘记历史,意味着背叛。

同样,以屈辱的方式换回国宝,也不是什么值得荣耀的事。

俗话说,“偷来的锣鼓敲不得”。

被掠夺的文物,其实就是贼赃,对贼赃的拍卖如同销赃,非但与德不符,也与法不容。

我知道法国是热爱和平,崇尚自由的国家。

我希望有一天法国在您的领导下解放思想,并涤清自己,会把这本来属于中国的东西,归还给中国。

我的祖国日益强大,我们的人民友善热情,我们不会忘记历史,我们更向往美好的明天,我欢迎您和您的国家的小朋友到我的祖国,到我的家中做客。

敬祝身体健康小学生:匡天二〇〇九年三月三日。

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法国总统萨科齐2011年新年致辞原文(法文)Voeux de M. le Président de la République (Vendredi 31 décembre 2010)Mes chers compatriotes,L’année 2010 s’achève. Je sais qu’elle fut rude pourbeaucoup d’entre vous. La crise économique et financière,commencée il y a 3 ans, a continuéà faire sentir seseffets et nombreux furent ceux qui ont perdu leur emploice qui n’a fait qu’exacerber le sentiment d’injusticeressenti par des salariés qui n’étaient en rien responsablesde la crise.Pourtant grâce au travail des Français, à leur courage,à leur capacité d’adaptation, à la force de notre économie,aux avantages de notre modèle social, la récession fut moinssévère et d’une durée plus courte que ce que connurent nombrede nos partenaires.Et l’année 2011 s’annonce comme porteuse d’espérance.La croissance revient. Les grandes réformes engagées commencentà porter leurs fruits. Nos universités enfin autonomes s’ouvrentet se modernisent comme jamais elles ne l’ont fait dans le passé. Nos chercheurs se sont vus dotés de moyens financiers considérables grâce au grand emprunt. Nos entreprises utilisent à plein le crédit d’impôt recherche pour innover. Plus de 5 millions de salariésont effectué des heures supplémentaires entièrement défiscalisées, tant pour eux-mêmes que pour les entreprises qui les ont employés,ce qui a permis de soutenir le pouvoir d’achat malgré la crise. Notre système de retraite a été mis à l’abri de la failliteinéluctable qui le guettait si nous n’avions rien fait. Ce sontles pension s de nos aînés qui ont été sauvées et pour la première fois, la France a pu affronter une réforme capitale sans violenceet sans blocage grâce au service minimum qui a bien fonctionné età l’esprit de responsabilitédes Français qui savaient bien quece rendez-vous pour douloureux qu’il fut était inéluctable.Je veux rendre hommage à leur maturité et à leur intelligence collective.L’Europe dans la tempête a su faire face certes pas assezcomplètement et souvent pas assez rapidement mais l’Europea tenu et l’Europe nous a protégés.Ne croyez pas, mes chers compatriotes ceux qui proposent que nous sortions de l’euro. L’isolement de la France serait une folie. La fin de l’euro serait la fin de l’Europe. Jem’opposerai de toutes mes forces à ce retour en arrière qui ferait fi de 60 ans de construction européenne qui ont apportéla paix et la fraternité sur notre continent. Je le dis avecd’autant plus de fermeté que j’ai toujours milité pour lapréférence communautaire, et que je me suis toujours battupour la protection de notre industrie, la réciprocité etla fin de la naïveté dans les discussions commercialesavec nos principaux partenaires. L’Europe est essentielleà notre avenir, à notre identité et à nos valeurs.Ma conviction la plus intime pour 2011 est qu’il nous faut continuer inlassablement à renforcer nos atouts et à effacernos points faibles en étant plus compétitifs, en formantmieux nos jeunes, en travaillant mieux, en réduisant nosdépenses publiques et nos déficits sous peine de voir notreindépendance gravement menacée. Regardons ce qui s’est passéen Europe. Les pays qui ont voulu vivre au-dessus de leurs moyens sans penser aux lendemains ont été lourdement sanctionnés. Mon premier devoir est de protéger la France de cette perspective. La France tiendra donc ses engagements enéquilibrant ses comptes. Je ne transigerai pas sur cet objectif.Je sais que 2012 sera un rendez-vous électoral de grande importance. Mais nous sommes en 2011, nous ne pouvons nous payer le luxe d’une année d’immobilisme pré-électoral alors que le monde avance à une vitesse stupéfiante. 2011 doit donc être une année utile pour les Français. La difficulté ne compte pas lorsque sont en jeu l’intérêt de la nation et le bien commundes Français.Mon devoir est de privilégier en toutes circonstances l’intérêt général. Jusqu’à la dernière minute de mon mandat je n’auraid’autre règle que celle-là. Nous allons donc continuer àréformer parce que c’est la seule façon de préserver notremodèle et notre identité, c’est la seule façon de protégerla France et les Français. Les protéger de la dépendance car chacun a le droit à sa dignité face aux souffrances du grandâge. Les protéger des délocalisations en harmonisant notrefiscalité avec nos voisins Allemands. Les protéger de laviolence chaque jour plus brutale de la part de délinquantsmulti-réitérant en ouvrant nos tribunaux correctionnelsaux jurés populaires. Ainsi c’est le peuple qui pourradonner son avis sur la sévérité de la réponse à apporter àdes comportements qui provoquent l’exaspération du pays.Avec le Premier Ministre François FILLON qui a toute maconfiance, avec le gouvernement, nous devons travaillersans relâche toute cette année au service d’une prospéritéfrançaise retrouvée qui nous permettra de créer les emploisdont nous avons besoin. Je ferai mon devoir en écoutant,en dialoguant, mais lorsque le moment sera venu, en prenantles décisions qui s’imposent dans un esprit de vérité et de justice.Je le ferai en respectant scrupuleusement nos principesrépublicains les plus chers. La laïcité et le refus du communautarisme. La loi portant interdiction de la burqasera appliquée dans l’esprit comme dans la lettre. Le rappelà chacun qu’il ne peut exister de droit sans la contrepartiede devoirs. Ainsi l’école est obligatoire. L’absentéisme est inacceptable car il condamne à l’échec ceux qui s’y abandonnent. Le respect de la loi est intangible et on ne la bafoue pas.De même que le respect dû à la France par ceux que nous accueillons est une exigence. L’égalité des chances et lajustice qui ne sont ni l’égalitarisme ni l’assistanat etqui doivent nous conduire à considérer la revalorisation dutravail comme une priorité absolument intangible. La libertéenfin qui doit aller de pair avec le respect que chacun doitaux autres.Tout au long de l’année, mes chers compatriotes, la France portera la lourde responsabilité de la double présidence duG 20 et du G 8. Elle défendra l’idée d’un monde plus régulé, moins brutal où l’interdépendance oblige chacun à davantageécouter l’autre. Elle défendra la France vigoureusement sesintérêts sans jamais renoncer à ses valeurs, quant aumultilatéralisme, au respect des droits de l’Homme, au combat pour le développement et à l’impératif de la protection de notre planète.Mes chers compatriotes, je veux vous adresser mes vœux,mes vœux de bonheur les plus sincères et les plus chaleureux pour cette année 2011.J’ai une pensée particulière pour ceux qui sont dans la peine et le désarroi, spécialement nos otages pour qui nous continuerons à mobiliser toutes nos forces jusqu’au jour deleur libération, et pour nos soldats qui passent cette find’année loin de leur famille en risquant leur vie pour défendre nos valeurs et notre liberté.Mes chers concitoyens,Vive la République !Et Vive la France !。

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