法语童话故事系列la-petite-fille-aux-allumettes
法语版白雪公主
Blanche-NeigeC'était au milieu de l'hiver, et les flocons de neige tombaient comme des plumes ; une reine était assise près de sa fenêtre au cadre d'ébène et cousait. Et comme elle cousait et regardait la neige, elle se piqua les doigts avec son épingle et trois gouttes de sang en tombèrent. Et voyant ce rouge si beau sur la neige blanche, elle se dit :«Oh ! si j'avais un enfant blanc comme la neige, rouge comme le sang et noir comme l'ébène ! »Bientôt elle eut une petite fille qui était aussi blanche que la neige, avec des joues rouges comme du sang et des cheveux noirs comme l'ébène ; ce qui fit qu'on la nomma Blanche-Neige1. Et lorsque l'enfant eut vu le jour, la reine mourut.Un an après, le roi prit une autre femme. Elle était belle, mais fière et hautaine à ne pouvoir souffrir qu'aucune autre la surpassât en beauté. Elle avait un miroir merveilleux ; et quand elle se mettait devant lui pour s'y mirer, elle disait :« Petit miroir, petit miroir,Quelle est la plus belle de tout le pays ? »Et le miroir répondait :« Madame la reine, vous êtes la plus belle. »Alors elle était contente, car elle savait que le miroir disait la vérit é.Mais Blanche-Neige grandissait et devenait toujours plus belle ; et quand elle eut sept ans, elle était aussi belle que le jour, plus belle que la reine elle-même. Comme celle-ci demandait une fois à son miroir :« Petit miroir, petit miroir,Quelle est la plus belle de tout le pays ? »Il lui répondit aussitôt :« Madame la reine, vous êtes la plus belle ici,Mais Blanche-Neige est mille fois plus belle que vous. »La reine, consternée, devint livide de rage et d'envie. Depuis ce moment, la vue de Blanche-Neige lui bouleversa le cœur, tant la petite fille lui inspirait de haine. L'envie et la jalousie ne firent que croître en elle, et elle n'eut plus de repos ni jour ni nuit. Enfin, elle fit venir son chasseur et lui dit : « Portez l'enfant dans la forêt ; je ne veux plus l'avoir devant les yeux ; là, vous la tuerez et vousm'apporterez son foie et ses poumons, comme preuve de l'exécution de mes ordres. »Le chasseur obéit et emmena l'enfant avec lui ; et quand il eut tiré son couteau de chasse pour percer le cœur de l'innocente Blanche-Neige, voilà que la petite fille commença à pleurer et dit :« Ah ! mon bon chasseur, laisse-moi la vie ! Je courrai dans la forêt sauvage et ne reviendrai jamais. »Elle était si belle que le chasseur eut pitié d'elle et dit :« Va, pauvre enfant ! »Il pensait en lui-même :« Les bêtes féroces vont te dévorer bientôt. »Pourtant, il se sentit le cœur soulagé d'un grand poids à l'idée qu'il avait pu se dispenser de l'égorger. Et comme il vit courir devant lui un marcassin, il le tua, en prit le foie et les poumons, s'en fut les présenter à la reine, qui les fit bien assaisonner et cuire : et la méchante femme crut manger la chair et le sang de Blanche-Neige.Pendant ce temps, la pauvre enfant errait toute seule dans l'épaisse forêt, et elle avait si grand'peur qu'elle regardait d'un air inquiet tous les arbres et toutes les feuilles, ne sachant où trouver du secours. Puis elle se mit à courir sur les pierres pointues et sur les épines, et les bêtes féroces bondissaient à côté d'elle, mais sans lui faire aucun mal. Elle courut aussi longtemps que ses pieds purent la porter, jusqu'à la brune, et elle aperçut alors une petite cabane où elle entra pour se reposer. Tout dans cette cabane était petit, mais si gentil et si propre qu'on ne saurait le décrire. Il y avait une petite table recouverte d'une nappe blanche avec sept petites assiettes, chaque assiette avec sa petite cuiller, puis sept petits couteaux, sept petites fourchettes et sept petits gobetets. Contre le mur, il y avait sept petits lits l'un à côté de t'autre, couverts de draps blancs comme la neige. Blanche-Neige avait très-faim et très-soif; elle mangea une cuillerée de légumes avec une bouchée de pain dans chaque assiette, et but dans chaque gobeletune goutte de vin, car elle ne voulait pas prendre une seule part tout entière. Puis, comme elle était fatiguée, elle essaya de se coucher dans un des petits lits;mais l'un était trop long, l'autre trop petit, et enfin il n'y eut que le septième qui fût à sa taille; elle y resta donc, fit sa prière et s'en- dormit.La nuit venue, les maîtres de la cabane arrivèrent ; c'étaient des nains qui cherchaient de l'airain et de l'or dans les montagnes. Ils allumèrent leurs petites lampes, et quand le logis fut éclairé, ils virent bientôt que quelqu'un avait passé par là, car tout n'était plus dans le même ordre où ils l'avaient laissé.Le premier dit :« Qui s'est assis sur ma chaise ? »Le second :« Qui a mangé dans mon assiette ? »Le troisième :« Qui a pris de mon pain ? »Le quatrième :« Qui a touché à mes légumes ? »Le cinquième :« Qui a piqué avec ma fourchette ? »Le sixième :« Qui a coupé avec mon couteau ? »Et le septième :« Qui a bu dans mon gobelet ? »Puis le premier se retourna et il vit que son lit était un peu affaissé.« Qui s'est couché dans mon lit ? » dit-il.Et les autres d'accourir et dire :« Dans le mien aussi, il y a eu quelqu'un. »Mais le septième, en regardant son lit, aperçut Blanche-Neige qui y était couchée et dormait. Il appela ses frères, qui se hâtèrent de venir et se récrièrentd'étonnement et chacun fut chercher sa lampe pour mieux contemplerBlanche-Neige.« Ah ! mon Dieu, ah ! mon Dieu, répétaient les nains, que cette entant est belle ! »Ils étaient ravis de l'admirer et se gardèrent bien de l'éveiller ; le septième nain dormit une heure dans le lit de chacun de ses compagnons jusqu'au point du jour. Le matin, quand Blanche-Neige sortit de son sommeil, elle vit les petits hommes et fut effrayée. Mais ils se montrèrent fort aimables et lui demandèrent son nom.« Je me nomme Blanche-Neige, » dit-elle.– Par quel hasard, reprirent les nains, es-tu venue dans notre maison ? »Alors elle leur conta son histoire comment sa belle-mère avait voulu la faire tuer, comment le chasseur l'avait épargnée, et comment elle avait couru tout le jour jusqu'à ce qu'elle rencontrât la petite cabane. Les nains lui dirent :«Veux-tu faire notre ménage, les lits, la cuisine, coudre, laver, tricoter ? En ce cas, nous te garderons avec nous et tu ne manqueras de rien. »Blanche-Neige leur promit tout ce qu'ils désiraient et resta chez eux. Elle vaquait aux soins du ménage. Le matin, les nains s'en allaient pour chercher dans les montagnes de l'airain et de l'or ; le soir, ils rentraient au logis, où le diner devait se trouver prêt. Toute la journée la jeune fille était seule, et ils l'avertissaient en partant de se tenir sur ses gardes : «Car, disaient les bons petits hommes, ta marâtre saura bientôt que tu es ici ; n'ouvre à personne ! »Cependant, la reine qui croyait avoir mangé la chair et le sang de Blanche-Neige, pensait bien être de nouveau la plus belle femme du pays ; et pour en avoir l'assurance, elle se mit devant son miroir et lui dit :« Petit miroir, petit miroir,Quelle est la plus belle de tout le pays? »Aussitôt le miroir de répondre :« Madame la reine, vous êtes la plus belle ici,Mais Blanche-Neige au delà des montagnes,Chez les sept petits nains,Est mille fois plus belle que vous. »La reine pâlit de colère ; elle savait que le miroir ne mentait pas, et elle reconnut que le chasseur l'avait trompée et que Blanche-Neige vivait encore. Elle songea derechef aux moyens de la tuer ; car aussi longtemps qu'elle ne serait pas la plus belle, elle sentait qu'elle n'aurait pas de repos. Enfin, elle imagina de se grimer le visage et de s'habiller en vieille marchande, de façon à se rendre méconnaissable. Ainsi déguisée, elle alla dans les sept montagnes, chez les sept nains, frappa à la porte de la cabane et cria :«De belles marchandises! Achetez, achetez ! »Blanche-Neige regarda par la fenêtre et dit :« Bonjour, ma bonne femme ; que vendez-vous là ? »–De bonnes marchandises, de belles marchandises, reprit l'autre, des lacets de toutes les couleurs ! »Et elle tira de sa boîte un lacet tressé de soies de diverses couleurs.« Je peux laisser entrer cette brave femme, » pensa Blanche-Neige.Et tirant le verrou de la porte, elle ouvrit à la vieille et lui acheta le beau lacet.« Enfant, dit la vieille, de quelle façon êtes-vous lacée ? Je vais vous montrer comment il faut faire. »Blanche-Neige, sans aucun soupçon, se plaça devant elle, et se fit lacer avec le nouveau lacet; mais la vieille le serra si fort que la jeune fille en perdit la respiration et tomba comme morte.« Maintenant, tu as fini d'être la plus belle, » dit la marâtre, et elle s'en alla au plus vite.Vers le soir, les sept nains revinrent à la cabane, mais quel ne fut pas leur trouble en apercevant leur chère Blanche-Neige étendue par terre sans mouvement et comme inanimée ! Ils la relevèrent, et quand ils eurent vu le lacet qui l'étranglait, ils le coupèrent ; alors elle commença à respirer faiblement et revint à elle peu à peu. Les nains écoutèrent le récit de ce qui s'était passé et dirent :«La vieille marchande n'était autre que la reine ; prends garde de n'ouvrir à personne, désormais, en notre absence. »La méchante reine, dès qu'elle fut de retour chez elle, alla droit à son miroir et lui demanda :« Petit miroir, petit miroir,Quelle est la plus belle de tout le pays ? »Et le miroir magique de répondre :« Madame la reine, vous êtes la plus belle ici,Mais Blanche-Neige, au delà des montagnes,Chez les sept petits nains,Est mille fois plus belle que vous. »Lorsque la reine entendit cela, tout son sang se porta au cœur, tant sa colère fut violente à l'idée que Blanche-Neige était en vie.« À présent, dit-elle, il faut que je trouve un moyen infaillible de la perdre ! »Et, avec son art de sorcière, elle fabriqua un peigne empoisonné. Puis elle sedéguisa de nouveau, sous la figure d'une autre vieille bohémienne. Elle s'en fut par les sept montagnes, chez les sept nains, frappa à la porte, et dit :« Bonnes marchandises à vendre ! Achetez ! »Blanche-Neige regarda par la fenêtre ; mais elle répondit :– Je ne dois faire entrer personne ; passez votre chemin.– On vous permettra bien de regarder seulement, » repartit la vieille, qui tira le peigne empoisonné et le mit sous les yeux de la jeune fille.Il plut tellement à celle-ci qu'elle se laissa entraîner à ouvrir la porte. Lorsqu'elle eut acheté le peigne, la vieille dit :« Attends je vais te peigner comme il faut. »La pauvre Blanche-Neige, sans nulle méfiance, laissa faire la vieille ; mais à peine avait-elle entré le peigne dans les cheveux de sa victime, que le poison commença à agir, et que la jeune fille tomba roide par terre, comme frappée de mort.« Eh bien, ma belle, dit la vieille en ricanant ; cette fois c'en est fait de toi ! »Puis elle sortit.Par bonheur, le soir approchait, et c'était l'heure du retour des nains. En voyant Blanche-Neige étendue ainsi, ils pensèrent tout de suite à sa belle-m ère et cherchèrent partout la cause de ce qui venait d'arriver. Ils mirent la main sur le peigne empoisonné, et, à peine l'eurent-ils retiré, que Blanche-Neige reprit connaissance et raconta ce qui avait eu lieu. Les nains lui recommandèrent plus vivement que jamais de ne laisser pénétrer personne jusqu'à elle.Tandis que la charmante enfant triomphait pour la troisième fois de ses embûches, la reine, dans son palais, consultait le miroir suspendu au mur :« Miroir, petit miroir,Quelle est la plus belle de tout le pays ? »Et comme naguère il répondait :« Madame la reine, vous êtes la plus belle ici,Mais Blanche-Neige, au delà des montagnes,Chez les sept petits nains,Est mille fois plus belle que vous. »Lorsque la marâtre entendit cette nouvelle réponse, elle trembla de fureur.«Blanche-Neige mourra, s'écria-t-elle, quand il devrait m'en coûter la vie ! »Puis elle s'enferma dans une chambre secrète où personne n'entrait, et y pr épara une pomme empoisonnée, superbe à voir, blanche et rose de peau, fraîche à croquer ; cette pomme avait le pouvoir de tuer quiconque en goûterait un morceau. Lorsqu'elle l'eut bien apprêtée, la reine se peignit la figure, et, déguisée en paysanne, retourna dans les sept montagnes, au pays des sept nains. Parvenue à la cabane où demeurait Blanche-Neige, elle frappa, et la jeune fille mit la tête à la fenêtre.«Je ne dois laisser entrer personne, dit-elle, les nains me l'ont défendu.– Soit ! répliqua la paysanne, cela m'est égal ; on m'achètera mes pommes ailleurs ; tenez, en voici une, je vous la donne.– Non, dit Blanche-Neige, je ne dois rien prendre.– Auriez-vous peur de quelque poison? dit la vieille ; regardez, voici ma pomme coupée en deux moitiés : mangez la rouge, moi je mangerai la blanche. »Mais la pomme était préparée avec tant d'art, que le côté rouge seul était empoisonné. Blanche-Neige avait envie de la belle pomme, et lorsque la paysanne se mit à en manger la moitié, la pauvre petite ne put y tenir davantage ; elle tendit la main et prit la moitié où se trouvait le poison. Àpeine ses lèvres s'y furent-elles posées, qu'elle tomba morte sur le sol. La reine la considéra avec des yeux terribles, rit aux éclats et dit :«Blanche comme neige ! rouge comme sang ! noire comme l'ébène ! cette fois-ci les nains ne te réveilleront point ! »Et lorsqu'elle interrogea son miroir, selon sa formule habituelle« Petit miroir, petit miroir,Quelle est la plus belle de tout le pays ? »Il répondit enfin :« Madame la reine, la plus belle, c'est vous ! »Alors, le cœur envieux de la marâtre fut satisfait, autant que peut l'être un cœur envieux.Les nains, en arrivant à la maison, le soir, trouvèrent Blanche-Neige étendue encore une fois par terre, sans haleine et sans mouvement. Ils la relevèrent, cherchèrent la cause de ce nouveau malheur, la desserrèrent, peignèrent ses cheveux, et lui lavèrent le visage avec de l'eau et du vin ; mais rien n'y fit la pauvre enfant était morte et resta morte.Ils la couchèrent dans une bière et se mirent tous les sept autour d'elle, veillantet pleurant pendant trois jours. Puis ils voulurent l'enterrer ; mais elle avait si bien l'air d'une personne vivante, tant ses joues étaient fraîches et roses, qu'ils se dirent :« Nous ne pouvons la mettre dans la terre noire. »Ils lui firent un cercueil de verre pour qu'on pût la voir de tous côtés,l'ensevelirent dedans et écrivirent dessus en lettres d'or, qu'elle était fille de roi,et se nommait Blanche-Neige. Ensuite ils placèrent le cercueil sur le haut de lamontagne, et l'un d'eux restait toujours auprès d'elle pour la garder. Les oiseaux vinrent aussi pleurer Blanche-Neige le premier fut un hibou, le second un corbeau, et le troisième une colombe.Blanche-Neige était ainsi depuis bien longtemps dans son cercueil et ne changeait pas de figure, ne semblant toujours qu'endormie, car elle était toujours blanche comme neige, avec des joues rouges comme du sang, sous ses beaux cheveux noirs comme l'ébène.Or, il advint qu'un fils de roi, allant par la forêt, arriva chez les nains pour y passer la nuit. Il vit Blanche-Neige couchée dans le cercueil de verre sur la montagne, et lut ce qui s'y trouvait écrit en lettres d'or. Alors il dit aux nains :« Livrez-moi ce cercueil, je vous donnerai ce que vous voudrez. »Mais les nains répondirent :« Nous ne le livrerions pas pour tout l'or du monde !– Eh bien, reprit-il d'un ton suppliant, faites-m'en présent ; car je ne peux plus vivre sans voir Blanche-Neige. »Les bons petits nains, touchés de ses prières, eurent pitié de lui et lui permirent d'emporter le cercueil. Les gens du prince le soulevèrent sur leurs épaules ; mais, ayant heurté du pied une grosse racine, ils tombèrent, et par l'effet du choc, le cœur de la pomme sortit du gosier de Blanche-Neige. Presque aussitôt, elle rouvrit les yeux, se redressa et dit :« Mon Dieu ! où suis-je ?– Avec moi qui t'aime plus que tout au monde ! s'écria le fils de roi plein de joie. »Et il lui raconta ce qui s'était passé.« Viens avec moi dans le château de mon père, dit-il, et tu seras ma femme. »Et Blanche-Neige sentit bien qu'elle l'aimait aussi, et elle s'en fut avec lui, et la noce fut préparée en grande pompe.On n'oublia pas d'inviter la méchante belle-mère à la fête. Lorsqu'elle se fut parée de ses plus riches atours, elle se mit devant son petit miroir et dit« Petit miroir, petit miroir,Quelle est la plus belle de tout le pays ? »Le miroir répondit :« Madame la reine, vous êtes la plus belle ici,Mais la jeune reine est plus belle que vous ! »La méchante femme se récria de fureur ; dans son trouble, elle ne savait plus que faire. Tout d'abord, elle ne voulait plus aller à la noce ; mais bientôt elle changea de résolution et n'eut point de repos qu'elle ne fût partie pour voir la jeune reine.Et lorsqu'elle entra, elle reconnut Blanche-Neige et resta immobile de terreur et d'angoisse.Mais on avait déjà mis des pantoufles de fer sur un feu de charbons ardents, et on les apporta toutes brûlantes : il lui fallut chausser ces pantoufles rougies au feu et danser avec, elle fut condamnée à danser jusqu'à ce qu'elle eût les pieds consumés et tombât roide morte.。
灰姑娘法语剧本
1(aparté, père, cendrillon)aparté: Il y a de nombreuses années, il y avait une belle fille,sa mère est morte, son père l’aimait.Père (avec un cadeau) : ma fille, c’est pour toi. Tu l’aimes ?Cendrillon (surprise) : oh ! Merci, papa !Père : ma chère fille, je désire que tu sois heureuse.Cendrillon : papa, mais, j’ai un peu faim.Père : je suis désolé, je fais la cuisine pour toi tout de suite.Papa sort, cendrillon sort.2(aparté, belle mère, Jeanne, Hélène, cendrillon)Aparté : Mais un jour, son père a trouvé une nouvelle femme, sa belle mère, ses grandes sœur Jeanne et Hélène sont arrivées.Belle mère : oh, mes filles. La grande nouvelle ! La grande nouvelle...Jeanne: q u’est-ce qui s’est passé ?Belle mère : je viens de rentrer, laisse-moi respirer un moment.Jeanne : toi, donne-moi un jus d’orange.Cendrillon : voilà.Belle mère : zut ! Qu’est-ce que c’est ? Tu es un gros zéro.Cendrillon : je vous le change, madame.Jeanne et Hélène : Maman, maman, dis-moi la nouvelle.Belle mère : Le Prince Jonas nous a invités à diner avec la cour.Hélène : C’est vrai ?Belle mère : Oui, imagine le beau prince, le splendide palais, la soirée magnifique ... vous devez mettre vos plus beaux vêtements.Jeanne : Maintenant, on va faire des courses. J’ai tant de chos es à préparer.Cendrillon : Est-ce que je peux sortir avec vous ?Hélène : Tais-toi !Belle mère : Tu n’es pas le cousin du roi ! Regarde toi- même, tu es laide et sale.Jeanne : cendrillon, ne reste pas là, va nettoyer la maison et fais la cuisine pour nous !Hélène et jeanne : On va partir.Cendrillon : De grâce, de grâce...3(cendrillon, la fée)Et moi, je suis la fée.Cendrillon : Humm, j’ai vraiment envie d’y aller, comment dois-je faire ?Fée : La pauvre fille, laisse-moi t’aider ! (après un instant)Souviens-toi, cendrillon, vous devez rentrer avant minuit, sinon, la magie partirait et tout redeviendrait comme avant.Cendrillon : Je vous remercie !Fée : Attention, n’oublies pas l’heure !Cendrillon : Ha, je n’oublierai jamais !4(aparté, le roi, Hélène, jeanne, le prince, cendrillon, les soldats)Aparté : A 7h du soir, tous les invités sont arrivés au palais royal pour la soirée. Le roi : Mesdames et messieurs, bienvenue à la soirée dans le palais royal. Ce soir, nous allons élire de la plus belle jeune fille pour le Prince. Maintenant, les jeunes filles, il est arrivé.Prince : Bonsoir, mesdames et messieurs. Je suis le prince Jonas. Aujourd’hui, je vous ai invités ici pour choisir une princesse. Je vous souhaite bonne chance. Maintenant, c’est à vous.(Au coin de la scène, jeanne et Hélène)Hélène : Regarde, le prince est très beau, n’est-ce pas ?Jeanne: Oui, il est charmant.Hélène : on doit danser avec lui, saisis l’occasion !(Aparté: Juste le prince et jeanne dansaient, une belle fille apparaît dans l’entrée)Prince : Excusez-moi. J’ai quelque chose à faire.Jeanne : D’accord.(Le prince s’approche à cendrillon)Prince : Belle fille, je peux vous inviter à danser ?Cendrillon : Oh, oui, avec plaisir.(Ils dansent)Prince : Comment vous vous appelez ?Cendrillon : On m’appelle Cendrillon.(Aparté : Cendrillon et le prince dansaient ensemble, ils étaient très contents et le prince était amoureux d’elle .mais le temps a fui. Il était 12h.)Cendrillon : Oh, mon Dieu, c’est le moment de revenir en arrière, je dois aller !Prince : attendez ! Attendez !(Il regarde la chaussure) prince : je vais vous retrouver.Prince : Tout de suite ! Tout de suite ! Mes soldats ?!Soldats a et b : nous sommes ici !J : Cherchez dans toutes les familles et utilisez la chaussure qu’elle a oubliée ici !Soldats : Oui ! Oui ! Je la trouverai demain matin.5(aparté, belle mère, jeanne, Hélène, les soldats, cendrillon, le prince)Aparté : Et puis, les soldats ont commencé à trouver cette unique fille .enfin, ils étaient devant la porte de la maison de cendrillon.Belle mère : puis –je vous aider ?officiel oncle ?Soldats a : bonjour madame, vous avez de jeunes demoiselles dans la famille ?Soldat b : une belle fille au bal a perdu une de ses chaussures. Le prince voudrait la trouver et se marier avec elle.Hélène : j’essaie !cette chaussure est à moi !Hélène essaie la chaussureSoldat a : oh, excusez –moi, la chaussure est trop petite. Ce n’est pas votre chaussure.Jeanne : c’est à moi !je vais l’essayer.Soldat b : c’es t trop petite pour vous .il y a d’autre fille chez vous ?Cendrillon : bonjour, monsieur .je peux l’essayer ?Belle mère : toi ?vas –t-en !Hélène : regarde-toi !Jeanne : tu es sale !Soldat a : non, mesdames, laissez –la essayer. Mademoiselle, s’il vous plaît.Cendrillon : merci.Soldats a et b : parfait !c’est à vous !Soldat a : 5535240. (Téléphoner)Prince : bonjour.Soldat a : mon prince, bonne nouvelle, nous avons trouvé la belle fille.Prince : c’est vrai? Génial! Je vais arriver tout de suite!Il arrive.Prince : oh, la belle fille, je t’aime !soie ma femme, ça te plaît?Cendrillon : oh, oui, je veux!La belle mère et les sœurs : pour quoi ça?Aparté: C’est la fin de l’histoire. Cendrillon a finalement trouvé son amour et elle vivait heureuse avec le prince. Puissent tout les amoureux devenir époux et sceller leur union pour toujours !。
法语童话故事系列Le Vilain Petit Canard
Le Vilain petit CanardComme il faisait bon dans la campagne!C'était l'été.Les blésétaient dorés,l'avoine verte,les foins coupés embaumaient,ramassés en tas dans les prairies,et une cigogne marchait sur ses jambes rouges,si fines et si longues et claquait du bec en égyptien(sa mère lui avait appris cette langue-là).Au-delà,des champs et des prairies s'étendaient, puis la forêt aux grands arbres,aux lacs profonds.En plein soleil,un vieux château s'élevait entouréde fossés,et au pied des murs poussaient des bardanes aux larges feuilles,si hautes que les petits enfants pouvaient se tenir tout debout sous elles.L'endroitétait aussi sauvage qu'uneépaisse forêt,et c'est làqu'une cane s'était installée pour couver.Elle commençaitàs'ennuyer beaucoup.C'était bien long et les visitesétaient rares les autres canards préféraient nager dans les fossés plutôt que de s'installer sous les feuilles pour caqueter avec elle.Enfin,un oeuf après l'autre craqua."Pip,pip",tous les jaunes d'oeufsétaient vivants et sortaient la tête.Coin,coin,dit la cane,et les petits se dégageaient de la coquille et regardaient de tous côtés sous les feuilles mère les laissait ouvrir leurs yeux très grands,car le vert est bon pour les yeux. Comme le monde est grand,disaient les petits.Ils avaient bien sûr beaucoup plus de place que dans l'oeuf.Croyez-vous que c'est làtout le grand monde?dit leur mère,il s'étend bien loin,de l'autre côtédu jardin,jusqu'au champ du pasteur-mais je n'y suis jamais allée."Etes-vous bien là,tous? "Elle se dressa."Non,le plus grand oeuf est encore tout bien de temps va-t-il encore falloir couver?J'en ai par-dessus la tête."Et elle se recoucha dessus.Eh bien!commentça va?demanda une vieille cane qui venait enfin rendre visite.Ça dure etça dure,avec ce dernier oeuf qui ne veut pas se briser.Mais regardez les autres,je n'ai jamais vu des canetons plus ravissants.Ils ressemblent tousàleur père,ce coquin,qui ne vient même pas me voir.Montre-moi cet oeuf qui ne veut pas craquer,dit la vieille.C'est,sans doute,un oeuf de dinde,j'y aiétéprise moi aussi une fois,et j'ai eu bien du mal avec celui-là.Il avait peur de l'eau et je ne pouvais pas obtenir qu'il y aille.J'avais beau courir et crier.Fais-moi voir.Oui,c'est un oeuf de dinde,sûisse-le et apprends aux autres enfantsànager.Jeveux tout de même le couver encore un peu,dit la mère.Maintenant que j'y suis depuis longtemps.Fais comme tu veux,dit la vieille,et elle s'en alla.Enfin, l'oeuf se brisa.Pip,pip,dit le petit en roulant dehors.Ilétait si grand et si laid que la caneétonnée, le regarda.En voilàunénorme caneton,dit-elle,aucun des autres ne lui ressemble.Et si c'était un dindonneau,eh bien,nous allons savoirça au plus vite.Le lendemain,il faisait un temps splendide. La cane avec toute la famille S'approcha du fossé.Plouf!elle sauta dans l'eau.Coin!coin! commanda-t-elle,et les canetons plongèrent l'un après l'autre,même l'affreux gros gris.Non,ce n'est pas un dindonneau,s'exclama la mère.Voyez comme il sait se servir de ses pattes et comme il se tient droit.C'est mon petitàmoi.Il est même beau quand on le regarde bien.Coin! coin:venez avec moi,je vous conduirai dans le monde et vous présenteraiàla cour des canards. Mais tenez-vous toujours près de moi pour qu'on ne vous marche pas dessus,et méfiez-vous du chat.Ils arrivèrentàl'étang des canards oùrégnait un effroyable vacarme.Deux familles se disputaient une tête d'anguille.Ce fut le chat qui l'attrapa.Ainsi va le monde!dit la cane en se pourléchant le bec.Elle aussi aurait volontiers mangéla tête d'anguille.Jouez des pattes et tâchez de vous dépêcher et courbez le cou devant la vieille cane,là-bas,elle est la plus importante de nous tous.Elle est de sang espagnol,c'est pourquoi elle est si grosse.Vous voyez qu'elle a un chiffon rougeàla patte,c'est la plus haute distinction pour un canard.Cela signifie qu'on ne veut pas la manger et que chacun doit y prendre garde.Ne mettez pas les pattes en dedans,un caneton bienélevénage les pattes en dehors comme père et mère.Maintenant,courbez le cou et faites coin!Les petits obéissaient,mais les canards autour d'eux les regardaient et s'exclamaientàhaute voix: Encore une famille de plus,comme si nous n'étions pas déjàassez.Et il y en a un vraiment affreux, celui-lànous n'en voulons pas.Une cane se précipita sur lui et le mordit au issez le tranquille,dit la mère.Il ne fait de malàpersonne.Non,mais il est trop grand et mal venu.Il a besoin d'être rossé.Elle a de beaux enfants,cette mère!dit la vieille cane au chiffon rouge,tous beaux,àpart celui-là:il n'est guère réussi.Si on pouvait seulement recommencer les enfants ratés! Ce n'est pas possible,Votre Grâce,dit la mère des canetons;il n'est pas beau mais il est très intelligent et il nage bien, aussi bien que les autres,mieux même.J'espère qu'en grandissant il embellira et qu'avec le temps il sera très présentable.Elle lui arracha quelques plumes du cou,puis le lissa:Du reste,c'est un mâle, alors la beautén'a pas tant d'importance.Les autres sont adorables,dit la vieille.Vousêtes chez vous,et si vous trouvez une tête d'anguille,vous pourrez me l'apporter.Cependant,le pauvre caneton,trop grand,trop laid,était la risée de tous.Les canards et même les poules le bousculaient.Le dindon-néavec deséperons-et qui se croyait un empereur,gonflait ses plumes comme des voiles.Il se précipitait sur lui en poussant des glouglous de colère.Le pauvre caneton ne savait oùse fille de basse-cour lui donnait des coups de pied.Ses frères et soeurs,eux-mêmes,lui criaient:Si seulement le chat pouvait te prendre,phénomène!Et sa mère:Si seulement tuétais bien loin d'ici!C'enétait trop!Le malheureux,d'un grand effort s'envola par-dessus la haie,les petits oiseaux dans les buissons se sauvaientàtire d'aile."Je suis si laid que je leur fais peur",pensa-t-il en fermant les yeux.Il courut tout de même jusqu'au grand marais oùvivaient les canards sauvages.Il tombait de fatigue et de chagrin et resta làtoute la nuit.Au matin, les canards en voyant ce nouveau camarade s'écrièrent:Qu'est-ce que c'est que celui-là?Notre ami se tournait de droite et de gauche,et saluait tant qu'il pouvait.Tu es affreux,lui dirent les canards sauvages,mais cela nous est bienégal pourvu que tu n'épouses personne de notre famille.Il ne songeait guèreàse marier,le pauvre!Si seulement on lui permettait de coucher dans les roseaux et de boire l'eau du marais.Il resta làdeux jours.Vinrent deux oies sauvages,deux jars plutôt,car c'étaient des mâles,il n'y avait pas longtemps qu'ilsétaient sortis de l'oeuf et ilsétaient très désinvoltes.Ecoute,camarade,dirent-ils,tu es laid,mais tu nous plais.Veux-tu venir avec nous et devenir oiseau migrateur?Dans un maraisàcôtéil y a quelques charmantes oiselles sauvages, toutes demoiselles bien capables de dire coin,coin(oui,oui),et laid comme tu es,je parie que tu leur plairas.Au même instant,il entendit Pif!Paf!,les deux jars tombèrent raides morts dans les roseaux,l'eau devint rouge de leur sang.Toute la troupe s'égailla et les fusils claquèrent de nouveau.Des chasseurs passaient,ils cernèrent le marais,il y en avait même grimpés dans les arbres.Les chiens de chasse couraient dans la vase. Platch!Platch!Les roseaux volaient de tous côtés;le pauvre caneton,épouvanté,essayait de cacher sa tête sous son aile quand il vit un immense chien terrifiant,la langue pendante,les yeux étincelants.Son museau,ses dents pointuesétaient déjàprêtsàle saisir quand-Klap!il partit sans le toucher.Oh!Dieu merci!je suis si laid que même le chien ne veut pas me mordre.Il se tint tout tranquille pendant que les plombs sifflaient et que les coups de fusils claquaient.Le calme ne revint qu'au milieu du jour,mais le pauvre n'osait pas se lever,il attendit encore de longues heures,puis quittant le marais il courutàtravers les champs et les prés,malgréle vent qui l'empêchait presque d'avancer.Vers le soir,il atteignit une pauvre masure paysanne,si misérable qu'elle ne savait pas elle-même de quel côtéelle avait envie de tomber,alors elle restait debout provisoirement.Le vent sifflait si fort qu'il fallait au caneton s'asseoir sur sa queue pour lui résister.Il s'aperçut toutàcoup que l'un des gonds de la porteétait arraché,ce qui laissait un petit espace au travers duquel ilétait possible de se glisser dans la cabane.C'est ce qu'il fit.Une vieille paysanne habitait là,avec son chat et sa poule.Le chat pouvait faire le gros dos et ronronner.Il jetait même desétincelles si on le caressaità poule avait les pattes toutes courtes,elle pondait bien et la femme les aimait tous les deux comme ses enfants.Au matin,ils remarquèrent l'inconnu. Le chat fit"chum"et la poule fit"cotcotcot".Qu'est-ce que c'est queça!dit la femme.Elle n'y voyait pas très clair et crut que c'était une grosse caneégarée."Bonne affaire,pensa-t-elle,je vais avoir des oeufs de cane.Pourvu que ce ne soit pas un mâle.Nous verrons bien."Le caneton restaàl'essai,mais on s'aperçut très vite qu'il ne pondait aucun oeuf.Le chatétait le maître de la maison et la poule la maîtresse.Ils disaient:"Nous et le monde",ils pensaient bien enêtre la moitié,du monde,et la meilleure.Le canetonétait d'un autre avis,mais la poule ne supportait pas la contradiction.Sais-tu pondre?demandait-elle.Non.Alors,tais-toi.Et le chat disait:Sais-tu faire le gros dos,ronronner?Non. Alors,n'émets pas des opinions absurdes quand les gens raisonnables parlent.Le caneton,dans son coin,était de mauvaise humeur;il avait une telle nostalgie d'air frais,de soleil,une telle envie de glisser sur l'eau.Il ne put s'empêcher d'en parleràla poule.Qu'est-ce qui te prend,répondit-elle.Tu n'as rienàfaire,alors tu te montes la tête.Tu n'as qu'àpondre ouàronronner,et cela te passera.C'est si délicieux de glisser sur l'eau,dit le caneton,si exquis quand elle vous passe par-dessus la tête et de plonger jusqu'au fond!En voilàun plaisir,dit la poule.Tu es complètement fou.Demande au chat,qui est l'être le plus intelligent que je connaisse, s'il aime glisser sur l'eau ou plonger la tête dedans.Je ne parle même pas de moi.Demandeànotre hôtesse,la vieille paysanne.Il n'y a pas plus intelligent.Crois-tu qu'elle a envie de nager et d'avoir de l'eau par-dessus la tête?Vous ne me comprenez pas,soupirait le caneton.Alors,si nous ne te comprenons pas,qui est-ce qui te comprendra!Tu ne vas tout de même pas croire que tu es plus malin que le chat ou la femme... ou moi-même!Remercie plutôt le ciel de ce qu'on a fait pour toi.N'es-tu pas làdans une chambre bien chaude avec des gens capables de t'apprendre quelque chose?Mais tu n'es qu'un vaurien,et il n'y a aucun plaisiràte fréquenter.Remarque que je te veux du bien et si je te dis des choses désagréables,c'est que je suis ton amie.Essaie un peu de pondre ou de ronronner!Je crois que je vais me sauver dans le vaste monde,avoua le caneton.Eh bien!vas-y donc.Il s'en alla.L'automne vint,les feuilles dans la forêt passèrent du jaune au brun,le vent les faisait voler de tous côtés.L'airétait froid,les nuages lourds de grêle et de neige,dans les haies nues les corbeaux croassaient kré!kru!krà!oui,il y avait de quoi grelotter.Le pauvre caneton n'était guère heureux. Un soir,au soleil couchant,un grand vol d'oiseaux sortit des buissons.Jamais le caneton n'en avait vu de si beaux,d'une blancheur si immaculée,avec de longs cous ondulants.Ils ouvraient leurs larges ailes et s'envolaient loin des contrées glacées vers le midi,vers les pays plus chauds,vers la mer ouverte.Ils volaient si haut,si haut,que le caneton en fut impressionné;il tournait sur l'eau comme une roue, tendait le cou vers le ciel...il poussa un cri siétrange et si puissant que lui-même en fut effrayé. Jamais il ne pourrait oublier ces oiseaux merveilleux!Lorsqu'ils furent hors de sa vue,il plongea jusqu'au fond de l'eau et quand il remontaàla surface,ilétait comme hors de lui-même.Il ne savait pas le nom de ces oiseaux ni oùils s'envolaient,mais il les aimait comme il n'avait jamais aimépersonne.Il ne les enviait pas,comment aurait-il rêvéde leur ressembler...L'hiver fut froid,terriblement froid.Il lui fallait nager constamment pour empêcher l'eau de geler autour de lui.Mais,chaque nuit,le trou oùil nageait devenait de plus en plus glace craquait,il avait beau remuer ses pattes,àla fin,épuisé,il resta pris dans la glace.Au matin,un paysan qui passait le vit,il brisa la glace de son sabot et porta le canetonàla maison oùsa femme le ranima.Les enfants voulaient jouer avec lui,mais lui croyait qu'ils voulaient lui faire du mal,il s'élança droit dans la terrine de laitéclaboussant toute la pièce;la femme criait et levait les bras au ciel.Alors,il vola dans la baratte oùétait le beurre et,de là,dans le tonneauà paysanne le poursuivait avec des pincettes;les enfants se bousculaient pour l'attraper...et ils riaient...et ilscriaient.Heureusement,la porteétait ouverte!Il se précipita sous les buissons,dans la neige molle,et il y resta anéanti.Il serait trop triste de raconter tous les malheurs et les peines qu'il dut endurer en ce long hiver.Pourtant,un jour enfin,le soleil se leva,déjàchaud,et se mitàbriller.C'était le printemps.Alors,soudain,iléleva ses ailes qui bruirent et le soulevèrent,et avant qu'il pût s'en rendre compte,il se trouva dans un grand jardin plein de pommiers en fleurs.Là,les lilas embaumaient et leurs longues branches vertes tombaient jusqu'aux fosséme il faisait bon et printanier!Et voilàque,devant lui,sortant des fourrés trois superbes cygnes blancs s'avançaient.Ilébouriffaient leurs plumes et nageaient si légèrement, et il reconnaissait les beaux oiseaux blancs.Uneétrange mélancolie s'empara de lui.Je vais voler jusqu'àeux et ils me battrontàmort,moi si laid,d'avoir l'audace de les approcher!Mais tant pis,plutôt mourir par eux que pincépar les canards,piquépar les poules ou par les coups de pied des filles de basse-cour!Il s'élança dans l'eau et nagea vers ces cygnes pleins de noblesse.A sonétonnement,ceux-ci,en le voyant,se dirigèrent vers lui.Tuez-moi,dit le pauvre caneton en inclinant la tête vers la surface des eaux.Et il attendit la mort.Mais alors,qu'est-ce qu'il vit,se reflétant sous lui,dans l'eau claire?C'était sa propre image, non plus comme un vilain gros oiseau gris et lourdaud...ilétait devenu un cygne!!!Car il n'y a aucune importanceàêtre néparmi les canards si on aétécouvédans un oeuf de cygne! Il ne regrettait pas le temps des misères et desépreuves puisqu'elles devaient le conduire vers un tel bonheur!Les grands cygnes blancs nageaient autour de lui et le caressaient de leur bec.Quelques enfants approchaient,jetant du pain et des graines.Le plus petit S'écria:-Oh!il y en a un nouveau. Et tous les enfants de s'exclamer et de battre des mains et de danser en appelant père et mère.On lança du pain et des gâteaux dans l'eau.Tous disaient:"Le nouveau est le plus beau,si jeune et si gracieux."Les vieux cygnes s'inclinaient devant lui.Il était tout confus,notre petit canard,et cachait sa tête sous l'aile,il ne savait lui-même pourquoi.Il était trop heureux,pas du tout orgueilleux pourtant,car un grand coeur ne connaît pas l'orgueil.Il pensait combien il avaitétépourchasséet haïalors qu'ilétait le même qu'aujourd'hui oùon le déclarait le plus beau de tous!Les lilas embaumaient dans la verdure,le chaud soleilétincelait. Alors il gonfla ses plumes,leva vers le ciel son col flexible et de tout son coeur combléil cria: "Aurais-je pu rêver semblable félicitéquand je n'étais que le vilain petit canard!。
卖火柴的小女孩
卖火柴的小女孩(法语版)Il faisait vraiment très, très froid ce jour là; il neigeait depuis le matin et maintenant il faisait déjà sombre; le soir approchait, le soir du dernier jour de l'année. Au milieu des rafales, par ce froid glacial, une pauvre petite fille marchait pieds nus dans la rue. Lorsqu'elle était sortie de chez elle ce matin, elle avait pourtant de vieilles chaussures, mais des chaussures beaucoup trop grandes pour ses si petits pieds. Aussi les perdit-elle lorsqu'elle courut pour traverser devant une file de voitures; les voitures passées, elle voulut les reprendre, mais un méchant gamin s'enfuyait en emportant l'une d'elles en riant, et l'autre avait été entièrement écrasée par le flot des voitures. Voilà pourquoi la malheureuse enfant n'avait plus rien pour protéger ses pauvres petits petons. Dans son vieux tablier, elle portait des allumettes: elle en tenait une boîte à la main pour essayer de la vendre. Mais, ce jour-là, comme c'était la veille du nouvel an, tout le monde était affairé et par cet affreux temps, personne n'avait le temps de s'arrêter et de considérer l'air suppliant de la petite fille.La journée finissait, et elle n'avait pas encore vendu une seule boîte d'allumettes. Tremblante de froid et de faim, elle se traînait de rue en rue.Des flocons de neige couvraient maintenant sa longue chevelure. De toutes les fenêtres brillaient des lumières et de presque toutes les maisons sortait une délicieuse odeur de volaille qu'on rôtissait pour le festin du soir.Après avoir une dernière fois offert en vain son paquet d'allumettes, l'enfant aperçut une encoignure entre deux maisons. Elle s'y assit, fatiguée de sa longue journée, et s'y blottit, tirant à elle ses petits pieds: mais elle grelotte et frissonne encore plus qu'avant et cependant elle n'ose pas rentrer chez elle.Elle n'y rapporterait pas la plus petite monnaie, et son père la battrait.L'enfant avait ses petites menottes toutes transies."Si je prenais une allumette, se dit-elle, une seule pour réchauffer mes doigts?"C'est ce qu'elle fit. Quelle flamme merveilleuse c'était! Il sembla tout à coup à la petite fille qu'elle se trouvait devant un grand poêle en fonte, comme elle en avait aperçut un jour. La petite fille allait étendre ses pieds vers ce poêle pour les réchauffer, lorsque la petite flamme de l'allumette s'éteignit brusquement et le poêle disparut. L'enfant resta là, tenant dans sa main glacée un petit morceau de bois à moitié brûlé.Elle frotta une seconde allumette: la lueur se projetait sur la mur qui devint transparent. Derrière cette fenêtre imaginaire, la table était mise: elle était couverte d'une belle nappe blanche, sur laquelle brillait une superbe vaisselle de porcelaine. Au milieu, s'étalait une magnifique oie rôtie, entourée de pommes sautées: et voilà que la bête se met en mouvement et, avec un couteau et avec une fourchette, vient se présenter devant la pauvre petite affamée. Et puis plus rien: la flamme de l'allumette s'éteint.L'enfant prend une troisième allumette, et elle se voit transportée près d'un splendire arbre de Noël. Sur ses branches vertes, brillaient mille bougies de couleurs: de tous côtés, pendait une foule de merveilles. La petite fille étendit la main pour en saisir une: l'allumette s'éteint. L'arbre semble monter vers le ciel et ses bougies deviennent des étoiles. Il y en a une qui se détache et qui redescend vers la terre, laissant une trainée de feu. "Voilà quelqu'un qui va mourir" se dit la petite.Sa vieille grand-mère, la seule personne qui l'avait aimée et chérie, et qui était morte tout récemment, lui avait raconté que lorsqu'on voit une étoile qui file vers la terre cela voulait dire qu'une âme montait vers le paradis.Elle frotta encore une allumette: une grande clarté se répandit et, devant l'enfant, se tenait la vieille grand-mère. - Grand-mère, s'écria la petite, grand-mère, emmène-moi. Oh! tu vas aussi me quitter quand l'allumette sera éteinte: tu vas disparaître comme le poêle si chaud, l'oie toute fûmante et le splendide arbre de Noël. Reste, s'il te plaît!... ou emporte-moi avec toi.Et l'enfant alluma une nouvelle allumette, et puis une autre, et enfin tout le paquet, pour voir sa bonne grand-mère le plus longtemps possible. Alors la grand-mère prit la petite dans ses bras et elle la porta bien haut, en un lieu où il n'y avait plus ni froid, ni faim, ni chagrin.Le lendemain matin, les passants trouvèrent sur le sol le corps de la petite fille aux allumettes; ses joues étaient rouges, elle semblait sourire : elle était morte de froid, pendant la nuit qui avait apporté à tant d'autres des joies et des plaisirs. Elle tenait dans sa petite main, toute raidie, les restes brûlés d'un paquet d'allumettes.- Quelle petit sotte! dit un sans-coeur. Comment a-t-elle pu croire que cela la réchaufferait ?D'autres versèrent des larmes sur l'enfant; mais ils ne savaient pas toutes les belles choses qu'elle avait vues pendant la nuit du nouvel an, ils ignoraient que, si elle avait bien souffert, elle goûtait maintenant, dans les bras de sa grand-mère, la plus douce félicité.。
法语版美人鱼
La Petite SirèneBien loin dans la mer, l’eau est bleue comme les feuilles des bluets, pure comme le verre le plus transparent, mais si profonde qu’il serait inutile d’y jeter l’ancre, et qu’il faudrait y entasser une quantité infinie de tours d’église les unes sur les autres pour mesurer la distance du fond à la surface.C’est là que demeure le peuple de la mer. Mais n’allez pas croire que ce fond se compose seulement de sable blanc ; non, il y croît des plantes et des arbres bizarres, et si souples, que le moindre mouvement de l’eau les fait s’agiter comme s’ils étaient vivants. Tous les poissons, grands et petits, vont et viennent entre les branches comme les oiseaux dans l’air. Àl’endroit le plus profond se trouve le château du roi de la mer, dont les murs sont de corail, les fenêtres de bel ambre jaune, et le toit de coquillages qui s’ouvrent et se ferment pour recevoir l’eau ou pour la rejeter. Chacun de ces coquillages referme des perles brillantes dont la moindre ferait honneur à la couronne d’une reine.Depuis plusieurs années le roi de la mer était veuf, et sa vieille mère dirigeait sa maison. C’était une femme spirituelle, mais si fière de son rang, qu’elle portait douze huîtres à sa queue tandis que les autres grands personnages n’en portaient que six. Elle méritait des éloges pour les soins qu’elle prodiguait à ses six petites filles, toutes princesses charmantes. Cependant la plus jeune était plus belle encore que les autres ; elle avait la peau douce et diaphane comme une feuille de rose, les yeux bleu comme un lac profond ; mais elle n’avait pas de pieds : ainsi que ses sœurs, son corps se terminait par une queue de poisson.Toute la journée, les enfants jouaient dans les grandes salles du château, où des fleurs vivantes poussaient sur les murs. Lorsqu’on ouvrait les fenêtres d’ambre jaune, les poissons y entraient comme chez nous les hirondelles, et ils mangeaient dans la main des petites sirènes qui les caressaient. Devant lechâteau était un grand jardin avec des arbres d’un bleu sombre ou d’un rouge de feu. Les fruits brillaient comme de l’or, et les fleurs, agitant sans cesse leur tigeet leurs feuilles, ressemblaient à de petites flammes. Le sol se composait de sable blanc et fin, et une lueur bleue merveilleuse, qui se répandait partout, aurait fait croire qu’on était dans l’air, au milieu de l’azur du ciel, plutôt que sous la mer. Les jours de calme, on pouvait apercevoir le soleil, semblable à unepetite fleur de pourpre versant la lumière de son calice.Chacune des princesses avait dans le jardin son petit terrain, qu’elle pouvait cultiver selon son bon plaisir. L’une lui donnait la forme d’une baleine, l’autre celle d’une sirène ; mais la plus jeune fit le sien rond comme le soleil, et n’y planta que des fleurs rouges comme lui. C’était une enfant bizarre, silencieuse et réfléchie. Lorsque ses sœurs jouaient avec différents objets provenant desbâtiments naufragés, elle s’amusait à parer une jolie statuette de marbre blanc, représentant un charmant petit garçon, placée sous un saule pleureur magnifique, couleur de rose, qui la couvrait d’une ombre violette. Son plus grand plaisir consistait à écouter des récits sur le monde où vivent les hommes. Toujours elle priait sa vieille grand’mère de lui parler des vaisseaux, des villes, des hommes et des animaux.Elle s’étonnait surtout que sur la terre les fleurs exhalassent un parfum qu’elles n’ont pas sous les eaux de la mer, et que les forêts y fussent vertes.Elle ne pouvait pas s’imaginer comment les poissons chantaient et sautillaient sur les arbres. La grand’mère appelait les petits oiseaux des poissons ; sans quoi elle ne se serait pas fait comprendre.« Lorsque vous aurez quinze ans, dit la grand’mère, je vous donnerai la permission de monter à la surface de la mer et de vous asseoir au clair de la lune sur des rochers, pour voir passer les grands vaisseaux et faire connaissance avec les forêts et les villes. »L’année suivante, l’aînée des sœurs allait atteindre sa quinzième année, et comme il n’y avait qu’une année de différence entre chaque sœur, la plus jeune devait encore attendre cinq ans pour sortir du fond de la mer. Mais l’une promettait toujours à l’autre de lui faire le récit des merveilles qu’elle aurait vues à sa première sortie ; car leur grand’mère ne parlait jamais assez, et il y avait tant de choses qu’elles brûlaient de savoir !La plus curieuse, c’était certes la plus jeune ; souvent, la nuit, elle se tenaitauprès de la fenêtre ouverte, cherchant à percer de ses regards l’épaisseur de l’eau bleue que les poissons battaient de leurs nageoires et de leur queue. Elle aperçut en effet la lune et les étoiles, mais elles lui paraissaient toutes pâles et considérablement grossies par l’eau.Lorsque quelque nuage noir les voilait, elle savait que c’était une baleine ou un navire chargé d’hommes qui nageait au-dessus d’elle. Certes, ces hommes ne pensaient pas qu’une charmante petite sirène étendait au-dessous d’eux ses mains blanches vers la carène.Le jour vint où la princesse aînée atteignit sa quinzième année, et elle monta à la surface de la mer.À son retour, elle avait mille choses à raconter. « Oh ! disait-elle, c’est délicieux de voir, étendue au clair de la lune sur un banc de sable, au milieu de la mer calme, les rivages de la grande ville où les lumières brillent comme des centaines d’étoiles ; d’entendre la musique harmonieuse, le son des cloches des églises, et tout ce bruit d’hom- mes et de voitures ! »Oh ! comme sa petite sœur l’écoutait attentivement ! Tous les soirs, debout à la fenêtre ouverte, regardant à travers l’énorme masse d’eau elle rêvait à la grande ville, à son bruit et à ses lumières, et croyait entendre sonner les cloches toutprès d’elle.L’année suivante, la seconde des sœurs reçut la permission de monter. Elle sortit sa tête de l’eau au moment où le soleil touchait à l’horizon, et la magnificence de ce spectacle la ravit au dernier point. .« Tout le ciel, disait-elle à son retour, ressemblait à de l’or, et la beauté des nuages était au-dessus de tout ce qu’on peut imaginer. Ils passaient devant moi, rouges et violets, et au milieu d’eux volait vers le soleil, comme un long voile blanc, une bande de cygnes sauvages. Moi aussi j’ai voulu nager vers le grand astre rouge ; mais tout à coup il a disparu, et la lueur rose qui teignait la surface de la mer ainsi que les nuages s’évanouit bientôt. »Puis vint le tour de la troisième sœur. C’était la plus hardie, aussi elle remonta le cours d’un large fleuve. Elle vit d’admirables collines plantées de vignes, dechâteaux et de fermes situés au milieu de forêts superbes. Elle entendit le chant des oiseaux, et la chaleur du soleil la força à se plonger plusieurs fois dans l’eau pour rafraîchir sa figure. Dans une baie, elle rencontra une foule de petits êtres humains qui jouaient en se baignant. Elle voulut jouer avec eux, mais ils sesauvèrent tout effrayés, et un animal noir —c’était un chien —se mit à aboyer si terriblement qu’elle fut prise de peur et regagna promptement la pleine mer. Mais jamais elle ne put oublier les superbes forêts, les collines vertes et les gentils enfants qui savaient nager, quoiqu’ils n’eussent point de queue de poisson.La quatrième sœur, qui était moins hardie, aima mieux rester au milieu de la mer sauvage, où la vue s’étendait à plusieurs lieues, et où le ciel s’arrondissaitau-dessus de l’eau comme une grande cloche de verre. Elle apercevait de loin les navires, pas plus grands que des mouettes ; les dauphins joyeux faisaient des culbutes, et les baleines colossales lançaient des jets d’eau de leurs narines. Le tour de la cinquième arriva ; son jour tomba précisément en hiver : aussivit-elle ce que les autres n’avaient pas encore pu voir. La mer avait une teinte verdâtre, et partout nageaient, avec des formes bizarres, et brillantes comme des diamants, des montagnes de glace. « Chacune d’elles, disait la voyageuse, ressemble à une perle plus grosse que les tours d’église que bâtissent leshommes. » Elle s’était assise sur une des plus grandes, et tous les navigateurs se sauvaient de cet endroit où elle abandonnait sa longue chevelure au gré des vents. Le soir, un orage couvrit le ciel de nuées ; les éclairs brillèrent, le tonnerre gronda, tandis que la mer, noire et agitée, élevant les grands monceaux de glace, les faisait briller de l’éclat rouge des éclairs. Toutes les voiles furent serrées, la terreur se répandit partout ; mais elle, tranquillement assise sur sa montagne de glace, vit la foudre tomber en zigzag sur l’eau luisante.La première fois qu’une des sœurs sortait de l’eau, elle était toujours enchantée de toutes les nouvelles choses qu’elle apercevait ; mais, une fois grandie, lorsqu’elle pouvait monter à loisir, le charme disparaissait, et elle disait au bout d’un mois qu’en bas tout était bien plus gentil, et que rien ne valait son chez-soi. Souvent, le soir, les cinq sœurs, se tenant par le bras, montaient ainsi à la surface de l’eau. Elles avaient des voix enchanteresses comme nulle créature humaine, et, si par hasard quelque orage leur faisait croire qu’un navire allait sombrer, elles nageaient devant lui et entonnaient des chants magnifiques sur la beauté du fond de la mer, invitant les marins à leur rendre visite. Mais ceux-ci ne pouvaient comprendre les paroles des sirènes, et ils ne virent jamais les magnificences qu’elles célébraient ; car, aussitôt le navire englouti, les hommes se noyaient, et leurs cadavres seuls arrivaient au château du roi de la mer. Pendant l’absence de ses cinq sœurs, la plus jeune, restée seule auprès de la fenêtre, les suivait du regard et avait envie de pleurer. Mais une sirène n’a point de larmes, et son cœur en souffre davantage.« Oh ! si j’avais quinze ans ! disait-elle, je sens déjà combien j’aimerais le monde d’en haut et les hommes qui l’habitent. »Le jour vint où elle eut quinze ans.« Tu vas partir, lui dit sa grand’mère, la vieille reine douairière : viens que je fasse ta toilette comme à tes sœurs. »Et elle posa sur ses cheveux une couronne de lis blancs dont chaque feuille était la moitié d’une perle ; puis elle fit attacher à la queue de la princesse huit grandes huîtres pour désigner, son rang élevé.« Comme elles me font mal ! dit la petite sirène.— Si l’on veut être bien habillée, il faut souffrir un peu, » répliqua la vieille reine.Cependant la jeune fille aurait volontiers rejeté tout ce luxe et la lourde couronne qui pesait sur sa tête. Les fleurs rouges de son jardin lui allaient beaucoup mieux ; mais elle n’osa pas faire d’observations.« Adieu ! » dit-elle ; et, légère comme une bulle de savon, elle traversa l’eau.Lorsque sa tête apparut à la surface de la mer, le soleil venait de se coucher ; mais les nuages brillaient encore comme des roses et de l’or, et l’étoile du soir étincelait au milieu du ciel. L’air était doux et frais, la mer paisible. Près de la petite sirène se trouvait un navire à trois mâts ; il n’avait qu’une voile dehors, à cause du calme, et les matelots étaient assis sur les vergues et sur les cordages. La musique et les chants y résonnaient sans cesse, et à l’approche de la nuit on alluma cent lanternes de diverses couleurs suspendues aux cordages : on aurait cru voir les pavillons de toutes les nations. La petite sirène nagea jusqu’à la fenêtre de la grande chambre, et, chaque fois que l’eau la soulevait, elle apercevait à travers les vitres transparentes une quantité d’hommes magnifiquement habillés. Le plus beau d’entre eux était un jeune prince aux grands cheveux noirs, âgé d’environ seize ans, et c’était pour célébrer sa fête que tous ces préparatifs avaient lieu.Les matelots dansaient sur le pont, et lorsque le jeune prince s’y montra, cent fusées s’élevèrent dans les airs, répandant une lumière comme celle du jour. La petite sirène eut peur et s’enfonça dans l’eau ; mais bientôt elle reparut, et alors toutes les étoiles du ciel semblèrent pleuvoir sur elle. Jamais elle n’avait vu un pareil feu d’artifice ; de grands soleils tournaient, des poissons de feu fendaient l’air, et toute la mer, pure et calme, brillait. Sur le navire on pouvait voir chaque petit cordage, et encore mieux les hommes. Oh ! que le jeune prince était beau ! Il serrait la main à tout le monde, parlait et souriait à chacun tandis que la musique envoyait dans la nuit ses sons harmonieux.Il était tard, mais la petite sirène ne put se lasser d’admirer le vaisseau et le beau prince. Les lanternes ne brillaient plus et les coups de canon avaient cessé ; toutes les voiles furent successivement déployées et le vaisseau s’avança rapidement sur l’eau. La princesse le suivit, sans détourner un instant ses regards de la fenêtre. Mais bientôt la mer commença à s’agiter ; les vagues grossissaient, et de grands nuages noirs s’amoncelaient dans le ciel. Dans le lointain brillaient les éclairs, un orage terrible se préparait. Le vaisseau se balançait sur la mer impétueuse, dans une marche rapide. Les vagues, se dressant comme de hautes montagnes, tantôt le faisaient rouler entre elles comme un cygne, tantôt l’élevaient sur leur cime. La petite sir ène se plut d’abord à ce voyage accidenté ; mais, lorsque le vaisseau,subissant de violentes secousses, commença à craquer, lorsque tout à coup le mât se brisa comme un jonc, et que le vaisseau se pencha d’un côté tandis que l’eau pénétrait dans la cale, alors elle comprit le danger, et elle dut prendre garde elle-même aux poutres et aux débris qui se détachaient dubâtiment.Par moments il se faisait une telle obscurité, qu’elle ne distinguait absolument rien ; d’autres fois, les éclairs lui rendaient visibles les moindres détails de cette scène. L’agitation était à son comble sur le navire ; encore une secousse ! il se fendit tout à fait, et elle vit le jeune prince s’engloutir dans la mer profonde. Transportée de joie, elle crut qu’il allait descendre dans sa demeure ; mais elle se rappela que les hommes ne peuvent vivre dans l’eau, et que par conséquent il arriverait mort au château de son père. Alors, pour le sauver, elle traversa à la nage les poutres et les planches éparses sur la mer, au risque de se faire écraser, plongea profond ément sous l’eau à plusieurs reprises, et ainsi elle arriva jusqu’au jeune prince, au moment où ses forces commençaient à l’abandonner et où il fermait déjà les yeux, près de mourir. La petite sirène le saisit, soutint sa tête au-dessus de l’eau, puis s’abandonna avec lui au caprice des vagues.Le lendemain matin, le beau temps était revenu, mais il ne restait plus rien du vaisseau. Un soleil rouge, aux rayons pénétrants, semblait rappeler la vie sur les joues du prince ; mais ses yeux restaient toujours fermés. La sirène déposa un baiser sur son front et releva ses cheveux mouillés. Elle lui trouva une ressemblance avec la statue de marbre de son petit jardin, et fit des vœux pour son salut. Elle passa devant la terre ferme, couverte de hautes montagnes bleues à la cime desquelles brillait la neige blanche. Au piedde la côte, au milieu d’une superbe forêt verte, s’étendait un village avec uneéglise ou un couvent. En dehors des portes s’élevaient de grands palmiers, et dans les jardins croissaient des orangers et des citronniers ; non loin de cet endroit, la mer formait un petit golfe, s’allongeant jusqu’àun rocher couvert d’un sable fin et blanc. C’est là que la sirène déposa le prince, ayant soin de lui tenir la tête haute et de la présenter aux rayons du soleil.Bientôt les cloches de l’église commencèrent à sonner, et une quantité de jeunes filles apparurent dans un des jardins. La petite sirène s’éloigna en nageant, et se cacha derrière quelques grosses pierres pour observer ce qui arriverait aupauvre prince.Quelques moments après, une des jeunes filles vint à passer devant lui ; d’abord, elle parut s’effrayer, mais, se remettant aussitôt, elle courut chercher d’autres personnes qui prodiguèrent au prince toute espèce de soins. La sirène le vit reprendre ses sens et sourire à tous ceux qui l’entouraient ; à elle seule il ne sourit pas, ignorant qui l’avait sauvé. Aussi, lorsqu’elle le vit conduire dans une grande maison, elle plongea tristement et retourna au château de son père.Elle avait toujours été silencieuse et réfléchie ; à partir de ce jour, elle le devint encore davantage. Ses sœurs la questionnèrent sur ce qu’elle avait vu là-haut, mais elle ne raconta rien.Plus d’une fois, le soir et le matin, elle retourna à l’endroit où elle avait laissé le prince. Elle vit mûrir les fruits du jardin, elle vit fondre la neige sur les hautes montagnes, mais elle ne vit pas le prince ; et elle retournait toujours plus triste au fond de la mer. Là, sa seule consolation était de s’asseoir dans son petit jardin et d’entourer de ses bras la jolie statuette de marbre qui ressemblait au prince, tandis que ses fleurs négligées, oubliées, s’allongeaient dans les allées comme dans un lieu sauvage, entrelaçaient leurs longues tiges dans les branches des arbres, et formaient ainsi des voûtes épaisses qui obstruaient la lumière.Enfin cette existence lui devint insupportable elle confia tout à une de ses sœurs, qui le raconta aussitôt aux autres, mais à elles seules et à quelques autressirènes qui ne le répétèrent qu’à leurs amies intimes. Il se trouva qu’une de ces dernières, ayant vu aussi la fête célébrée sur le vaisseau, connaissait le prince et savait l’endroit où était situé son royaume.« Viens, petite sœur, » dirent les autres princesses ; et, s’entrelaçant les bras sur les épaules, elles s’élevèrent en file sur la mer devant le château du prince.Ce château était construit de pierres jaunes et luisantes ; de grands escaliers de marbre conduisaient à l’intérieur et au jardin ; plusieurs dômes dorés brillaientsur le toit, et entre les colonnes des galeries se trouvaient des statues de marbre qui paraissaient vivantes. Les salles, magnifiques, étaient ornées de rideaux etde tapis incomparables, et les murs couverts de grandes peintures. Dans le grand salon, le soleil réchauffait, à travers un plafond de cristal, les plantes les plus rares, qui poussaient dans un grand bassin au-dessous de plusieurs jetsd’eau.Dès lors, la petite sirène revint souvent à cet endroit, la nuit comme le jour ; elle s’approchait de la côte, et osait même s’asseoir sous le grand balcon de marbre qui projetait son ombre bien avant sur les eaux. De là, elle voyait au clair de la lune le jeune prince, qui se croyait seul ; souvent, au son de la musique, il passa devant elle dans un riche bateau pavoisé, et ceux qui apercevaient son voile blanc dans les roseaux verts la prenaient pour un cygne ouvrant ses ailes.Elle entendait aussi les pêcheurs dire beaucoup de bien du jeune prince, et alorselle se réjouissait de lui avoir sauvé la vie, quoiqu’il l’ignorât complètement. Son affection pour les hommes croissait de jour en jour, de jour en jour aussi elledésirait davantage s’élever jusqu’à eux. Leur monde lui semblait bien plus vaste que le sien ; ils savaient franchir la mer avec des navires, grimper sur les hautes montagnes au delà des nues ; ils jouissaient d’immenses forêts et de champs verdoyants. Ses sœurs ne pouvant satisfaire toute sa curiosité, elle questionna sa vieille grand’mère, qui connaissait bien le monde plus élevé, celui qu’elle appelait à juste titre les pays au-dessus de la mer.« Si les hommes ne se noient pas, demanda la jeune princesse, est-ce qu’ils vivent éternellement ? Ne meurent-ils pas comme nous ?— Sans doute, répondit la vieille, ils meurent, et leur existence est m ême plus courte que la nôtre. Nous autres, nous vivons quelquefois trois cents ans ; puis, cessant d’exister, nous nous transformons en écume, car au fond de la mer ne se trouvent point de tombes pour recevoir les corps inanim és. Notre âme n’est pas immortelle ; avec la mort tout est fini. Nous sommes comme les roseaux verts : une fois coupés, ils ne verdissent plus jamais ! Les hommes, au contraire, possèdent une âme qui vit éternellement, qui vit après que leur corps s’est changé en poussière ; cette âme monte à travers la subtilité de l’air jusqu’aux étoiles qui brillent, et, de même que nous nous élevons du fond des eaux pour voir le pays des hommes, ainsi eux s’élèvent à de délicieux endroits, immenses, inaccessibles aux peuples de la mer.— Mais pourquoi n’avons-nous pas aussi une âme immortelle ? dit la petite sirène affligée ; je donnerais volontiers les centaines d’années qui me restent à vivre pour être homme, ne fût-ce qu’un jour, et participer ensuite au monde céleste.— Ne pense pas à de pareilles sottises, répliqua la vieille ; nous sommes bien plus heureux ici en bas que les hommes là-haut.— Il faut donc un jour que je meure ; je ne serai plus qu’un peu d’écume ; pour moi plus de murmure des vagues, plus de fleurs, plus de soleil ! N’est-il donc aucun moyen pour moi d’acquérir une âme immortelle ?— Un seul, mais à peu près impossible. Il faudrait qu’un homme conçût pour toi un amour infini, que tu lui devinsses plus chère que son père et sa m ère. Alors, attaché à toi de toute son âme et de tout son cœur, s’il faisait unir par un prêtre sa main droite à la tienne en promettant une fidélité éternelle, son âme se communiquerait à ton corps, et tu serais admise au bonheur des hommes. Mais jamais une telle chose ne pourra se faire ! Ce qui passe ici dansla mer pour la plus grande beauté, ta queue de poisson, ils la trouvent détestable sur la terre. Pauvres hommes ! Pour être beaux, ils s’imaginent qu’il leur faut deux supports grossiers, qu’ils appellent jambes ! »La petite sirène soupira tristement en regardant sa queue de poisson.« Soyons gaies ! dit la vieille, sautons et amusons-nous le plus possible pendant les trois cents années de notre existence ; c’est, ma foi, un laps de temps assez gentil, nous nous reposerons d’autant mieux après. Ce soir il y a bal à la cour. » On ne peut se faire une idée sur la terre d’une pareille magnificence. La grande salle de danse tout entière n’était que de cristal ; des milliers de coquillagesénormes, rangés de chaque côté, éclairaient la salle d’une lumière bleuâtre, qui, à travers les murs transparents, illuminait aussi la mer au dehors. On y voyait nager d’innombrables poissons, grands et petits, couverts d’écailles luisantes comme de la pourpre, de l’or et de l’argent.Au milieu de la salle coulait une large rivière sur laquelle dansaient les dauphins et les sirènes, au son de leur propre voix, qui était superbe. La petite sirène fut celle qui chanta le mieux, et on l’applaudit si fort, que pendant un instant la satisfaction lui fit oublier les merveilles de la terre. Mais bientôt elle reprit ses anciens chagrins, pensant au beau prince et à son âme immortelle. Elle quitta le chant et les rires, sortit tout doucement du château, et s’assit dans son petit jardin. Là, elle entendit le son des cors qui pénétrait l’eau.« Le voilà qui passe, celui que j’aime de tout mon cœur et de toute mon âme, celui qui occupe toutes mes pensées, à qui je voudrais confier le bonheur de ma vie ! Je risquerais tout pour lui et pour gagner une âme immortelle. Pendant que mes sœurs dansent dans le château de mon père, je vais aller trouver la sorcière de la mer, que j’ai tant eue en horreur jusqu’à ce jour. Elle pourra peut-être me donner des conseils et me venir en aide. »Et la petite sirène, sortant de son jardin, se dirigea vers les tourbillons mugissants derrière lesquels demeurait la sorcière. Jamais elle n’avait suivi ce chemin. Pas une fleur ni un brin d’herbe n’y poussait. Le fond, de sable gris et nu, s’étendait jusqu’à l’endroit où l’eau, comme des meules de moulin, tournait rapidement sur elle-même, engloutissant tout ce qu’elle pouvait attraper. La princesse se vit obligée de traverser ces terribles tourbillons pour arriver aux domaines de la sorcière, dont la maison s’élevait au milieu d’une forêt étrange. Tous les arbres et tous les buissons n’étaient que des polypes, moitié animaux, moitié plantes, pareils à des serpents à cent têtes sortant de terre. Les branches étaient des bras longs et gluants, terminés par des doigts en forme de vers, etqui remuaient continuellement. Ces bras s’enlaçaient sur tout ce qu’ils pouvaient saisir, et ne le lâchaient plus.La petite sirène, prise de frayeur, aurait voulu s’en retourner ; mais en pensantau prince et à l’âme de l’homme, elle s’arma de tout son courage. Elle attacha autour de sa tête sa longue chevelure flottante, pour que les polypes ne pussentla saisir, croisa ses bras sur sa poitrine, et nagea ainsi, rapide comme un poisson, parmi ces vilaines créatures dont chacune serrait comme avec des liens de fer quelque chose entre ses bras, soit des squelettes blancs de naufragés,soit des rames, soit des caisses ou des carcasses d’animaux. Pour combled’effroi, la princesse en vit une qui enlaçait une petite sirène étouffée.Enfin elle arriva à une grande place dans la forêt, où de gros serpents de mer se roulaient en montrant leur hideux ventre jaunâtre. Au milieu de cette place se trouvait la maison de la sorcière, construite avec les os des naufragés, et où la sorcière, assise sur une grosse pierre, donnait à manger à un crapaud dans sa main, comme les hommes font manger du sucre aux petits canaris. Elle appelait les affreux serpents ses petits poulets, et se plaisait à les faire rouler sur sa grosse poitrine spongieuse.« Je sais ce que tu veux, s’écria-t-elle en apercevant la princesse ; tes désirssont stupides ; néanmoins je m’y prêterai, car je sais qu’ils te porteront malheur. Tu veux te débarrasser de ta queue de poisson, et la remplacer par deux de cespièces avec lesquelles marchent les hommes, afin que le prince s’amourache de toi, t’épouse et te donne une âme immortelle. »À ces mots elle éclata d’un rire épouvantable, qui fit tomber à terre le crapaud et les serpents.« Enfin tu as bien fait de venir ; demain, au lever du soleil, c’eût été trop tard, et il t’aurait, fallu attendre encore une année. Je vais te préparer un élixir que tu emporteras à terre avant lepoint du jour. Assieds-toi sur la côte, et bois-le.Aussitôt ta queue se rétrécira et se partagera en ce que les hommes appellent deux belles jambes.Mais je te préviens que cela te fera souffrir comme si l’on te coupait avec uneépée tranchante. Tout le monde admirera ta beauté, tu conserveras ta marchelégère et gracieuse, mais chacun de tes pas te causera autant de douleur que situ marchais sur des pointes d’épingle, et fera couler ton sang. Si tu veux endurer toutes ces souffrances, je consens à t’aider.— Je les supporterai ! dit la sirène d’une voix tremblante, en pensant au prince et à l’âme immortelle.—Mais souviens-toi, continua la sorcière, qu’une fois changée en être humain, jamais tu ne pourras redevenir sirène ! Jamais tu ne reverras le château de ton père ; et si le prince, oubliant son père et sa mère, ne s’attache。
拉封丹寓言法语版
Florilège des proverbes issus des fables∙Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute.(Le Corbeau et le Renard, l, 2)∙La raison du plus fort est toujours la meilleure. (Le Loup et l’Agneau, l, 10)∙Si ce n’est toi, c'est donc ton frère.(Le Loup et l’Agneau, l, 10)∙Plutôt souffrir que mourir, c’est la devise des hommes. (La Mort et le Bûcheron, l, 16) ∙Je plie et ne romps pas.(Le Chêne et le Roseau, l, 22)∙Il faut autant qu’on peut obliger tout le monde: On a souvent besoin d’un plus petit que soi. (Le Lion et le Rat, II, 11)∙Est bien fou du cerveau qui prétend contenter tout le monde et son père.(Le Meunier, son Fils et l’Âne, III, 1)∙Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats.(Le Renard et les Raisins, III, 11) ∙La méfiance est mère de la sûreté. (Le Chat et un vieux Rat, III, 18)∙Petit poisson deviendra grand. (Le Petit Poisson et le Pêcheur, V, 3)∙Un tiens vaut, ce dit-on, mieux que deux tu l’auras. (Le Petit Poisson et le Pêcheur, V, 3)∙Le travail est un trésor. (Le Laboureur et ses Enfants, V, 9)∙Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. (Le Lièvre et la Tortue, VI, 10)∙Aide-toi, le Ciel t’aidera.(Le Chartier embourbé, VI, 18)∙Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.(Les Animaux malades de la peste, VII, 1)∙Tel est pris qui croyait prendre. (Le Rat et l'Huître, VIII, 9)∙Amour, Amour, quand tu nous tiens / On peut bien dire: Adieu prudence.(Le Lion amoureux, IV, 1)∙Mais les ouvrages les plus courts sont toujours les meilleurs... (Discours à M. le duc de La Rochefoucaul d, X, 14)∙Que de tout inconnu le sage se méfie. (Le Renard, le Loup et le Cheval)∙Il ne faut jamais vendre la peau de l’ours / Qu’on ne l’ait mis par terre. (L'Ours et les deux Compagnons, V, 20)∙Qu’on me rende impotent, cul-de-jatte, goutteux, manchot, pourvu qu’en somme je vive, c’est assez, je suis plus que content. "Ne viens jamais, ô Mort; on t’en dit tout autant." (La Mort et Le Malheureux, I, 15)∙Les délicats sont malheureux : rien ne sauroit les satisfaire. (Contre Ceux Qui On Le Goût Difficile, II, 1)∙Si Dieu m’avait fait naître propre à tirer marrons du feu, certes marrons verraient beau jeu. (Le Singe et le Chat, IX, 17)。
精选法语小故事(公主和老鼠)
La princesse et la souris(公主和老鼠)Ilétait une fois une princesse,fille de roi.Elle se prénommait Safia. Son père et sa mère l'aimaient tellement qu'ils ne lui auraient rien refusé.Un jour,un magicien arriva au palais en demandant asile:il prétenditêtre un savant professeur,pourchassépar ses ennemis,et qu'il n'avait aucun endroit oùaller pourécrire un livre très important.«Mon cher professeur»,dit le Roi,«vous aurez ici une pièceàvotre disposition et tout ce que vous pourrez souhaiter pour pouvoir terminer votre ouvre.»Le magicien vint donc s'installer avec ses sortilèges et ses formules magiques,en se faisant passer pour un savant professeur.Chaque vendredi,quiétait le jour de repos dans ce payséloigné,le magicien présentait ses hommages au Roi etàsa cour,mais il convoitait secrètement le trône royal.Un jour il se déguisa en vieille femme et parcourut les jardins ombragés du palaisàla recherche de Safia.«Princesse»,dit-il,«permettez-moi d'être votre lingère,car je sais laver le lin et la soie mieux que personne au monde,et je le ferais pour presque rien si je pouvais servir votre Grandeur.»«Chère femme,»dit la princesse Safia,«Je devine que vousêtes une pauvre créature et votre situation m'afflige.Venez me voir dans mes appartements et je vous donnerai du lingeàlaver.»C'est ainsi que le magicien déguisésuivit la princesseàl'intérieur du palais,et avant même qu'elle ait pu s'apercevoir de quoi que ce soit,il l'avait enfermée dans un sacàlinge et s'enfuit aussi vite qu'il le put.Il amena la Princesse dans son appartement.Il murmura un sort qui la rendit aussi petite qu'une poupée et il la cacha dans un placard.Le vendredi suivant,il se présentaàla Cour comme d'habitude et trouva le palais tout entier en proie au tumulte.«La Princesse Safia a disparu,et Sa Majestéa presque perdu la tête.Tous les jeteurs de sorts ont essayéde découvriràl'aide de leurs pouvoirs magiques oùelle pouvaitêtre mais aucun n'a trouvéquoi que ce soit»,dit le Grand Vizir.Le méchant magicien sourit car il savait que son sortilègeétait si puissant que personne dans tout le pays ne pourrait le contrer tant qu'il serait en vie.Le jour suivant,alors que la Reineétait en train de pleurer,le magicien entra,déguiséen lingère.Il la fourra dans un sacàlinge et l'emporta dans son appartement.Il la transforma en poupée pas plus grosse que son pouce.«Ha-Ha!»,ricana le magicien,«maintenant je vais capturer le Roi etc'est moi qui dirigerai le pays.»Donc,le jour suivant,il attendit que le Roi parte se reposer,épuiséet tourmentépar la disparition de la Reine,et,déguiséde la même façon, il captura le Roi.Il le transforma lui aussi en poupée pas plus grosse que la Reine et l'enferma dans le placard.C'est alors que,toute la famille royale ayant disparu,les courtisans commencèrentàpleurer etàgémir;ils se rendirent en grand nombre àl'appartement du magicien pour lui demander conseil.«Vousêtes un homme de science»,dit le Grand Vizir,«vous devez connaître beaucoup de choses.Pourriez-vous nous dire ce que nous devons faire?»«Jusqu'àce que le Roi,la Reine et la Princesse réapparaissent, laissez-moi vous diriger»,dit le magicien,et le peuple approuva.C'est ainsi que durant une longue période le méchant magicien gouverna le pays et amassa une grosse fortune car les habitants lui apportaient tout l'or du pays.Sans arrêt il envoyait des troupes qui parcouraient le pays dans tous les sensàla recherche du Roi,de sa femme et de sa fille.Mais bien sûr personne ne trouvait rien.Cependant,un jour,une souris arriva jusque dans le placard oùétait cachée la Princesse Safia.Quelle ne fut pas sa surprise d'entendre celle-ci lui dire,«Souris,souris,creuse un trou dans ce placard pour que je puisse m'échapper,car le méchant magicien qui m'a jetéce sort ne me laissera jamais sortir,et je mourrai».«Quiêtes-vous?»demanda la souris.«Mon père est le Roi et il vous récompensera généreusement.Vous aurez du fromageàvolontépour le restant de vos jours»,dit la Princesse.«Qu'Allah ait pitié!»dit la souris.«Sa Majestéle Roi a disparu,la Reine aussi et le magicien est maintenant sur le trône».«Oh non»,gémit la Princesse,«que leur est-il arrivé?Le méchant magicien les aurait-il aussi capturés?»«Attendez ici»,dit la souris,«je vais jeter un coup d'oil dans les autres parties du placard».Et bien entendu,elle découvrit le Roi et la Reine transformés en poupées minuscules sur l'étagère du haut.Mais ilsétaient tout raides,comme s'ils avaientététaillés dans le bois,car le magicien avait utilisépour eux un sort différent.La souris retourna raconter sa triste découverteàla Princesse.«Hélas,hélas»,pleura la Princesse,«que puis-je faire alors,même si je m'échappe,que m'arrivera-t-il?»«Princesse»,dit la souris,«Je vais vous aider.Je vais aller voir une Femme d'une grande sagesse qui vit dans un arbre creux.Ce soir je reviendrai vous raconter ce qu'elle a dit.»La Princesse se cachaànouveau dans le placard et la souris disparut.A l'intérieur d'un grand arbre qui avait vu passer beaucoup d'hiversvivait la vieille Femme de grande souris arriva et lui demanda:«Mère,dites-moi ce que je dois faire pour aider la fille du Roi qui aététransformée en poupée par le magicien.Elle espère s'échapper par un petit trou que j'aurais creusédans la porte.J'ai découvert que le Roi et la Reine sont dans le même placard, métamorphosés en poupées de bois pas plus grosses que votre pouce.»«Ditesàla fille du Roi qu'elle doit venir ici quand la lune sera haute et que je l'aiderai»,dit la Femme de grande sagesse.La nuit tombée,la souris retourna dans le placard et creusa le bois pour permettreàSafia de sortir par le Princesseétait si petite qu'il lui fut facile de courir hors du palais sans se faire remarquer par les gardes.Quand la lune se leva et que le jardin fut inondéde lumière, la minuscule Princesse se glissa dans l'arbre creux que lui avait montréla souris.«Entrez,fille du Roi»,dit la femme de grande sagesse.«J'ai trouvéla réponseàvos questions dans mes livres de magie.»La souris faisait le guetàcôtépour s'assurer que personne n'arrivait,et Safia s'assit sur un petit tabouret tandis que la vieille femme lisait son grand livre de magie.«Vous devez marcher jusqu'àla croisée des chemins et dans un champ des environs vous verrez un cheval de couleur orange,déjàsellépour un voyage.Sautez sur son dos,après lui avoir fait manger une graine d'herbe magique».«Oùvais-je trouver la graine d'herbe magique?»,demanda la Princesse.«Je vais vous la donner»,dit la femme de grande sagesse,en cherchant dans un tiroir.«Que dois-je faire une fois sur le cheval?»demanda Safia.«Fille du Roi,vous devez lui murmureràl'oreille,Emmène-moi,cheval orange,làoùpousse le poirier sacrépour que je puisse rapporter une poire de sa branche la plus haute»,dit la vieille femme en reposant son livre sur l'étagère.«Et ensuite je retrouverai ma taille normale?»demanda la Princesse.«Quand le méchant magicien sera mort et pas avant vous retrouverez votre taille normale»,dit la Femme de grande sagesse.«Vous devez remonter sur le cheval orange et chevaucher jusqu'àce vous atteigniez le puits de l'Ogre Vert.Murmurezàl'oreille droite du cheval et vous y parviendrez avant même de le savoir.Jetez la poire au plus profond du puits car l'âme du méchant magicien est cachée dans cette poire et si elle tombe dans l'antre de l'ogre celui-ci la dévorera.Ainsi le magicien mourra.»«Qu'arrivera-t-il ensuite?»,voulut savoir la Princesse.«Ensuite,toutes les créatures transformées par le magicienretrouveront leur forme originelle et tout sera comme avant.»Et la femme de grande sagesse lui mit une graine d'herbe dans la main. La minuscule Princesse remercia donc la Femme de grande sagesse, dit au revoiràla souris et courut au clair de lune jusqu'àla croisée des chemins.Elle vit,comme le lui avait dit la vieille femme,un cheval de couleur orange,avec une belle crinière et une queue dorées,qui attendait dans le champ,harnachéet sellé.«Cheval orange!Cheval orange!»l'appela Safiaàvoix basse.«Voici la graine d'herbe magique.Emmène-moi jusqu'au poirier sacré,pour que je puisse attraper la poire la plus haute».Le cheval de couleur orange baissa la tête pour avaler la graine.Puis il baissa la têteànouveau pour permettreàSafia de grimper sur son dos en se cramponnantàla crinière dorée.Elle s'installa sur la selle du mieux qu'elle put.Le cheval hennit deux fois,puis,agitant la tête,se mitàgaloper plus vite que le vent.En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire,Safia se retrouva au milieu d'un beau verger rempli de cerisiers,de pruniers et d'arbres couverts de baies mais il n'y avait làqu'un seul poirier.«Le voici»,dit le cheval,et debout sur la selle Safia tendit le bras vers les branches.Elle attrapa une poire sur la plus haute branche et la déposa délicatement dans la besace.«Emmène-moi jusqu'au Puits de l'Ogre vert»,murmura-t-elleàl'oreille droite du cheval.Le cheval orange fit un signe de la tête et s'élança tel le vent;ses sabots allaient si vite qu'ils semblaient ne pas toucher terre.Derrière trois palmiers,il y avait un puits.Au clair de lune,Safia vit,qu'àl'intérieur du puits,il y avait la tête d'un ogre,aussi grosse qu'un potiron avec des yeuxénormes et tout ronds et une grande bouche.Elle se dépêcha de prendre la poire contenant l'âme du magicien et la jeta directement dans la bouche de l'Ogre vert. Immédiatement l'Ogre dévora la poire et Safia se mitàgrandir.Elle avait désormais retrouvésa taille normale-le méchant magicienétait mort.Le cheval la ramenaàla croisée des chemins et alors qu'elle s'apprêtait àle remercier il disparut dans un grand bruit de tonnerre.Elle courut jusqu'au palais puis dans la pièce oùsa mère et son père étaient emprisonnés.Elle découvrit que le Roi et la Reine,ayant repris leur taille normale,étaient très intrigués de se retrouver dans un placard.Elle leur expliqua rapidement toute l'histoire.«Appelez le Capitaine de la Garde!»,ordonna le Roi.«Arrêtez le magicien et qu'il soit décapité».Mais quand les soldats arrivèrent dans la chambre royale pour arrêter le faux roi,ils s'aperçurent qu'ilétait mort au moment-même oùl'Ogre Vert avait mangéla poire,comme l'avait prédit la Femme de grandesagesse.Il y eut de grandes réjouissances au palais et Safia décida d'aller remercier la Femme de grande sagesse qui vivait dans l'arbre creux. Mais de l'arbre il n'y avait plus trace-il avait disparu,c'était comme s'il n'avait jamais existé.Safia n'en croyait pas ses yeux,elle regardait partout lorsqu'un beau et grand jeune homme,richement vêtu, s'approcha d'elle.«Soyez bénie,chère Princesse»,dit-il,«car c'était moi la souris, victime d'un enchantement,qui a creuséle trou qui vous a permis de vousévader et d'aller chercher la poire qui contenait l'âme du magicien».«Ainsi donc c'était vrai,ce n'était pas un rêve!»s'écria Safia.«Je venais trouver la Femme de grande sagesse et elle a disparu».«Elle vit dans un arbre enchanté»,expliqua le jeune homme,«et comme elle veut désormais séjourner ailleurs,l'arbre aétédéracinéet déplacésans qu'il en reste aucune trace».«Venez avec moi voir mon père afin qu'il puisse vous remercier,»dit Safia.Le jeune homme l'accompagna donc et en s'agenouillant devant le Roi il expliqua qu'ilétait un prince qui avaitététransforméen souris par le magicien.«Vous resterez ici etépouserez ma fille»,promit le Roi,«et vous dirigerez le royaume après moi,puisque ne n'ai pas de fils».Et c'est ainsi que les choses se passèrent,les fêtes du mariage durèrent sept jours et sept nuits,et Safia et sonépoux vécurent heureux durant de longues années。
Blanche 法语版白雪公主童话
Blanche-Neige et les Sept NainsCela se passait en plein hiver et les flocons de neige tombaient du ciel comme un duvet léger轻盈的绒毛. Une reine était assise à sa fenêtre encadrée簇拥de bois d'ébène乌黑的et cousait. Tout en tirant l'aiguille针, elle regardait voler les blancs flocons絮片. Elle se piqua刺au doigt手指et trois gouttes滴答de sang 血液tombèrent sur la neige. Ce rouge sur ce blanc faisait si bel effet为此qu'elle se dit : Si seulement j'avais un enfant aussi blanc que la neige, aussi rose que le sang, aussi noir que le bois de ma fenêtre ! Peu de temps après, une fille lui naquit ; elle était blanche comme neige, rose comme sang et ses cheveux étaient noirs comme de l'ébène乌木. On l'appela Blanche-Neige. Mais la reine mourut en lui donnant le jour.Au bout d'une année, le roi épousa娶une autre femme. Elle était très belle ; mais elle était fière高傲的et vaniteuse爱慕虚荣et ne pouvait souffrir que quelqu'un la surpassât超过en beauté. Elle possédait拥有un miroir magique. Quand elle s'y regardait en disant : Miroir, miroir joli,Qui est la plus belle au pays ?Le miroir répondait :Madame la reine, vous êtes la plus belle au pays.Et elle était contente. Elle savait que le miroir disait la vérité实情. Blanche-Neige, cependant然而, grandissait et devenait de plus en plus belle. Quand elle eut atteint ses dix-sept ans elle était déjà plus jolie que le jour et plus belle que la reine elle-même. Un jour que celle-ci demandait au miroir:Miroir, miroir joli,Qui est la plus belle au pays ?Celui-ci répondit :Madame la reine, vous êtes la plus belle iciMais Blanche-Neige est encore mille fois plus belle.La reine en fut épouvantée惊恐. Elle devint jaune et verte de jalousie妒忌. À partir de là, chaque fois qu'elle apercevait Blanche-Neige, son coeur se retournait dans sa poitrine tant elle éprouvait痛苦de haine à son égard看重. La jalous妒忌ie et l'orgueil 傲慢croissaient增长en elle comme mauvaise herbe. Elle en avait perdu le repos, le jour et la nuit. Elle fit venir un chasseur针眼et lui dit :- Emmène无l'enfant dans la forêt ! je ne veux plus la voir. Tue-la杀害et rapporte-moi pour preuve证据de sa mort ses poumons肺et son foie肝.Le chasseur猎人obéit顺从et conduisit Blanche-Neige dans le bois. Mais quand il eut dégainé拔son poignard匕首pour en percer刺穿son coeur innocent纯洁的, elle se mit à pleurer et dit:- 0, cher chasseur, laisse-moi la vie ! je m'enfoncerai插入au plus profond de la forêt et ne rentrerai jamais à la maison.Et parce qu'elle était belle, le chasseur eut pitié d'elle et dit:- Sauve-toi, pauvre enfant !Les bêtes de la forêt auront tôt fait de te dévorer吞食! songeait-il考虑. Et malgré tout, il se sentait soulagé宽慰de ne pas avoir dû la tuer杀害. Un marcassin passait justement. Il le tua de son poignard, prit ses poumons肺et son foie 肝et les apporta à la reine comme preuves de la mort de Blanche-Neige. Le cuisinier reçut ordre de les apprêter et la méchante恶毒的femme les mangea, s'imaginant qu'ils avaient appartenu à Blanche-Neige.La pauvre petite, elle, était au milieu des bois, toute seule. Sa peur était si grande qu'elle regardait toutes les feuilles de la forêt sans savoir ce qu'elle allait devenir. Elle se mit à courir奔跑sur les cailloux卵石pointus et à travers les épines荆棘. Les bêtes兽类sauvages野生的bondissaient蹦跳autour d'elle, mais ne lui faisaient aucun mal. Elle courut jusqu'au soir, aussi longtemps que ses jambes purent la porter. Elle aperçut alors une petite maisonnette小屋子et y pénétra钻进pour s'y reposer. Dans la maisonnette, tout était minuscule极小的, gracieux亲切的et propre. On y voyait une petite table couverte d'une nappe桌布blanche, avec sept petites assiettes et sept petites cuillères, sept petites fourchettes et sept petits couteaux, et aussi sept petits gobelets五角杯. Contre朝向le mur, il y avait sept petits lits alignés整齐的les uns à côté des autres et recouverts de draps织物tout blancs. Blanche-Neige avait si faim et si soif qu'elle prit dans chaque assiette un peu de légumes et de pain et but une goutte点de vin dans chaque gobelet: car elle ne voulait pas manger la portion一份食物tout entière整个的de l'un des convives宾客. Fatiguée, elle voulut ensuite se coucher. Mais aucun des lis ne lui convenait ; l'un était trop long, l'autre trop court. Elle les essaya tous. Le septième, enfin, fut à sa taille. Elle s'y allongea, se confia托付à Dieu et s'endormit.Quand la nuit fut complètement tombée, les propriétair所有者es de la maisonnette arrivèrent. C'était sept nains 侏儒qui, dans la montagne, travaillaient à la mine矿山. Ils allumèrent点燃leurs sept petites lampes et quand la lumière光线illumina la pièce, ils virent变色que quelqu'un y était venu, car tout n'était plus tel qu'ils l'avaient laissé.- Le premier dit: Qui s'est assis sur ma petite chaise ?- Le deuxième: Qui a mangé dans ma petite assiette ?- Le troisième: Qui a pris de mon pain ?- Le quatrième: Qui a mangé de mes légumes ?- Le cinquième: Qui s'est servi de ma fourchette ?- Le sixième: Qui a coupé avec mon couteau ?- Le septième: Qui a bu dans mon gobelet ?Le premier, en se retournant, vit que son lit avait été dérangé.- Qui a touché à mon lit ? dit-il.Les autres s'approchèrent en courant et chacun s'écria :- Dans le mien aussi quelqu'un s'est couché !Mais le septième, quand il regarda son lit, y vit Blanche-Neige endormie. Il appela les autres, qui vinrent bien vite et poussèrent des crisétonnés. Ils prirent leurs sept petites lampes et éclairèrent le visage de Blanche-Neige.- Seigneur Dieu ! Seigneur Dieu ! s'écrièrent-ils ; que cette enfant est jolie !Ils en eurent tant de joie qu'ils ne l'éveillèrent pas et la laissèrent dormir dans le petit lit. Le septième des nains coucha avec ses compagnons, une heure avec chacun, et la nuit passa ainsi.Au matin, Blanche-Neige s'éveilla. Quand elle vit les sept nains, elle s'effraya. Mais ils la regardaient avec amitié et posaient déjà des questions :- Comment t'appelles-tu ?- Je m'appelle Blanche-Neige, répondit-elle.- Comment es-tu venue jusqu'à nous ?Elle leur raconta que sa belle-mère avait voulu la faire tuer, mais que le chasseur lui avait laissé la vie sauve et qu'elle avait ensuite couru tout le jour jusqu'à ce qu'elle trouvât cette petite maison. Les nains lui dirent:- Si tu veux t'occuper de notre ménage, faire à manger, faire les lits, laver, coudre et tricoter, si tu tiens tout en ordre et en propreté, tu pourras rester avec nous et tu ne manqueras de rien.- D'accord, d'accord de tout mon cœur, dit Blanche-Neige.Et elle resta auprès d'eux. Elle s'occupa de la maison. le matin, les nains partaient pour la montagne où ils arrachaient le fer et l'or ; le soir, ils s'en revenaient et il fallait que leur repas fût prêt. Toute la journée, la jeune fille restait seule ; les bons petits nains l'avaient mise en garde: - Méfie-toi de ta belle-mère ! Elle saura bientôt que tu es ici ; ne laisse entrer personne !La reine, cependant, après avoir mangé les poumons et le foie de Blanche-Neige, s'imaginait qu'elle était redevenue la plus belle de toutes. Elle se mit devant son miroir et demanda:Miroir, miroir joli,Qui est la plus belle au pays ?Le miroir répondit :Madame la reine, vous êtes la plus belle ici,Mais, par-delà les monts d'airain,Auprès des gentils petits nains,Blanche-Neige est mille fois plus belle.La reine en fut bouleversée ; elle savait que le miroir ne pouvait mentir. Elle comprit que le chasseur l'avait trompée et que Blanche-Neige était toujours en vie. Elle se creusa la tête pour trouver un nouveau moyen de la tuer car aussi longtemps qu'elle ne serait pas la plus belle au pays, elle savait que la jalousie ne lui laisserait aucun repos. Ayant finalement découvert un stratagème, elle se farda le visage et s'habilla comme une vieille marchande ambulante. Elle était méconnaissable.Ainsi déguisée, elle franchit les sept montagnes derrière lesquelles vivaient les sept nains. Elle frappa à la porte et dit :- J'ai du beau, du bon à vendre, à vendre !Blanche-Neige regarda par la fenêtre et dit:- Bonjour, cher Madame, qu'avez-vous à vendre ?- De la belle, de la bonne marchandise, répondit-elle, des corselets de toutes les couleurs.Elle lui en montra un tressé de soie multicolore.« Je peux bien laisser entrer cette honnête femme ! » se dit Blanche-Neige. Elle déverrouilla la porte et acheta le joli corselet.- Enfant ! dit la vieille. Comme tu t'y prends ! Viens, je vais te l'ajuster comme il faut !Blanche-Neige était sans méfiance. Elle se laissa passer le nouveau corselet. Mais la vieille serra rapidement et si fort que la jeune fille perdit le souffle et tomba comme morte.- Et maintenant, tu as fini d'être la plus belle, dit la vieille en s'enfuyant.Le soir, peu de temps après, les sept nains rentrèrent à la maison. Quel effroi fut le leur lorsqu'ils virent leur chère Blanche-Neige étendue sur le sol, immobile et comme sans vie ! Ils la soulevèrent et virent que son corselet la serrait trop. Ils en coupèrent vite le cordonnet. La jeune fille commença à respirer doucement et, peu à peu, elle revint à elle. Quand les nains apprirent ce qui s'était passé, ils dirent:- La vieille marchande n'était autre que cette mécréante de reine. Garde-toi et ne laisse entrer personne quand nous ne serons pas là !La méchante femme, elle, dès son retour au château, s'était placée devant son miroir et avait demandé :Miroir, Miroir joli,Qui est la plus belle au pays ?Une nouvelle fois, le miroir avait répondu:Madame la reine, vous êtes la plus belle ici.Mais, par-delà les monts d'airain,Auprès des gentils petits nains,Blanche-Neige est mille fois plus belle.Quand la reine entendit ces mots, elle en fut si boulever sée qu'elle sentit son cœur étouffer. Elle comprit que Blanche-Neige avait recouvré la vie.- Eh bien ! dit-elle, je vais trouver quelque moyen qui te fera disparaître à tout jamais !Par un tour de sorcellerie qu'elle connaissait, elle empoisonna un peigne. Elle se déguisa à nouveau et prit l'aspect d'une autre vieille femme. Elle franchit ainsi les sept montagnes en direction de la maison des sept nains, frappa à la porte et cria:- Bonne marchandise à vendre !Blanche-Neige regarda par la fenêtre et dit:- Passez votre chemin ! je n'ai le droit d'ouvrir à quiconque.- Mais tu peux bien regarder, dit la vieille en lui montrant le peigne empoisonné. Je vais te peigner joliment.La pauvre Blanche-Neige ne se douta de rien et laissa faire la vieille ; à peine le peigne eut-il touché ses cheveux que le poison agit et que la jeune fille tomba sans connaissance.- Et voilà ! dit la méchante femme, c'en est fait de toi, prodige de beauté !Et elle s'en alla. Par bonheur, le soir arriva vite et les sept nains rentrèrent à la maison. Quand ils virent Blanche-Neige étendue comme morte sur le sol, ils songèrent aussitôt à la marâtre, cherchèrent et trouvèrent le peigne empoisonné. Dès qu'ils l'eurent retiré de ses cheveux, Blanche-Neige revint à elle et elle leur raconta ce qui s'était passé. Ils lui demandèrent une fois de plus d'être sur ses gardes et de n'ouvrir àpersonne.Rentrée chez elle, la reine s'était placée devant son miroir et avait demandé:Miroir, miroir joli,Qui est la plus belle au Pays ?Comme la fois précédente, le miroir répondit:Madame la reine, vous êtes la plus belle ici.Mais, par-delà les monts d'airain,Auprès des gentils petits nains,Blanche-Neige est mille fois plus belle.Quand la reine entendit cela, elle se mit à trembler de colère.- Il faut que Blanche-Neige meure ! s'écria-t-elle, dussé-je en périr moi-même !Elle se rendit dans une chambre sombre et isolée où personne n'allait jamais et y prépara une pomme empoisonnée. Extérieurement, elle semblait belle, blanche et rouge, si bien qu'elle faisait envie à quiconque la voyait ; mais il suffisait d'en manger un tout petit morceau pour mourir.Quand tout fut prêt, la reine se farda le visage et se déguisa en paysanne. Ainsi transformée, elle franchit les sept montagnes pour aller chez les sept nains. Elle frappa à la porte. Blanche-Neige se pencha à la fenêtre et dit:- Je n'ai le droit de laisser entrer quiconque ici ; les sept nains me l'ont interdit.- D'accord ! répondit la paysanne. J'arriverai bien à vendre mes pommes ailleurs ; mais je vais t'en offrir une.- Non, dit Blanche-Neige, je n'ai pas le droit d'accepter quoi que ce soit.- Aurais-tu peur d'être empoisonnée ? demanda la vieille. Regarde: je partage la pomme en deux ; tu mangeras la moitié qui est rouge, moi, celle qui est blanche.La pomme avait été traitée avec tant d'art que seule la moitié était empoisonnée. Blanche-Neige regarda le fruit avec envie et quand elle vit que la paysanne en mangeait, elle ne put résister plus longtemps. Elle tendit la main et prit la partie empoisonnée de la pomme. À peine y eut-elle mis les dents qu'elle tomba morte sur le sol. La reine la regarda de ses yeux méchants, ricana et dit:- Blanche comme neige, rose comme sang, noir comme ébène ! Cette fois-ci, les nains ne pourront plus te réveiller !Et quand elle fut de retour chez elle, et demanda au miroir:Qui est la plus belle au pays ?Celui-ci répondit enfin:Madame la reine, vous êtes la plus belle au pays.Et son coeur jaloux trouva le repos, pour autant qu'un coeur jaloux puisse le trouver.Quand, au soir, les petits nains arrivèrent chez eux, ils trouvèrent Blanche-Neige étendue sur le sol, sans souffle. Ils la soulevèrent, cherchèrent s'il y avait quelque chose d'empoisonné, défirent son corselet, coiffèrent ses cheveux, la lavèrent avec de l'eau et du vin. Mais rien n'y fit: la chère enfant était morte et morte elle restait. Ils la placèrent sur une civière, s'assirent tous les sept autour d'elle et pleurèrent trois jours durant. Puis ils se préparèrent à l'enterrer. Mais elle était restée fraîche comme un être vivant et ses jolies joues étaient roses comme auparavant.Ils dirent:- Nous ne pouvons la mettre dans la terre noire.Ils fabriquèrent un cercueil de verre transparent où on pourrait la voir de tous les côtés, l'y installèrent et écrivirent dessus son nom en lettres d'or, en ajoutant qu'elle était fille de roi. Ils portèrent le cercueil en haut de la montagne et l'un d'eux, sans cesse, monta la garde auprès de lui.Longtemps Blanche-Neige resta ainsi dans son cercueil toujours aussi jolie. Il arriva qu'un jour un prince qui chevauchait par la forêts'arrêta à la maison des nains pour y passer la nuit. Il vit le cercueil au sommet de la montagne, et la jolie Blanche-Neige. Il dit aux nains : - Laissez-moi le cercueil ; je vous en donnerai ce que vous voudrez.Mais les nains répondirent:- Nous ne vous le donnerons pas pour tout l'or du monde.Il dit:- Alors donnez-le-moi pour rien ; car je ne pourrai plus vivre sans voir Blanche-Neige ; je veux lui rendre honneur et respect comme à ma bien-aimée.Quand ils entendirent ces mots, les bons petits nains furent saisis de compassion et ils lui donnèrent le cercueil. Le prince le fit emporter sur les épaules de ses serviteurs. Comme ils allaient ainsi, l'un d'eux buta sur une souche. La secousse fit glisser hors de la gorge de Blanche-Neige le morceau de pomme empoisonnée qu'elle avait mangé. Bientôt après, elle ouvrit les yeux, souleva le couvercle du cercueil et se leva. Elle était de nouveau vivante !- Seigneur, où suis-je ? demanda-t-elle.- Auprès de moi, répondit le prince, plein d'allégresse.Il lui raconta ce qui s'était passé, ajoutant:- Je t'aime plus que tout au monde ; viens avec moi, tu deviendras ma femme.Blanche-Neige accepta. Elle l'accompagna et leurs noces furent célébrées avec magnificence et splendeur.La méchante reine, belle-mère de Blanche-Neige, avait également été invitée au mariage. Après avoir revêtu ses plus beaux atours, elle prit place devant le miroir et demanda:Qui est la plus belle au pays ?Le miroir répondit :Madame la reine, vous êtes la plus belle ici,Mais la jeune souveraine est mille fois plus belle.La méchante femme proféra un affreux juron et elle eut si peur, si peur qu'elle en perdit la tête.。
法语简易读物 小红帽
qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma Mè re vous envoie." Le Loup lui cria en adoucissant un peu sa voix: "Tire la chevillette, la bobinette cherra." Le petit chaperon rouge tira la chevillette, et la porte s'ouvrit. Le Loup, la voyant entrer, lui dit en se cachant dans le lit sous la couverture: "Mets la galette et le petit pot de beurre sur la huche, et viens te coucher avec moi." Le petit chaperon rouge se dé shabille, et va se mettre dans le lit, oùelle fut bien é tonné e de voir comment sa Mè re-grand é tait faite en son dé shabillé . Elle lui dit: "Ma mè re-grand, que vous avez de grands bras! - C'est pour mieux t'embrasser, ma fille. - Ma mè re-grand, que vous avez de grandes jambes! - C'est pour mieux courir, mon enfant. - Ma mè re-grand, que vous avez de grandes oreilles! - C'est pour mieux é couter, mon enfant. - Ma mè re-grand, que vous avez de grands yeux! - C'est pour mieux voir, mon enfant. - Ma mè re-grand, que vous avez de grandes dents! - C'est pour te manger." Et en disant ces mots, ce mé chant Loup se jeta sur le petit chaperon rouge, et la mangea. MORALITE On voit ici que de jeunes enfants, Surtout de jeunes filles Belles, bien faites, et gentilles, Font trè s mal d'é couter toute sorte de gens, Et que ce n'est pas chose é trange, S'il en est tant que le loup mange. Je dis le loup, car tous les loups Ne sont pas de la mê me sorte; Il en est d'une humeur accorte, Sans bruit, sans fiel et sans courroux, Qui privé s, complaisants et doux, Suivent les jeunes Demoiselles Jusque dans les maisons, jusque dans les ruelles; Mais hé las! qui ne sait que ces Loups doucereux, De tous les Loups sont les plus dangereux.
经典童话:白雪公主-中法对照版 (2)
• Le chasseur obéit et emmena l'enfant avec lui; et quand il eut tiré son couteau de chasse pour percer le coeur de l'innocente Blanche-Neige, voilà que la petite fille commença à pleurer et dit : • « Ah! mon bon chasseur, laissez-moi la vie ! Je courrai dans la forêt sauvage et ne reviendrai jamais. » • Elle était si belle que le chasseur eut pitié d'elle et dit : • « Va, pauvre enfant! » • Il pensait en lui-même : • « Les bêtes féroces vont te dévorer bientôt. »
• 仆人走了以后,白雪公主一个人非常害怕,她在森林里到处徘徊,寻 找出去的路。 野兽在她身旁吼叫,但却没有一个去伤害她。 • 到了晚上, 她来到了一间小房子跟前。 当她确定这间房子没有人时 , 就推门走进去想休息一下, 因为她已经实在走不动了。 • 一进门, 她就发现房子里的一切都布置得井井有条, 十分整洁 干净。 一张桌子上铺着白布, 上面摆放着七个小盘子, 每个盘子里 都装有一块面包和其它一些吃的东西, 盘子旁边依次放着七个装满葡 萄酒 的玻璃杯,七把刀子和叉子等,靠墙还并排放着七张小床。 • 此时她感到又饿又渴, 也顾不得这是谁的了, 走上前去从每块 面包上切了一小块吃了, 又把每只玻璃杯里的酒喝了一点点。 吃过 喝过之后,她觉得非常疲倦, 想躺下休息休息, 于是来到那些床前 , 七张床的每一张她 几乎都试过了, 不是这一张太长, 就是那一张 太短,直到试了第七张床才合适。 她在上面躺 下来, 很快就睡着了 。 • 更多法语学习知识 深圳法语培训 /
LePetitPrince小王子法语版(有中文翻译)
Le Chapitre ILorsque j'avais six ans j'ai vu, une fois, une magni fique image, dans un li vre sur la For et Vierge qui s'appelait "Histoires V ecues" . ?a repr esen tait un serpe nt boa qui avalait un fauve. Voil a la copie du dess in.当我还只有六岁的时候,在一本描写原始森林,名叫《真实的故事》的书中,看到了一副精彩的插画,画的是一条蟒蛇正在吞食一只大野兽,下面就是那副画的摹本:On disait dans le livre: " Les serpe nts boas avale nt leur proie tout enti e re, sans la macher. Ensuite ils nepeuvent plus bouger et ils dorment pen dant les six mois de leur digesti on".这本书中写道:"这些蟒蛇把它们的猎获物不加咀嚼地吞下,一会儿后就不能再动弹了,它们就在长长的六个月的睡眠中消化这些食物。
"J'ai alors beaucoup r e i echi sur les aventures de la jungle et, a mon tour, j'ai r eussi, avec un cray on decouleur, a tracer mon premier dess in. Mon dessin num ero 1. Il etait comme ?a:当时,我对丛林中的奇遇想得很多,于是,我也用彩色铅笔画出了我的第一副图画。
法语中怎样使用标点符号
法语中怎样使用标点符号作者:天津法语培训来源:/一般来说,一个句子的前后都有停顿,并带有一定的句调,表示相对完整的意义。
句子前后或中间的停顿,在口头语言中,表现出来就是时间间隔,在书面语言中,就用标点符号来表示。
“标点符号是辅助文字记录语言的符号,用来表示停顿、语气以及词语的性质和作用。
”(见注释1)因此,标点符号是书面语言的有机组成部分,是书面语言不可缺少的辅助工具。
它帮助人们确切地表达思想感情和理解书面语言。
在法语学习中,标点符号的在书面法语中的地位也举足轻重,了解并掌握法语中标点符号的使用对于法语学习者来说意义重大。
因此,在本篇文章中,我们主要来介绍一下法语中各种标点符号及对其用法作简要分析。
逗号【,】(见注释2)逗号把句子切分为意群,表示小于分号的停顿。
在书面法语中贴底线书写,通常用于表示句子内部各成分之间或非并列句之间的停顿,如:On avait bien inventé, pour me distraire les soirs oùon me trouvait l'air trop malheureux, de me donner une lanterne magique dont, en attendant l'heure du dîner, on coiffait ma lampe. (Extrait du roman À la recherche du temps perdu.节选自《追忆似水年华》) ,如果这句话中没有逗号的话,会显得太过冗长,读者很难一口气读完并顺利理解。
同时,逗号也可以用于列举,将各个列举对象隔开。
注意,法语中不存在顿号,因此,中文中用顿号表达的列举意义在法语中需要通过逗号来表达。
如:Les arbres, les arbrisseaux, les plantes sont la parure et le vêtement de la terre.(Extrait de Septième promenade节选自《第七次散步》)分号【;】分号主要用来表示一个复杂总句中存在并列关系的分句之间的停顿,这些分句之间互相独立,但同时与其他分句之间联系紧密。
法语童话故事系列Andersen-la-princesse-au-petits-pois
La princesse au petit poisIlétait une fois un prince qui voulaitépouser une princesse,mais une vraie princesse.Il fit le tour de la terre pour en trouver une mais il y avait toujours quelque chose qui clochait;des princesses, il n'en manquait pas,maisétaient-elles de vraies princesses?C'était difficileàapprécier,toujours une chose ou l'autre ne lui semblait pas parfaite.Il rentra chez lui tout triste,il aurait tant voulu avoir une véritable princesse.Un soir par un temps affreux,éclairs et tonnerre,cascades de pluie que c'enétait effrayant,on frappaàla porte de la ville et le vieux roi lui-même alla ouvrir.C'était une princesse quiétait là,dehors.Mais grands dieux!de quoi avait-elle l'air dans cette pluie,par ce temps!L'eau coulait de ses cheveux et de ses vêtements,entrait par la pointe de ses chaussures et ressortait par le talon...et elle prétendait être une véritable princesse!-Nous allons bien voirçà,pensait la vieille reine,mais elle ne dit rien. Elle alla dans la chambreàcoucher,retira toute la literie et mit un petit pois au fond du lit;elle prit ensuite vingt matelas qu'elle empila sur le petit pois et,par-dessus,elle mit encore vingt édredons en plumes d'eider.C'est là-dessus que la princesse devait coucher cette nuit-là.Au matin,on lui demanda comment elle avait dormi.-Affreusement mal,répondit-elle,je n'ai presque pas fermél'oeil de la nuit.Dieu sait ce qu'il y avait dans ce lit.J'étais couchésur quelque chose de si dur que j'en ai des bleus et des noirs sur tout le corps!C'est terrible!Alors ils reconnurent que c'était une vraie princesse puisque,àtravers les vingt matelas et les vingt édredons en plumes d'eider,elle avait senti le petit pois.Une peau aussi sensible ne pouvaitêtre que celle d'une authentique princesse.Le prince la prit donc pour femme,sûr maintenant d'avoir une vraie princesse et le petit pois fut exposédans le cabinet des trésors d'art,oùon peut encore le voir si personne ne l'a emporté.Et ceci est une vraie histoire.。
小红帽法语版
Il était une fois une petite fille que tout le monde aimait bien, surtout sa grand-mère. Elle ne savait qu'entreprendre pour lui faire plaisir. Un jour, elle lui offrit un petit bonnet de velours rouge, qui lui allait si bien qu'elle ne voulut plus en porter d'autre. Du coup, on l'appela "chaperon Rouge".从前有个人见人爱的小女孩,她的外婆尤其宠爱她。
外婆做的一切都是为了让小女孩开心。
一天,外婆送给小女孩一顶红色天鹅绒帽子,小女孩戴上之后非常漂亮,她再也不想戴其他的帽子了。
因此,人们叫她“小红帽”。
Un jour, sa mère lui dit:" viens voir Chaperon Rouge ; voici un morceau degâteau et une bouteille de vin. Porte-les à ta grand-mère ; elle est malade et faible ; elle s'en délectera ; fais vite avant qu'il ne fasse trop chaud. Et quand tu seras en chemin sois bien sage et ne t'écarte pas de ta route, sinon tu casserais la bouteille et ta grand-mère n'aurait plus rien. Et quand tu arriveras chez elle n'oublie pas de dire "bonjour" et ne va pas fureter dans tous les coins".有一天,小红帽的妈妈对她说:“小红帽过来,这里有一块蛋糕和一瓶葡萄酒。
【法语故事】Le Rossignol 夜莺(3) 川外培训
【法语故事】Le Rossignol 夜莺(3)Mais oùle trouver ? L’aide de camp monta et descendit tous les escaliers,traversa les corridors et les salles, interrogea tous ceux qu’il rencontra, maispersonne n’avait entendu parler du rossignol.Il retourna donc auprès de l’empereur et dit que les gens qui avaient écritcela dans leurs livres avaient sans doute voulu faire un conte. « Votre Majestéimpériale ne peut pas imaginer tout ce qu’on s’amuse àécrire. Ce ne sontpartout qu’inventions et que fantasmagories.– Mais le livre oùje l’ai lu, dit l’empereur, m’a étéenvoyépar le puissantempereur du Japon, et par conséquent il ne peut renfermer de mensonges.Je veux entendre le rossignol ; il faut qu’il soit ici ce soir : je lui accorde mahaute faveur ; et, s’il ne vient pas, j’ordonne que l’on marche sur le ventrede tous les courtisans quand ils auront soupé.– Tsing-pé! » dit l’aide de camp, et il recommença àmonter et àdescendre les escaliers, et àtraverser les salles et les corridors ; et la moitiédes courtisans le suivirent, car ils n’avaient pas la moindre envie qu’on leurmarchât sur le ventre.Que de questions ne fit-on pas sur le merveilleux rossignol, que tout le monde connaissait, exceptétoutes les personnes de la cour.Enfin ils rencontrèrent dans la cuis ine une pauvre petite fille qui dit : « Oh mon Dieu ! je connais bien le rossignol ! Qu’il chante bien ! On m’a donn éla permission de porter tous les soirs àma pauvre mère malade ce qui restede la table ; elle demeure là-bas près du rivage, et, lorsque je retourne cheznous, je me repose dans la forêt et j’entends chanter le rossignol. Souventles larmes m’en viennent aux yeux, car cela me fait autant de plaisir que sima mère m’embrassait.。
法语短文:穿靴子的猫
Lorsque le chat eut ce qu'il avait demandé, il se botta bravement et, mettant son sac à son cou, il en prit les cordons avec ses deux pattes de devant, et s'en alla dans une garenne où il y avait grand nombre de lapins. Il mit du son et des lasserons dans son sac, et s'étendant comme s'il e?t été mort, il attendit que quelque jeune lapin peu instruit encore des ruses de ce monde, vint se fourrer dans son sac pour manger ce qu'il y avait mis. A peine fut-il couché, qu'il eut satisfaction; un jeune étourdi de lapin entra dans son sac, et le ma?tre chat tirant aussit?t les cordons le prit et le tua sans miséricorde.
Le chat qui entendait ce discours, mais qui n'en fit pas semblant, lui dit d'un air posé et sérieux :
-"Ne vous affligez point, mon ma?tre, vous n'avez qu'à me donner un sac, et me faire faire une paire de bottes pour aller dans les broussailles, et vous verrez que vous n'êtes pas si mal partagé que vous croyez."
经典童话:白雪公主-中法对照版 (3)
不久, 房子的主人们回来了, 他们是七个在山里开矿采金子的小矮人。 他 们点亮七盏灯, 马上发现有人动过房子里的东西。 第一个问: “谁坐过我的凳子?” 第二个问: “谁吃 过我盘子里的东西?” 第三个问: “谁吃过我的面包?” 第四个问: “谁动了我的调羹?” 第五个问: “谁用过我的叉子?” 第六个问: “谁用过我的小刀?” 第七个问: “谁喝过我 的葡萄酒?” 第一个接着向四周瞧, 走到床前, 叫道: “是谁在我的床上睡过?” 其余的一听都跑过来, 紧跟着他们也都叫了起来, 因为他们都看得出 有人在他们的床上躺过。 第七个 矮人一看他的床上正睡着的白雪公主, 立刻把他的兄弟们都叫 了过来, 他们拿来灯, 仔细照 着白雪公主看了好一阵子, 惊奇地感叹道: “我的天哪, 她是一个多么可爱的孩子呀! ”
他们欣喜而又爱怜地看着她,生怕将她吵醒了。 晚上, 第七个小矮 人轮着和其它的几个小矮人 每人睡一个小时, 度过了这个夜晚。 第二天早上, 白雪公主醒来后见有七个小矮人围着她, 吓了一 大跳, 但他们非常和气地 问她说: “你叫什么名字”看着他们那善 良朴实的面孔和热情的目光, 她回答说: “我叫白雪公主。 ” 小矮人们又问: “你是怎样到我们家里来的”于是, 白雪公主 向他们讲述了自己的全部经历。 他们听了非常同情, 说道: “如果你愿意为我们收拾房子、做 饭、洗衣 服、纺线、缝补衣裳, 你可以留在这儿, 我们会尽心照料 你的。 ” 白雪公主很乐意地说: “好的, 我非常愿意。 ”这样, 七个 小矮人每天到山里寻找金子和银子, 白雪公主则待在家 里干些家务 活。 他们告诫她说: “王后不久就会找出你在哪儿的, 你千万不要 让任何人进屋 来。 ” 更多法语学习知识 深圳法语培训 /
经典童话:白雪公主-中法对照版 (3)
儿童法语故事
儿童法语故事儿童故事对于孩子观和价值观的形成有一定影响。
法国有大量关于儿童故事的研究。
儿童法语故事你又能看得懂吗?下面是小编为你整理的儿童法语故事,希望对你有用!儿童法语故事篇1:丑小鸭C'était vraiment bien agréable cette baignade sous le soleil d'été!- Coin ! Coin! fit maman Cane, ce qui signifiait: "Allez les enfants, il est temps de sortir de l'eau!". Et, sans se le faire dire deux fois, tous les canetons obéirent à son ordre.- Coin ! Coin ! Coin! expliqua maman Cane, ce qui voulait dire : "Maintenant nous allons nous rendre à la basse-cour pour que je vous présente à tout le monde. Vous vous tiendrez bien j'espère! Surtout vous resterez près de moi et vous ferez très attention au chat! Il n'est pas vraiment méchant, mais vous êtes si petits..."Et voilà Maman Cane sui vie de toute sa petite troupe sur le chemin de la basse-cour.Voilà toute la famille Canard qui arrive à la basse-cour, maman Cane en tête bien sûr.- Regardez qui arrive! Les nouveaux petits de madame Cane!Tous s'empressaient de venir voir de plus près àquoi ils ressemblaient.- Oh ! Comme ils sont mignons! gloussa une vieille poule.- Hé, pas si mignons que ça, cacarda l'oie, visez un peu celui-là comme il est laid!et disant cela elle s'approcha de lui et le pinça.- Laisse-le tranquille, dit maman Can e, il ne fait de mal à personne!- Non, peut-être mais il est très laid, caqueta une jeune poulette qui en profita pour lui donner un violent coup de bec au passage.- Ah oui, et même extrêmement laid, glouglouta le gros dindon à qui on n'avait rien demandé.Pauvre petit canard... et les jours qui suivirent furent encore bien pire pour lui à la basse-cour.儿童法语故事篇2:A beau jeu, beau retour以牙还牙Dans un Bar, un homme s'approche d'une jeune femme seule et lui offre un verre."Quoi? Dans un hôtel?" s'écrier-t-elle."Non, vous m'avez mal compris,se dépêche ① de rectifier② l’homme, Je vous propose simplement de boire un verre.""Vous me proposez d'aller à l'hôtel avec vous?" répète-t-elle d'une voix encore plus forte.Déconcerté③ et très gêné④, I'homme va s'asseoir dans un coin sous le regard réprobateur⑤ des autres clients.Au bout de quelques minutes,la jeune femme se lève,s'approche de sa table et lui présente des excuses:"Je suit désolée d'avoir provoqué⑥ cette scène, mais je suit étudiante en psychologie et je prépare une thèse sur le comportement⑦ humain dans les situation les plus inattendues⑧.""Comment?" hurle⑨ I'homme, "100 dollars!"酒吧里,一个男人走进一位孤身一人的年轻小姐,表示想请她喝一杯。
巴黎野玫瑰 法语剧本 字幕
导演:尚•贾克.贝内片名:巴黎野玫瑰Je connaissais Bettydepuis une semaine.我只认识贝蒂一个礼拜On baisait toutes les nuits.但我们每晚都在做爱Ils avaient annoncé des orages. 这预示著暴风雨即将来临Sauvé !刚好救到On va prendreune bonne petite douche.现在该洗个澡了C'est la 1 re foisqu'on se voit dans la lumière.这可是我们第一次在白天见面Que fais-tu là ?C'est pas l'heure.你来得太早了Et alors ?Comment tu me trouves ?我看起来怎么样?Qu'en penses-tu ?你的意见如何?Je te plais ?你喜欢吗?Tu allais t'envoyer un chilià toi seul ?个人吃这么多辣的东西?Avec cette chaleur ? T'es malade.天气又这么热,你一定是疯了Moi, le chili, c'est par n'importequelle chaleur, Betty.我一个人都可以吃的下去不管它有多辣,贝蒂Moi aussi.En plus, j'ai une de ces faims !我也是,我饿死了T'es content de me voir ?高兴看见我吗?Tous des salauds.他们都是混蛋Qui ça ?谁?Rien. C'est pas la peine.Embrasse-moi.算了,来吻我Tous des salauds !全是混蛋Et la fille se retrouve sur le quaiavec ses valises.怪不得那些女孩都会和他们分开Explique, je comprends pas.等一下,解释给我听Pourquoi tu m'écoutes jamais ?你为什么从来都不听我说的话Mais si, je t'écoute.我在听,我在听啊J'attends pas seulementqu'on me baise.我希望一个男人来做我Quand je pense que je suis restéeun an dans cette taule !真不敢相信A astiquer les tableset slalomer entre les ivrognes,我在这种烂地方也待了一年pour que le patron me mettela main entre les cuisses.每天清理肮脏的桌子,侍候酒鬼J'ai plus qu'à recommencer à zéro.Je suis vidée. Je me suis cassée.我又得重新开始…我得离开这里J'ai pas de quoi acheterun ticket de train.我连火车票都买不起Elle m'a fait penser à une fleurmunie d'antennes translucides她就债一朵具有敏感的天性和华丽的心的花et d'un coeur en ska? mauve.Peu de filles pouvaient se fringuercomme ça avec autant d'insouciance. 很少见过其他女孩J'ai encore vu cette fille hier.昨天我又看见那女孩了C'est pas humain,cette putain de chaleur.在这鬼地方有点不对劲C'était toi qu'elle cherchait.我想她在找你C'est pas toi, Zorg ?是找你吗,诅戈?Une fille avec un petit tablieret des cheveux noirs.个系著围裙的女孩,有著一头的黑发Une fille dans ce genre-là ?债那样的女孩吗?Putain de misère !天哪[Oui, vieux George,c'est moi qu'elle cherchait.没错,老乔治,她是在找我J'ai changé d'avis pour la balade.Je viens avec toi.我改变主意了,我也要来Dis-donc,t'as arraché une page de Playboy ? 你从“花花公子“上撕了一页下来- Comment tu la trouves ?- Un peu vulgaire.你认为她怎样?有点普通Tu me rassures.那恢复了我的自信心Attends. Attends, hé !等等…等一下Cul sec.口气喝完Cul sec...口气喝完Je vais pas réussir à me lever. On a trop bu.我站不起来了,我们喝得太多JJ'ai envie de pisser.我得去厕所Appuie pas sur la vessie.不要把手压我的膀航Je suis contente d'être avec toi. 我很高兴能和你在一起Si c'est possible,j'aimerais qu'on reste ensemble. 可以的话,我想和你住一起ça me para?t possible.我想你可以J'ai pas de femme, pas d'enfants. 我又没有老婆也没有小孩On a une baraque sympa.还有一个不错的房子J'ai un gentil boulot.Je suis dépanneur.我的工作也不错..我会修东西J'ai confiance.On est encore jeunes.我相信我们可以的…我们还年轻Je voulais pasforcément d'explications.我不想听她的解释Je voulais l'embrasseret lui caresser les fesses只想亲她—抚摸她aussi longtemps que sa vessie tiendrait le coup.只要她能忍得住C'est qui ce type ? Réveille-toi ! 这家伙是谁?起来Qui c'est, lui ?Faut pas vous gêner !他是谁?把这当你自己的家Bouge pas, je reviens.等一下,我马上回来ça va ? Excusez-moi,vous êtes assis sur mon fut'.你好则不起,你坐在我的裤子上Vous aussi ne portez pas de slip. ça m'irrite.我也不穿内裤,它很不舒服Je vais vous faire un petit café. 我给你倒杯咖啡好Merde, il faut le faire aussi.我得先来泡Je m'en occupe. Habillez-vous. 我来弄,你把衣服穿好Dites, c'est à causede cette jeune femme都十点了你还在床上.是不是因为那女孩?qu'on vous trouveencore au lit à 1 0 h ?ll est déjà 1 0 h ?已经十点了吗?Vous êtes formidable.ll est 1 1 h.你真好笑,十一点啦ll faudrait pasqu'elle vous fasse...你一定不会忘记她的,看见了吗? ll faudrait surtout pasqu'elle vous fasse oublier她不会让你忘记pourquoi vous êtes ici,pourquoi je vous loge et vous paie.为什么你在这儿,为什么我提供你房子为什么我付钱给你Je vais faire chaufferun peu d'eau.我来烧些水Merde !该死的Elle n'y est pour rien, vous savez.老实说,那根本不是她的错Le café, vous devriez le stockerau frigidaire, pour l'ar?me.咖啡在冰箱里的味道更好C'est meilleur, oui.对,是更好- Un petit coup ?- Non, merci, c'est gentil.想嗓一口吗?不,谢谢Toujours humecter la mouture.每次都要先把底弄湿,每一次ll suffirait que je passeune petite annonce.我只要在报上登个广告Demain matin, j'aurais une fouleen émeute pour votre place.就可以找到很多债你一样的人但我想公平一些…Vous êtes ici depuis longtemps,je ne me suis jamais plaint.你为我工作很久了,又做得不错Mais vous ne pouvez pasgarder cette fille ici但如果那个女孩留在这里et faire convenablementvotre boulot.我不认为你会把工作做好Vous voyez ?你明白我的意思吧?Regardez comme ça gonfle.看见这底下怎么涨起来的了吗?- Le vieux George vous l'a dit ?- Vous affichiez.乔治和你谈起过她吗?你让所有人都看见了[ ll aurait d? vous direqu'elle s'occupe de tout ici.他可能告诉过你她在这里干了多少活Elle tient la baraque, fait les courses.ça compte dans une journée.家务,买菜,每一件事临也应该算吧Oui, je dis pas.那很好,但是Elle me fait gagner un max de temps,et puis, en plus...这可省了我很多时间elle demande pas à être payée.而且…她又不要工钱Vous voudriezque je ferme les yeux ?所以你要我忘了这事J'ai eu une panne d'oreiller,mais aujourd'hui, ça va usiner.但我今天的确是睡过头了但我会补回来的[ Surtout après un bon café.Je vous sers ?尤其刚喝了你泡的咖啡- Vous me dites ''stop''.- Stop.要不要喝一点?好Faudrait un coup de peintureà toutes ces baraques.够了就说一声ça ressemble à rien !它们看起来很糟糕De la plage,ça ferait meilleur effet.粉刷后会好看多了Je vois peut-être une solution.可能有一个办法..什么?Faites-le avec votre copine.你和你的女朋友能做吗?C'est le boulot d'une entreprise.需要大队人马来粉刷那么多房子A deux, on y est encore到2000年我们可能还在刷Quand on aime, le temps !A deux, vous êtes une entreprise.当你恋爱的时候,时间算什么?D'accord, mais commentvous comptez la payer, elle ?而且,你和她不是正好一队吗?Vous êtes formidable.Vous vouliez que je l'oublie.好吧呕你要怎么算她薪水?你刚才还要我忘了见过她Comment j'y arriveraisi je dois la payer ?算了吧咐了她我怎么活?Vous y allez à votre rythme.按你自己的速度去做Je vous laisse travailler.Je vais commander la peinture.我会向老乔治订购些油漆的Allez, ça va usiner.别担心,做了以后就好了Et n'oubliez pas !Humectez la mouture.不要忘记泡咖啡要先把底弄湿C'était qui, ce gros tas ?那个肥仔是谁?Le proprio.Qu'est-ce qu'il voulait ?他要干什么?Rien, des conneries.Qu'on repeigne des bricoles.没事旧是要我们粉刷一些地方C'est vachement bien.J'adore la peinture.好棒,我最喜欢粉刷东西了500 bungalows. 500 façades.500栋小房子…500面前门1 500 c?tés.Des milliers de volets.1500面墙—几千个窗板Juste quelques bricoles.而他说这只是件小工程Vous allez repeindretoutes ces baraques à vous deux ? 你们两个真的要粉刷这些房子?Tu devrais repeindre les gens aussi. 应该连人也漆一下Ecoute vieux George,tu vas la fermer.拜托你闭嘴好吗,乔治- Putain, tu me fais la gueule ?- ça se sent ?你生我的气了?你怎么会猜到的?Parle pas de ça devant Betty.Va jouer du sax, sur la plage.别在贝蒂面前谈这件事Je disais à ces personnesqu'on allait refaire la peinture.我刚告诉过他们—我们要油漆他们的房于Qu'est-ce que je fais ?我漆哪里?Les volets. Et moi, autour.你漆窗板,其他的我来漆- Pourquoi tu boudes ?- Je boude pas.你怎么了?没事Le premier qui a finiaide l'autre.先漆完的要帮助还没漆完的- Prête !- Pourvu qu'elle tombe pas.准备好没?我希望她不会掉下来不会的Penses-tu ! Elle est jeune.她这么年轻Prem's !我赢了- J'attaque le mur ?- Ouais, attaque le mur.我来帮你,好,来啊Putain, tu parles d'une galère.真是件麻烦的事Merde !他妈的ça déconne !你弄错了Qu'est-ce qui va pas ?哪里错了?C'est de ma faute. J'aurais d?te prévenir. T'as débordé sur l'angle. 是我的错,我忘了叫你别漆出来T'as vu la tailledes pinceaux ?但这个刷子太大了On dirait que l'autre faceest entamée.看起来好债这面已经开始漆了Qu'est-ce que ça peut foutre ?谁会在意呢?Quoi ?“谁会在意“?Tu ne vas pas repeindreune seule partie ?难道你不刷这面吗?Tu vas leur refaireune bicoque à neuf ?你想替他们漆全部吗?- Ben, évidemment.- Evidemment ?不是吗?- T'es une championne de la peinture. - Qu'est-ce que tu crois ?你真是个粉刷冠军,那你想怎么样? Vas-y, je vais tenir le seau.好吧,我来帮你拿桶子Tu t'es encore endormi ?又睡著了?Dodo, l'escargot tout chaud.睡著了的小暖虫T'es prêt ? Regarde !准备好没?Souris ! Plus haut, le rouleau.笑啊,手放高一点Alors ?给我看Elle est vachementbien !好棒啊- Je fais une sale gueule.- Pourquoi ?我看起来好丑你在生什么气?Y en a marre de la peinture.Une dernière.我们漆的烦死了你为什么不笑? Non. Arrête,on en a déjà fait 50, Betty.不要,我们已经照了50张了,贝蒂Je te paie une mousse.我们去喝点酒Qu'est-ce qu'il veut encore,ce gros porc ?两位好[又是那个胖子你们一定很辛苦工作J'ai l'impressionque ça usine ici.Qu'est-ce que vous croyez ?你以为我们会怎样?Vous êtes formidables.On va voir si vous tenez le rythme.真是太好了[不知道你们能不能保持这个速度ll vient de dire un trucque j'ai pas compris.他刚才说什么?他没说什么啊ll a rien dit !ça veut dire quoi, ''tenir le rythme'' ?你说“速度“是什么意思?N'ayez pas d'inquiétude,chère petite demoiselle,不用担心,亲爱的小妊ne faites pas tout ça sans souffler.Je ne suis pas un monstre.我不是叫你们一直工作,我又不是怪物Continuez à vous éventer.ça vous va bien.你继续煽扇子吧,尽量随意C'est quoi, ''finir tout ça'' ?直做什么Les autres bungalows, bien s?r.粉刷这些房子啊ll déconne, là ?他在开玩笑吧?J'en ai l'air ?我看起来债在开玩笑吗?Je me tate,mais je vais te dire ça.我会仔细考虑的Betty ! Arrête !不,贝蒂,不要- Vous êtes folle !- Ta caisse, ça me fait pas chier.贝蒂,你疯了[我不介意漆你的车ça fait plus sport !把它弄得更债跑车一点Mais les baraques,j'ai pas le moral !但我不会替你漆房子Elle est folle !她疯了Un petit coup de...C'est comme neuf.擦一擦就债新的了Elle a ses règles,et ce putain de vent, ça rend fou.她月经来了Je suis s?r qu'elle le regrette.我相信她现在一定很抱歉Je vous repeinsles poubelles et les pyl?nes.我连电线杆也帮你漆Les pyl?nes, je m'en fous,c'est l'EDF, connard !不用了,电力公司会漆的,笨蛋Coucou. C'est moi.是我Qu'est-ce que t'avais combinéavec ce connard ?你跟那个笨蛋说了什么?Pour que tu restes,il fallait se mettre au boulot.是这样的,贝蒂,除非你工作Lui repeindre toutes ses baraques,c'est à pisser !不然他不让你待在这,粉刷全部房子这简直是谋杀Oui, d'une certaine manière.从某种意义上说是的On tombe toujours sur des salauds.“某种意义“[ll faut les descendre, c'est tout !我们应该宰了他们才对- ça changerait quoi ?- T'as pas de fierté ?那又有什么用?难道你没有一点自尊?自尊? Si je dois repeindre toute la ville自尊哦会把全城都漆成粉红色pour qu'on reste ensemble,je le ferai.只为了要和你在一起T'es fêlé ! On vit dans un trouet on cire les pompes à ce connard !你让他欺负你,为的又是什么?Tu t'es laissé enculer,et pour quelles merveilles ?告诉我啊[欺负我?On en est tous au même point !我们两个可是站在同一线的Dis pas des trucs pareils !别废话了Comment je peux t'aimersi je peux pas t'admirer ?我若不能尊重你,我怎么爱你?lci, c'est un endroitpour s'entra?ner à mourir !我们只知道在这等死Tu vois le vent par la fenêtre ?Y a des journaux qui passent过来,来这里,看到外面被风吹的纸了吗?avec les nouvelles du nord,et les mêmes nouvelles du sud.今天吹来的是南方的纸Et nous, on est au milieude ces conneries.明天又吹来北方的纸,都是同样的废话而我们正在中间On s'est trouvé un coin pénardavec une véranda pour baiser.我们现在有个房子住C'est toi qui es fêlée !所以你才是神经病Pauvres mecs ! Y a toujoursun truc qui va pas chez vous !王八蛋,为什么你们男人总是有毛病他妈的[T'es une conne !你是条愚笨的母狗Toujours un truc qui déconne !为什么没有一个完美的男人?On n'y voit rien ici,ça pue chez toi ! C'est moche !这边暗死了,又臭,太差了J'en ai marre.Moi, je respire pas !我受够了,我都不能呼吸了全都丢掉Tu vas voir,je vais l'arranger, ta baraque.我要整理好这房子,我才能呼吸Tu vas voir, ton bordel !这些都是破烂Tu vas voir, ton bordel de merde !我要丢给你看看- Pas celui-là, Betty !- ll a quoi de spécial ?不,不,不要丢这个旧蒂,这有什么特别? J'y suis attaché, c'est sentimental.这有纪念性,不要啦- C'est quoi tout ça ?- Les mémoires d'Hitler.这都是什么?希特勒的回忆录File-moi le carton.把箱子给我,拜托- T'as écrit tout ça ?- Oui. ça fait un bail.这是你写的吗?对,很久以前写的Tu as écrit sur tous les carnets ?你写了这么多面?- C'est des trucs comme ça.- ça parle de quoi ?对,没写什么…关于什么的?Des trucsque j'avais presque oubliés.只是些材料…我几乎都忘记了On n'oublie pasdes trucs comme ça !没有人象那样忘记材料Tu veux pas te coucher ?来睡觉吧?Non.不Laisse !放下Tu ne vas pas lire ça maintenant ? 你现在不能看Pourquoi ?Je vais me gêner.为什么不能Les numéros, c'est pour l'ordre ? 封面上的号码表明命令吗?C'est pour l'ordre.是的Betty était la 1 reà poser les yeux là-dessus.贝蒂是第一个看那书的人Le calme était revenu.最后平静了A 30 ans, on commence à avoir 30岁,你开始知道une bonne expérience de la vie.On apprécie de souffler.生活是什么,你喜欢休息Tu veux un petit café ?想要咖啡吗?Je te mets un sucre ou deux ?块还是两块?Je t'en mets deux, alors.两块Je vais y aller.我要去上班了ça te pla?t ?喜欢吗?Oh, c'est toi.Qu'est-ce que tu fous là ?哦,是你,下次你要粉刷什么了? Je repeins la Chapelle Sixtine.西丝丁乔皮ça change de te voir bosser.Tu vas faire les intérieurs ?真正的工作,你能帮我粉刷里面吗? Oui, rangez les meubles.可以,你得盖住你的家具Je vais y aller. Tu viendras voir mes petites-filles après.现在弄,完后来见见我女儿C'est toi qui fais tout ce tintouin ? 是你在制造喧闹?Je viens d'aplatir un moustique.只是打蚊子Tu te fous de moi,y en a pas à cette heure-là.别胡闹了,打蚊子要这样?Je vois ses pattes qui bougentdans une mare de sang.看,你能看到一大堆血Quand on travaille en plein soleil toute la journée...好债太阳照到了你J'ai eu un coup de pompe,mais là, la pêche revient.我早都厌倦了,但现在又精神百倍Regardez ma petite-fille.Elle est mignonne ?看看我的小女孩,她可爱吗?C'est votre petite-fille ?Elle est plus toute jeune.这是你小女儿?她还没奶子Qu'est-ce que vous voulez ?你指望什么?Qu'est-ce qui se passe ?C'est mon anniversaire ?这是怎么了?是我的生日吗?Non, juste un petit d?ner d'amoureux. 不是,宝贝,只是两人的晚餐- C'est quoi ?- Des moules.在烧什么?蚌Assieds-toi, je te sers à boire.我先帮你倒酒C'est nickel.味道都发散了Je rêve.我在做梦吗?Bois !喝喝看啊C'est bon ?喜欢吗?- ça sent quelque chose.- C'est pas fini.我知道这个味道..拿给你看De la dinde aux marrons.Tu aimes ça ?火鸡加栗子?你喜不喜欢?J'adore ça.Surtout en cette saison.当然喜欢临种季节最适合吃J- Qu'est-ce qu'on fête ?- Je veux te regarder un peu.我们在庆祝什么?等一下,让我好好的看看你Quand je pense que tu as écrit ça !当我一想起你写了那本书J'ai jamais rien lu de pareil.我从来都没有读过这么好的书Tu te rends pas compte.你没认识到Je comprends pourquoi tu es venut'enterrer dans ce trou.现在我知道你为什么会来这里了就是为了写这本书Te voir repeindre des baraques,ça me rend folle.我一想到你在粉刷房子就会发疯Le monde n'a pas été tailléà mes mesures.我并不怎么适合这个世界C'est ce qu'on va voir.Embrasse-moi.我们一起想办法,吻我Je n'étais pas venudans ce bled pour écrire.我并不是来这写作的Ecrire, ça m'était tombé dessusplus tard.不,gP是后来的事Pour me sentir vivant.我开始写作为了证明我还是活著Le matin, c'est 1 1 h,et l'après-midi, 4 h !早上从11点开始工作,现在又4点收工实在是太热了.但我常常做到天黑Terminez la peinture !不要说了- Ne lui parlez pas sur ce ton !- Je vous parle pas.你是什么东西敢对他那样说话?我没和你说话- Vous savez qui c'est ?- Un employé.你知道你在和谁说话吗?我的手下怎么样? Le plus grand écrivainde sa génération.你在和最伟大的作家说话,肥仔C'est pas écrit sur son visage.Elle n'a même pas de slip !贝蒂…不要挡我,反正从他脸上也看不出来Vas-y, maintenant, mate,espèce d'enculé, va !看清楚了啊,混蛋Regarde, mate !T'es bien placé, maintenant !闭嘴帅服备看清楚啊- Espèce de furie !- Vous vous êtes fait mal ?她真债只野猫投受伤吧?Enculé ! Débarrassez-vousde cette fille. Hystérique !野猫帅这个笨蛋,把她赶走,她疯了Je veux plus la voir !我永远都不想再看见她C'est un danger public ! Pauvre fille, va !她真是个危险人物C'est une honte ! Salope !你应该害羞臭筛子阿Bon, je vais aller bosser.我想我最好去工作吧Hein, Betty, je vais bosser.宝贝,我去工作了Elle s'agite dr?lement.她真狂暴啊C'est une furieuse du ménage. 她喜欢做家事Voilà la casserole qui s'en va. 磁锅报销了Et la planche à repasser.烫农板也毁了Et le tourne-disque.现在又是唱机Mon disque de Gershwin.我的哥徐文的唱片Franchement.老实说Je la voudrais pas chez moi. 我可不想要她那种人管家- Je vous la conseille pas.- En effet.我不是责备你Je crois que c'est bient?t fini, là. 她几乎摔光了ça va être Zen, chez toi.你的房间现在几乎秃废了Bon, tu viens ?好了,你来吗?- T'es complètement folle !- On s'en va ?你疯了Quoi ? J'entends rien !什么?我听不到Je t'aime ! Je t'aime !我爱你- Encore !- Je t'aime ! Je t'aime !我爱—再说一次,我爱你Je l'aime !我爱他On aurait pu prendre le train.我们可以搭火车的C'est ça, l'aventure.这是个冒险- On va chez qui ?- Chez ma copine. Elle est veuve.她是谁?我最好的朋友…她是个寡妇- Et si elle est pas là ?- On regardera Montmartre.万一她不在怎么办?我们去参观谋特玛特让C'est chouette, hein ?Les chambres donnent sur la Marne.很好吧?玛尼,所有的房间都有河达风景Les péniches, les petits canards. Rusty, coucou !有游艇和鸭子,洛斯提ll fuit, ce robinet.嘿,水龙头在漏水Tout part en couilles depuis la mortde Frank. C'est quelque chose !自从弗兰克死后,什么东西部坏了Vous avez décroché le numéro 1 3.嘿,你选择了13号房间C'est pas le palace,y a pas à dire.没有五星级旅馆,毫无疑间La chambre est libre depuisune semaine, l'h?tel depuis 6 mois.这个房间整个一周都空著其余地方六个月J'habite juste en dessous.ça vous branche ?我就住在楼下,怎么会有抢夺呢?- Tu nous loues ?- Bien s?r, je vous loue.我们能租吗?租这间?当然可以Je préfère que ce soit vous.我宁愿喜欢象你们这样的租客Le n0 1 3. Le pot qu'on a !13号房,谢谢吧,有好运- Y a même un grand lit.- Un grand lit ! C'est génial !这也是双人床双人床,太好了Faut revoir le sommier.底部需要改变一下C'est bon de vous voir.Parfois, je me sens un peu seule.很高兴见到你们,我总是觉得有点孤独T'inquiète pas.On va s'occuper de toi.别担心,我们会照顾你的Moi ? Là ? Avec vous ?我?那里?和你们?Tous les trois ?Maintenant ?我们三个人?和你们?现在?Calin ? Petit calin.Attention.想要一个拥抱?一个小拥抱?当心Oh, les bisous.Et moi ? Un bisou !哦,吻…我也是…我也想要On va pas t'ennuyerpendant trois semaines.我们不久会离开你Restez tant que vous voulez.Moi, ça me fait plaisir.只要你们喜欢,多久都可以你知道有你们在我很高兴Tu le sais bien.你知道Dis-moi, t'as plus de mec ?告诉我,你现在有男人吗?Par-ci par-là, comme tout le monde,mais rien de sérieux.有些天有,有些天没有,喜欢每个人不要紧J'ai mon chien.我要抓住我的狗Tiens. Regarde. Là.等等—等等—那里Va chercher !Tu devrais te trouver quelqu'un.抓住,你应该会找到一个人的Tu connais les mecs. Avec la troncheque j'ai, c'est pas évident.我喜欢,但你了解男人,以我的长相,没那么容易Tiens, Rusty ! Regarde !嘿,洛斯提,看Celui qui passera à ma porte,faudra que ce soit la perle.经过我门前的人,都会徘徊T'as tout repéré ?哦,你们的关系怎么样?- Comment on fait, pour le loyer ?- ça t'intéresse de faire des travaux ?房租呢?你可以做一些零碎的工作来赚取房租Tu parles, je suis plombier.你知道,我是水管工人Génial. Les chiottes coulentdepuis trois mois.水管工人?太好了,我厕所坏了- J'achète la matière première.- On se servira dans les chantiers.我会买材料的不用了,我从那边盖房子的地方拿些材料Qu'est-ce que tu fais ?你在干什么?Même le manuscrit du siècle,faut le taper.即使是名著,也要打好才有人看- Tu sais taper ?- Oui. Je l'ai pour 1 5 jours.你会打字吗?Tu vas taper tout ça ?点点..你要打完这些?Courage, poulette.对,我要打完这些祝你好运Tiens, passe.给我- T'en es où ?- La 1 re page.打了几页?才第一叶Va-t'en, tu vas me faire tromper.走开,5lJ糊涂我Un petit coup d'eau froide.搞点水.Merde, le robinet fuit.水龙头坏了Lisa est encore pas là, ce soir.丽莎今晚又出去了- ça te pla?t toujours ?- T'inquiète pas pour ça.你还是一样的喜欢它吗?你不用担心的- Je serai peut-être jamais publié.- Tu veux rire ?我可能永远也无法出版它贝蒂,你在开玩笑吗? Le monde est curieux, mon amour.宝贝,这是个奇怪的世界Tu viens manger ?现在来吃好吗?Je t'ai fait des oeufs à la coque.我为你煮了一些鸡蛋J'ai pas le temps.我没时间- Qu'est-ce que t'as à me regarder ? - Je te trouve belle.为什么瞪著我看?我觉得你真漂亮Alors viens m'embrasser.那么过来吻我Qu'est-ce que tu fais là ?你在干什么?Je réparais le robinet. ll fuit.修这个水龙头,它在漏水- T'as pas froid ?- Non. Pas vraiment chaud non plus. 你不冷吗?不冷,我很暖和- Et Betty, ça tape ?- Oui, ça avance.贝蒂怎么样啊?她在进步- Et toi ?- Moi ?你呢?我?T'as des yeux tout brillants.你的眼睛在发亮Oh, Zorg. Je me suis fait baiser.索格,我刚刚才碰到个行家Vraiment baiser.“真正的行家Y a pas de quoi rire.别笑[好啦C'est qui ?他是谁?你会见到他的Tu verras.你会见到的- Je vais aller dormir.- Je vais pas tarder, non plus.该上床了.我也是Tu trouves pas que ça sent le br?lé ?你有没有闻到什么味道?Non, pourquoi, tu trouves ?没有,为什么?Rusty, on y va.来,洛斯提,来Zorg, viens voir.索格,过来一下Devine ce que je tape.你猜我在打什么字?''F-l-N''.完…结[C'est pas vrai ?不真的吗Tu me prends pour un autre.你让我弄错了T'es un écrivain, pas un plombier !Je viens de taper un roman !你是个作家,不是个铅管工我在打什么?一部小说Arrête tes conneries ! Joueaux courses, lis Tiercé Magazine,不要这么傻mais arrête de faire le plombier,compris ?去买本赛车杂志,我不会在意的但求你别在这当铅管工好吗? Regarde. C'est la liste des éditeursde cette putain de ville.看这份名单,城里全部的出版家都在上面了- Tous ?- Oui, tous.全部?全部Je vais acheter Tiercé Magazine.我想我要去买本赛车杂志Je vous sers quoi ?喝点什么?来杯特古拉酒- Une Tequila.- Y a pas de ça ici, monsieur.我们不卖那个- Donnez-moi un petit jaune.- Un 51 ?那来杯波诺德Un triple, hein.多三倍On est sur les bordsde la Marne ici ?我们是在玛尼的银行吗?- Y a 1 3 piaules ?- Oui.有几个房间?13?Treize piaules sur les bordsde la Marne, c'est du blé, ça.玛尼银行的13号房间可以带来现金Faut se baisser pour le ramasser.C'est pour ça que je suis bossu.弯曲下去捡到它,那就是我驼背的原因- T'es pas bossu.- Mais si.你不会驼背我会T'es pas bossu, t'es beau.你不会驼背,你很英俊Buvez, c'est du Chianti.来,喝吧,这是基安蒂红葡萄酒Avec du jambon de Parme,de la mortadelle et j'ai fait le paté.那是紫色火腿,摩泰台拉香肚和一些家做的菜Et les olives de Smyrne.Les olives de Smyrne !士麦那檄榄—士麦那檄榄- Un turbo, Monsieur ?- Non, c'est un ovni.这是有涡轮推进动力的车吗?- Elle est à toi ?- Non.不,这是个飞碟- Elle vaut du pognon !是不是你的?不是,很贵的- Elle a l'A.B.S.- C'est quoi ?为什么很贵?因为它有ABSLes super freins.什么是ABS?特别煞车- ça va jusqu'à 2 40 kmlh.- Mon père, il a la même.它可以开到每小时150公里我爸爸有一辆Ton père a une 404 toute pourrie.En plus, elle est verte !你爸爸有一辆老的,而且是绿色Voilà Zorg !那一定是索格- Et Tiercé Magazine ?- Y en avait plus.你的赛车杂志呢?卖光了Plaisir d'Amour, Bébé Requin,Mange-Ta-Soupe dans la 1 re !“游车“与“喝汤“在领先Pas s?r pour Plaisir d'Amour.啊P游车“落后了C'est toi, Zorg ?Eddy Sayolle.你是索格吧?对[我是艾迪赛尤拉- C'est lui, la perle ?他就是那位“行家“吗?C'est à toi,l'ovni qui est dans la cour ?外面那个飞碟是不是你的?Un peu. Elle est belle ?当然是,很漂亮吧?Des m?mes te la mettent en kit.有几个小孩正在外面拆它- File-leur les clés tout de suite.- Tu déconnes ?最好把钥匙给他们,你是在开玩笑吧? On fait un tour sur l'autoroute ?2 40 !我们去公路上兜风,开150Non, nous, on va à la poste.Et les manuscrits alors ?不行,我们得去把稿子寄掉Le petit cul qu'elle a.她的屁股好美啊Soyez sages !小心喝好J'ai mieux à te proposer.不行,我有个更好的主意Tequila rapido, tu connais ?来玩特古拉酒皇,听过吗?Tequila rapido !特古拉酒皇ça commence avec un torchon,tu prends un verre,你先拿一块和一个杯子de la tequila et du Schweppes.然后拿特古拉和苏打水Attends, faut faire une prière !等一等,先祈祷一下- ça va marcher ?- Mais oui.会有用吗会的Un baiser.亲一下Et c'est parti !开始啦T'écris des bouquins ?原来你是个写书的Tu gagnes du blé ?Tu gagnes du pognon avec ça ?这可以挣钱吗?ça m'arrive !有时可以C'est un bon plan.T'es tranquille derrière ton bureau.那你没问题了,一个只坐不站的好工作T'écris et après,tu passes à la caisse.你只要写,然后就可兑换现金C'est quoi, ta branche ?你是那—那一派的?C'est le roman historique.历史小说的C'est à toi, cette taule ?这是你的餐馆吗?Oui, la pizza Stromboli !艾迪的披萨屋La Pizza d'Eddy !艾迪的披萨屋J'ai un trou.C'est quoi, tes bouquins ?我忘了你是写什么小说的Science-fiction !科学幻想C'est de la merde !该死的- ça va pas ?- Y a que des conneries au courrier. 怎么了啊?没什么,只是投寄了些垃圾ça fait que quatre jours.C'est rien.才四天,四天什么没不是,对吗? Bon, ben on va faire un calin.我们来个拥抱吧Mais oui, on va faire un calin.On le fait là ?是的,我们拥抱吧,哪里?这下面?- Là-haut.- Derrière le bar.楼上酒吧后面- Là-haut.- C'est triste là-haut.楼上那里真沮丧C'est toujours la même chose.总是那样不变T'as confiance en moi, au moins ?最少你信任我吗?Betty, viens voir !贝蒂,来看Doucement, qu'est-ce qui se passe ?怎么了?C'est le stupre qui nous envahit !La débauche !我们要沈溺在这种酒午Mais c'est génial !真棒Dérangez-moi pas les affaires.不,不要碰- ll s'installe. Vous êtes d'accord ?- Ouais, ouais.不要把我的东西乱弄.他要搬进来何以吗? On va fêter ça.欢迎- Touche pas !- Y a les mêmes pour hommes ?不准碰他们也帮男人做吗?J'en essaie un ?试试这件Y a que là-dedans que je suis bien. 这是唯一我穿觉得不错的一件C'est de la soie.Y a le rouge aussi.百分之百的纯丝啊后呸有件红色的C'est assez sensuel.感觉很性感On les boit, ces bouteilles ?来开酒啊Y a pas de courrier, le dimanche. 星期日是不送信的Ah oui, c'est vrai.今天是星期日吗?对Viens boire un petit café.来吃早饭Un croissant.拿个面包和杯咖啡ça tourne en rond, tout ça.吃了就会好点的- J'ai une proposition à vous faire. - C'est quoi ?。
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Hans Christian Andersen,La petite fille aux allumettesIl faisait effroyablement froid;il neigeait depuis le matin;il faisait déjàsombre;le soir approchait,le soir du dernier jour de l'année.Au milieu des rafales,par ce froid glacial,une pauvre petite fille marchait dans la rue:elle n'avait rien sur la tête,elleétait pieds nus.Lorsqu'elleétait sortie de chez elle le matin,elle avait eu de vieilles pantoufles beaucoup trop grandes pour elle. Aussi les perdit-elle lorsqu'elle eutàse sauver devant une file de voitures;les voitures passées, elle chercha après ses chaussures;un méchant gamin s'enfuyait emportant en riant l'une des pantoufles;l'autre avaitétéentièrementécrasée.Voilàla malheureuse enfant n'ayant plus rien pour abriter ses pauvres petits petons.Dans son vieux tablier,elle portait des allumettes:elle en tenaitàla main un paquet.Mais,ce jour,la veille du nouvel an,tout le mondeétait affairé;par cet affreux temps,personne ne s'arrêtait pour considérer l'air suppliant de la petite qui faisait pitié.La journée finissait,et elle n'avait pas encore vendu un seul paquet d'allumettes.Tremblante de froid et de faim,elle se traînait de rue en rue.Des flocons de neige couvraient sa longue chevelure blonde.De toutes les fenêtres brillaient des lumières:de presque toutes les maisons sortait une délicieuse odeur,celle de l'oie,qu'on rôtissait pour le festin du soir:c'était la Saint-Sylvestre.Cela,oui,cela lui faisait arrêter ses pas errants.Enfin,après avoir une dernière fois offert en vain son paquet d'allumettes,l'enfant aperçoit une encoignure entre deux maisons,dont l'une dépassait un peu l'autre.Harassée,elle s'y assied et s'y blottit,tirantàelle ses petits pieds:mais elle grelotte et frissonne encore plus qu'avant et cependant elle n'ose rentrer chez elle.Elle n'y rapporterait pas la plus petite monnaie,et son père la battrait.L'enfant avait ses petites menottes toutes transies.»Si je prenais une allumette,se dit-elle,une seule pour réchauffer mes doigts?»C'est ce qu'elle fit.Quelle flamme merveilleuse c'était!Il sembla toutàcoupàla petite fille qu'elle se trouvait devant un grand poêle en fonte,décoréd'ornements en petite allaitétendre ses pieds pour les réchauffer,lorsque la petite flamme s'éteignit brusquement:le poêle disparut,et l'enfant restait là,tenant en main un petit morceau de boisàmoitiébrûlé.Elle frotta une seconde allumette:la lueur se projetait sur la muraille qui devint transparente. Derrière,la tableétait mise:elleétait couverte d'une belle nappe blanche,sur laquelle brillait une superbe vaisselle de porcelaine.Au milieu,s'étalait une magnifique oie rôtie,entourée de compote de pommes:et voilàque la bête se met en mouvement et,avec un couteau et une fourchette fixés dans sa poitrine,vient se présenter devant la pauvre petite.Et puis plus rien:la flamme s'éteint.L'enfant prend une troisième allumette,et elle se voit transportée près d'un arbre de Noël,splendide. Sur ses branches vertes,brillaient mille bougies de couleurs:de tous côtés,pendait une foule de petiteétendit la main pour saisir la moins belle:l'allumette s'éteint.L'arbre semble monter vers le ciel et ses bougies deviennent desétoiles:il y en a une qui se détache et qui redescend vers la terre,laissant une traînée de feu.«Voilàquelqu'un qui va mourir»se dit la petite.Sa vieille grand-mère,le seulêtre qui l'avait aimée et chérie,et quiétait morte il n'y avait pas longtemps,lui avait dit que lorsqu'on voit uneétoile qui file,d'un autre côtéuneâme monte vers le paradis.Elle frotta encore une allumette:une grande clartése répandit et,devant l'enfant,se tenait la vieille grand-mère.-Grand-mère,s'écria la petite,grand-mère,emmène-moi.Oh!tu vas me quitter quand l'allumette seraéteinte:tu t'évanouiras comme le poêle si chaud,le superbe rôti d'oie,le splendide arbre de Noël.Reste,je te prie,ou emporte-moi.Et l'enfant alluma une nouvelle allumette,et puis une autre,et enfin tout le paquet,pour voir la bonne grand-mère le plus longtemps grand-mère prit la petite dans ses bras et elle la porta bien haut,en un lieu oùil n'y avait plus ni de froid,ni de faim,ni de chagrin:c'était devant le trône de Dieu.Le lendemain matin,cependant,les passants trouvèrent dans l'encoignure le corps de la petite;ses jouesétaient rouges,elle semblait sourire;elleétait morte de froid,pendant la nuit qui avaitapportéàtant d'autres des joies et des plaisirs.Elle tenait dans sa petite main,toute raidie,les restes brûlés d'un paquet d'allumettes.-Quelle sottise!dit un ment a-t-elle pu croire que cela la réchaufferait?D'autres versèrent des larmes sur l'enfant;c'est qu'ils ne savaient pas toutes les belles choses qu'elle avait vues pendant la nuit du nouvel an,c'est qu'ils ignoraient que,si elle avait bien souffert,elle goûtait maintenant dans les bras de sa grand-mère la plus douce félicité.。