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法语版白雪公主

法语版白雪公主

Blanche-NeigeC'était au milieu de l'hiver, et les flocons de neige tombaient comme des plumes ; une reine était assise près de sa fenêtre au cadre d'ébène et cousait. Et comme elle cousait et regardait la neige, elle se piqua les doigts avec son épingle et trois gouttes de sang en tombèrent. Et voyant ce rouge si beau sur la neige blanche, elle se dit :«Oh ! si j'avais un enfant blanc comme la neige, rouge comme le sang et noir comme l'ébène ! »Bientôt elle eut une petite fille qui était aussi blanche que la neige, avec des joues rouges comme du sang et des cheveux noirs comme l'ébène ; ce qui fit qu'on la nomma Blanche-Neige1. Et lorsque l'enfant eut vu le jour, la reine mourut.Un an après, le roi prit une autre femme. Elle était belle, mais fière et hautaine à ne pouvoir souffrir qu'aucune autre la surpassât en beauté. Elle avait un miroir merveilleux ; et quand elle se mettait devant lui pour s'y mirer, elle disait :« Petit miroir, petit miroir,Quelle est la plus belle de tout le pays ? »Et le miroir répondait :« Madame la reine, vous êtes la plus belle. »Alors elle était contente, car elle savait que le miroir disait la vérit é.Mais Blanche-Neige grandissait et devenait toujours plus belle ; et quand elle eut sept ans, elle était aussi belle que le jour, plus belle que la reine elle-même. Comme celle-ci demandait une fois à son miroir :« Petit miroir, petit miroir,Quelle est la plus belle de tout le pays ? »Il lui répondit aussitôt :« Madame la reine, vous êtes la plus belle ici,Mais Blanche-Neige est mille fois plus belle que vous. »La reine, consternée, devint livide de rage et d'envie. Depuis ce moment, la vue de Blanche-Neige lui bouleversa le cœur, tant la petite fille lui inspirait de haine. L'envie et la jalousie ne firent que croître en elle, et elle n'eut plus de repos ni jour ni nuit. Enfin, elle fit venir son chasseur et lui dit : « Portez l'enfant dans la forêt ; je ne veux plus l'avoir devant les yeux ; là, vous la tuerez et vousm'apporterez son foie et ses poumons, comme preuve de l'exécution de mes ordres. »Le chasseur obéit et emmena l'enfant avec lui ; et quand il eut tiré son couteau de chasse pour percer le cœur de l'innocente Blanche-Neige, voilà que la petite fille commença à pleurer et dit :« Ah ! mon bon chasseur, laisse-moi la vie ! Je courrai dans la forêt sauvage et ne reviendrai jamais. »Elle était si belle que le chasseur eut pitié d'elle et dit :« Va, pauvre enfant ! »Il pensait en lui-même :« Les bêtes féroces vont te dévorer bientôt. »Pourtant, il se sentit le cœur soulagé d'un grand poids à l'idée qu'il avait pu se dispenser de l'égorger. Et comme il vit courir devant lui un marcassin, il le tua, en prit le foie et les poumons, s'en fut les présenter à la reine, qui les fit bien assaisonner et cuire : et la méchante femme crut manger la chair et le sang de Blanche-Neige.Pendant ce temps, la pauvre enfant errait toute seule dans l'épaisse forêt, et elle avait si grand'peur qu'elle regardait d'un air inquiet tous les arbres et toutes les feuilles, ne sachant où trouver du secours. Puis elle se mit à courir sur les pierres pointues et sur les épines, et les bêtes féroces bondissaient à côté d'elle, mais sans lui faire aucun mal. Elle courut aussi longtemps que ses pieds purent la porter, jusqu'à la brune, et elle aperçut alors une petite cabane où elle entra pour se reposer. Tout dans cette cabane était petit, mais si gentil et si propre qu'on ne saurait le décrire. Il y avait une petite table recouverte d'une nappe blanche avec sept petites assiettes, chaque assiette avec sa petite cuiller, puis sept petits couteaux, sept petites fourchettes et sept petits gobetets. Contre le mur, il y avait sept petits lits l'un à côté de t'autre, couverts de draps blancs comme la neige. Blanche-Neige avait très-faim et très-soif; elle mangea une cuillerée de légumes avec une bouchée de pain dans chaque assiette, et but dans chaque gobeletune goutte de vin, car elle ne voulait pas prendre une seule part tout entière. Puis, comme elle était fatiguée, elle essaya de se coucher dans un des petits lits;mais l'un était trop long, l'autre trop petit, et enfin il n'y eut que le septième qui fût à sa taille; elle y resta donc, fit sa prière et s'en- dormit.La nuit venue, les maîtres de la cabane arrivèrent ; c'étaient des nains qui cherchaient de l'airain et de l'or dans les montagnes. Ils allumèrent leurs petites lampes, et quand le logis fut éclairé, ils virent bientôt que quelqu'un avait passé par là, car tout n'était plus dans le même ordre où ils l'avaient laissé.Le premier dit :« Qui s'est assis sur ma chaise ? »Le second :« Qui a mangé dans mon assiette ? »Le troisième :« Qui a pris de mon pain ? »Le quatrième :« Qui a touché à mes légumes ? »Le cinquième :« Qui a piqué avec ma fourchette ? »Le sixième :« Qui a coupé avec mon couteau ? »Et le septième :« Qui a bu dans mon gobelet ? »Puis le premier se retourna et il vit que son lit était un peu affaissé.« Qui s'est couché dans mon lit ? » dit-il.Et les autres d'accourir et dire :« Dans le mien aussi, il y a eu quelqu'un. »Mais le septième, en regardant son lit, aperçut Blanche-Neige qui y était couchée et dormait. Il appela ses frères, qui se hâtèrent de venir et se récrièrentd'étonnement et chacun fut chercher sa lampe pour mieux contemplerBlanche-Neige.« Ah ! mon Dieu, ah ! mon Dieu, répétaient les nains, que cette entant est belle ! »Ils étaient ravis de l'admirer et se gardèrent bien de l'éveiller ; le septième nain dormit une heure dans le lit de chacun de ses compagnons jusqu'au point du jour. Le matin, quand Blanche-Neige sortit de son sommeil, elle vit les petits hommes et fut effrayée. Mais ils se montrèrent fort aimables et lui demandèrent son nom.« Je me nomme Blanche-Neige, » dit-elle.– Par quel hasard, reprirent les nains, es-tu venue dans notre maison ? »Alors elle leur conta son histoire comment sa belle-mère avait voulu la faire tuer, comment le chasseur l'avait épargnée, et comment elle avait couru tout le jour jusqu'à ce qu'elle rencontrât la petite cabane. Les nains lui dirent :«Veux-tu faire notre ménage, les lits, la cuisine, coudre, laver, tricoter ? En ce cas, nous te garderons avec nous et tu ne manqueras de rien. »Blanche-Neige leur promit tout ce qu'ils désiraient et resta chez eux. Elle vaquait aux soins du ménage. Le matin, les nains s'en allaient pour chercher dans les montagnes de l'airain et de l'or ; le soir, ils rentraient au logis, où le diner devait se trouver prêt. Toute la journée la jeune fille était seule, et ils l'avertissaient en partant de se tenir sur ses gardes : «Car, disaient les bons petits hommes, ta marâtre saura bientôt que tu es ici ; n'ouvre à personne ! »Cependant, la reine qui croyait avoir mangé la chair et le sang de Blanche-Neige, pensait bien être de nouveau la plus belle femme du pays ; et pour en avoir l'assurance, elle se mit devant son miroir et lui dit :« Petit miroir, petit miroir,Quelle est la plus belle de tout le pays? »Aussitôt le miroir de répondre :« Madame la reine, vous êtes la plus belle ici,Mais Blanche-Neige au delà des montagnes,Chez les sept petits nains,Est mille fois plus belle que vous. »La reine pâlit de colère ; elle savait que le miroir ne mentait pas, et elle reconnut que le chasseur l'avait trompée et que Blanche-Neige vivait encore. Elle songea derechef aux moyens de la tuer ; car aussi longtemps qu'elle ne serait pas la plus belle, elle sentait qu'elle n'aurait pas de repos. Enfin, elle imagina de se grimer le visage et de s'habiller en vieille marchande, de façon à se rendre méconnaissable. Ainsi déguisée, elle alla dans les sept montagnes, chez les sept nains, frappa à la porte de la cabane et cria :«De belles marchandises! Achetez, achetez ! »Blanche-Neige regarda par la fenêtre et dit :« Bonjour, ma bonne femme ; que vendez-vous là ? »–De bonnes marchandises, de belles marchandises, reprit l'autre, des lacets de toutes les couleurs ! »Et elle tira de sa boîte un lacet tressé de soies de diverses couleurs.« Je peux laisser entrer cette brave femme, » pensa Blanche-Neige.Et tirant le verrou de la porte, elle ouvrit à la vieille et lui acheta le beau lacet.« Enfant, dit la vieille, de quelle façon êtes-vous lacée ? Je vais vous montrer comment il faut faire. »Blanche-Neige, sans aucun soupçon, se plaça devant elle, et se fit lacer avec le nouveau lacet; mais la vieille le serra si fort que la jeune fille en perdit la respiration et tomba comme morte.« Maintenant, tu as fini d'être la plus belle, » dit la marâtre, et elle s'en alla au plus vite.Vers le soir, les sept nains revinrent à la cabane, mais quel ne fut pas leur trouble en apercevant leur chère Blanche-Neige étendue par terre sans mouvement et comme inanimée ! Ils la relevèrent, et quand ils eurent vu le lacet qui l'étranglait, ils le coupèrent ; alors elle commença à respirer faiblement et revint à elle peu à peu. Les nains écoutèrent le récit de ce qui s'était passé et dirent :«La vieille marchande n'était autre que la reine ; prends garde de n'ouvrir à personne, désormais, en notre absence. »La méchante reine, dès qu'elle fut de retour chez elle, alla droit à son miroir et lui demanda :« Petit miroir, petit miroir,Quelle est la plus belle de tout le pays ? »Et le miroir magique de répondre :« Madame la reine, vous êtes la plus belle ici,Mais Blanche-Neige, au delà des montagnes,Chez les sept petits nains,Est mille fois plus belle que vous. »Lorsque la reine entendit cela, tout son sang se porta au cœur, tant sa colère fut violente à l'idée que Blanche-Neige était en vie.« À présent, dit-elle, il faut que je trouve un moyen infaillible de la perdre ! »Et, avec son art de sorcière, elle fabriqua un peigne empoisonné. Puis elle sedéguisa de nouveau, sous la figure d'une autre vieille bohémienne. Elle s'en fut par les sept montagnes, chez les sept nains, frappa à la porte, et dit :« Bonnes marchandises à vendre ! Achetez ! »Blanche-Neige regarda par la fenêtre ; mais elle répondit :– Je ne dois faire entrer personne ; passez votre chemin.– On vous permettra bien de regarder seulement, » repartit la vieille, qui tira le peigne empoisonné et le mit sous les yeux de la jeune fille.Il plut tellement à celle-ci qu'elle se laissa entraîner à ouvrir la porte. Lorsqu'elle eut acheté le peigne, la vieille dit :« Attends je vais te peigner comme il faut. »La pauvre Blanche-Neige, sans nulle méfiance, laissa faire la vieille ; mais à peine avait-elle entré le peigne dans les cheveux de sa victime, que le poison commença à agir, et que la jeune fille tomba roide par terre, comme frappée de mort.« Eh bien, ma belle, dit la vieille en ricanant ; cette fois c'en est fait de toi ! »Puis elle sortit.Par bonheur, le soir approchait, et c'était l'heure du retour des nains. En voyant Blanche-Neige étendue ainsi, ils pensèrent tout de suite à sa belle-m ère et cherchèrent partout la cause de ce qui venait d'arriver. Ils mirent la main sur le peigne empoisonné, et, à peine l'eurent-ils retiré, que Blanche-Neige reprit connaissance et raconta ce qui avait eu lieu. Les nains lui recommandèrent plus vivement que jamais de ne laisser pénétrer personne jusqu'à elle.Tandis que la charmante enfant triomphait pour la troisième fois de ses embûches, la reine, dans son palais, consultait le miroir suspendu au mur :« Miroir, petit miroir,Quelle est la plus belle de tout le pays ? »Et comme naguère il répondait :« Madame la reine, vous êtes la plus belle ici,Mais Blanche-Neige, au delà des montagnes,Chez les sept petits nains,Est mille fois plus belle que vous. »Lorsque la marâtre entendit cette nouvelle réponse, elle trembla de fureur.«Blanche-Neige mourra, s'écria-t-elle, quand il devrait m'en coûter la vie ! »Puis elle s'enferma dans une chambre secrète où personne n'entrait, et y pr épara une pomme empoisonnée, superbe à voir, blanche et rose de peau, fraîche à croquer ; cette pomme avait le pouvoir de tuer quiconque en goûterait un morceau. Lorsqu'elle l'eut bien apprêtée, la reine se peignit la figure, et, déguisée en paysanne, retourna dans les sept montagnes, au pays des sept nains. Parvenue à la cabane où demeurait Blanche-Neige, elle frappa, et la jeune fille mit la tête à la fenêtre.«Je ne dois laisser entrer personne, dit-elle, les nains me l'ont défendu.– Soit ! répliqua la paysanne, cela m'est égal ; on m'achètera mes pommes ailleurs ; tenez, en voici une, je vous la donne.– Non, dit Blanche-Neige, je ne dois rien prendre.– Auriez-vous peur de quelque poison? dit la vieille ; regardez, voici ma pomme coupée en deux moitiés : mangez la rouge, moi je mangerai la blanche. »Mais la pomme était préparée avec tant d'art, que le côté rouge seul était empoisonné. Blanche-Neige avait envie de la belle pomme, et lorsque la paysanne se mit à en manger la moitié, la pauvre petite ne put y tenir davantage ; elle tendit la main et prit la moitié où se trouvait le poison. Àpeine ses lèvres s'y furent-elles posées, qu'elle tomba morte sur le sol. La reine la considéra avec des yeux terribles, rit aux éclats et dit :«Blanche comme neige ! rouge comme sang ! noire comme l'ébène ! cette fois-ci les nains ne te réveilleront point ! »Et lorsqu'elle interrogea son miroir, selon sa formule habituelle« Petit miroir, petit miroir,Quelle est la plus belle de tout le pays ? »Il répondit enfin :« Madame la reine, la plus belle, c'est vous ! »Alors, le cœur envieux de la marâtre fut satisfait, autant que peut l'être un cœur envieux.Les nains, en arrivant à la maison, le soir, trouvèrent Blanche-Neige étendue encore une fois par terre, sans haleine et sans mouvement. Ils la relevèrent, cherchèrent la cause de ce nouveau malheur, la desserrèrent, peignèrent ses cheveux, et lui lavèrent le visage avec de l'eau et du vin ; mais rien n'y fit la pauvre enfant était morte et resta morte.Ils la couchèrent dans une bière et se mirent tous les sept autour d'elle, veillantet pleurant pendant trois jours. Puis ils voulurent l'enterrer ; mais elle avait si bien l'air d'une personne vivante, tant ses joues étaient fraîches et roses, qu'ils se dirent :« Nous ne pouvons la mettre dans la terre noire. »Ils lui firent un cercueil de verre pour qu'on pût la voir de tous côtés,l'ensevelirent dedans et écrivirent dessus en lettres d'or, qu'elle était fille de roi,et se nommait Blanche-Neige. Ensuite ils placèrent le cercueil sur le haut de lamontagne, et l'un d'eux restait toujours auprès d'elle pour la garder. Les oiseaux vinrent aussi pleurer Blanche-Neige le premier fut un hibou, le second un corbeau, et le troisième une colombe.Blanche-Neige était ainsi depuis bien longtemps dans son cercueil et ne changeait pas de figure, ne semblant toujours qu'endormie, car elle était toujours blanche comme neige, avec des joues rouges comme du sang, sous ses beaux cheveux noirs comme l'ébène.Or, il advint qu'un fils de roi, allant par la forêt, arriva chez les nains pour y passer la nuit. Il vit Blanche-Neige couchée dans le cercueil de verre sur la montagne, et lut ce qui s'y trouvait écrit en lettres d'or. Alors il dit aux nains :« Livrez-moi ce cercueil, je vous donnerai ce que vous voudrez. »Mais les nains répondirent :« Nous ne le livrerions pas pour tout l'or du monde !– Eh bien, reprit-il d'un ton suppliant, faites-m'en présent ; car je ne peux plus vivre sans voir Blanche-Neige. »Les bons petits nains, touchés de ses prières, eurent pitié de lui et lui permirent d'emporter le cercueil. Les gens du prince le soulevèrent sur leurs épaules ; mais, ayant heurté du pied une grosse racine, ils tombèrent, et par l'effet du choc, le cœur de la pomme sortit du gosier de Blanche-Neige. Presque aussitôt, elle rouvrit les yeux, se redressa et dit :« Mon Dieu ! où suis-je ?– Avec moi qui t'aime plus que tout au monde ! s'écria le fils de roi plein de joie. »Et il lui raconta ce qui s'était passé.« Viens avec moi dans le château de mon père, dit-il, et tu seras ma femme. »Et Blanche-Neige sentit bien qu'elle l'aimait aussi, et elle s'en fut avec lui, et la noce fut préparée en grande pompe.On n'oublia pas d'inviter la méchante belle-mère à la fête. Lorsqu'elle se fut parée de ses plus riches atours, elle se mit devant son petit miroir et dit« Petit miroir, petit miroir,Quelle est la plus belle de tout le pays ? »Le miroir répondit :« Madame la reine, vous êtes la plus belle ici,Mais la jeune reine est plus belle que vous ! »La méchante femme se récria de fureur ; dans son trouble, elle ne savait plus que faire. Tout d'abord, elle ne voulait plus aller à la noce ; mais bientôt elle changea de résolution et n'eut point de repos qu'elle ne fût partie pour voir la jeune reine.Et lorsqu'elle entra, elle reconnut Blanche-Neige et resta immobile de terreur et d'angoisse.Mais on avait déjà mis des pantoufles de fer sur un feu de charbons ardents, et on les apporta toutes brûlantes : il lui fallut chausser ces pantoufles rougies au feu et danser avec, elle fut condamnée à danser jusqu'à ce qu'elle eût les pieds consumés et tombât roide morte.。

感动到哭!14句超甜蜜的法语

感动到哭!14句超甜蜜的法语

感动到哭!14句超甜蜜的法语Via/译:サダ酱法国人民都是很重视“爱”的。

说起法国的话,美食、时尚都是有名的标签,但法国也是一个充满amour (爱)的国度。

处于恋爱初期的法国情侣,喜欢通过信件传达爱意。

在纪念日、情人节、生日这些有意义的日子,他们喜欢写诗送信,把爱情转化为语言传达给对方,是法国人最有爱的习惯。

虽然很多日语的网站都有介绍法语的“爱的告白和信息”,但是把法语关于“爱的语言”用日语表达出来,多多少少都会和法国人想表达的不一样。

于是查了一下法语“message d’amour”的意思后,小编发现情感相对乏味的日本人,只会把法国人的“爱的语言”作为参考,他们其实难以理解语言中的爱意有多浓烈。

法国人的“爱的语言”,不只是让人参考的级别,可以说已经肉麻到“酸掉牙”,甚至让人顿感全身痒酥酥的级别。

接下来,小编就给大家介绍一下法国人喜爱的“肉麻爱语言”。

如果有人对你说这些话,你会开心吗?1、L’alphabet commence par ABC, Les chiffres par 123, Et l’amour par toi et moi.字母表从ABC开始,数字从123开始。

爱从你和我开始。

2、Le ciel est triste, les oiseaux pleurent, les fleurs sont dé?ues …sais tu pourquoi ?parce qu’il n’y a pas desoleil …Allez fais leur plaisir: Lève toi !(早安的信息)天空在悲鸣,小鸟在哭泣,花儿在叹息,你知道为什么吗?那是因为太阳不在。

你快起来吧,让它们都笑容洋溢吧。

(你就是我的太阳的意思)3、Je vais au ciel pour mettre ton nom sur une étoile d’or, pour que tous les anges puissent voir combien mon amour pour toi est si fort.(晚安的信息)为了在金色的星星写上你的名字,我打算去天上走一趟。

这就是法语世界上最浪漫的语言

这就是法语世界上最浪漫的语言

這就是法語世界上最浪漫的語言来源:贾赤岩ONL Y的日志1、C'est la vie这就是生活!2、Parfois, ce qu'on n'arrive pas a laisser tomber n'est pas une personne, mdes moments有什么我们苦苦不肯放下的,不是一个人,而是一段时光。

3、C'est d'abord l'amour qui te fait oublier l'heure首先是爱情使你忘记时间,然后是时间让你忘记爱情。

4、La main dans la main, nous vivrons ensemble jusqu' a la fin de la vie.执子之手,与子偕老。

5、Est-ce possible que tu sois en train de penser a moi lorsque tu me m想你的时候,你会不会也刚好正在想我?6、Je compte si peu pour l'univers, mais pour moi, je suis tout.对于宇宙,我微不足道;可是对于我自己,我就是一切。

7、II n'existe pas de bonheur complet sans amn e sie partielle.没有部分的遗忘,便无所谓完整的幸福。

8、Le mariage est comme une place assi e g e e ; ceux qui sont dehors veulententrer et ceux qui sont dedans veulent en sortir.婚姻象围城,城外的人想冲进去,城里的人想逃出来。

9、Au moins, tu es aupr e s de moi.至少还有你。

10、Ceux qui ne s' e taient jamais dit au revoir, se sont d e j a disperextr e mit e s du monde.那些以前说着永不分离的人,早已经散落在天涯了。

法语优美句子

法语优美句子

法语优美句子法语是一门美丽而优雅的语言,它充满了诗意和浪漫,让人仿佛置身于浪漫的巴黎街头,感受到了法国文化的独特魅力。

在法语中,有许多优美的句子,它们不仅表达了深刻的思想,更是展现了法语的优雅和魅力。

下面,我们就来欣赏一些法语中的优美句子。

“La vie est un sommeil, l'amour en est le rêve.”(生活是一场梦,爱情是其中的梦境。

)这句话出自法国作家Alfred de Musset的作品,它表达了生活和爱情之间的深刻关系,以及人生的梦幻和浪漫之美。

“La beauté sans vertu est une fleur sans parfum.”(没有美德的美丽,就像没有香味的花朵。

)这句话强调了美丽与美德的内在联系,美丽只有在内心的美德和品质的陪衬下才能展现出真正的价值。

“Soyez vous-même, les autres sont déjà pris.”(做你自己,其他角色已经有人扮演了。

)这句话出自奥斯卡·王尔德的作品,它鼓励人们要做真实的自己,而不是去模仿他人,因为每个人都是独一无二的。

“Le plus grand faiblesse de l'homme, c'est de secroire fort.”(人类最大的弱点,就是自以为是坚强。

)这句话提醒人们要谦逊和谨慎,不要自负和自大,因为这样往往会导致失败和挫折。

“La véritable amitié commence quand on se connaît bien, et qu'on continue à s'aimer malgré tout.”(真正的友谊始于彼此相识,而且在了解对方之后依然相互爱慕。

)这句话强调了真正的友谊是建立在彼此了解和接受的基础上的,它不会因为外界的变化而消失。

法语版名言警句

法语版名言警句

Je me mets à pleurer, doucement, lentement, avec dans le coeur un camélia frémissant.我开始轻声哭泣,哽咽,心中的山茶花在颤抖。

Ce qui est beau, ce qu’on saisit alors que ça passe. C’est la configuration éphémère des choses au moment où on en voit en même temps la beauté et la mort.美,就是我们曾经的收获。

在转瞬即逝的一刹那,我们可以同时看到美好和死亡。

Vivre, mourir : ce ne sont que des conséquence de ce qu’on a construit. Ce qui compte, c’est de bien construire. Je veux mourir en construisant.活着,还是死去:是人们往日生活的累积。

在可以的时候,好好生活。

我希望有一天可以在生活中死去。

Jour après jour, nous arpentons notre vie comme on arpente un couloir.日复一日,我们像丈量走廊一样丈量我们的生活。

Qui sèm e le désir récolte l’oppression.播种欲望的人必会受到压迫。

欲望带来压迫。

L'Art, c'est la vie, mais sur un autre rythme.艺术,就是生活,但是节奏不同。

L'éternité, cet invisible que nous regardons.永恒,是我们看到的无形。

法语版美人鱼

法语版美人鱼

La Petite SirèneBien loin dans la mer, l’eau est bleue comme les feuilles des bluets, pure comme le verre le plus transparent, mais si profonde qu’il serait inutile d’y jeter l’ancre, et qu’il faudrait y entasser une quantité infinie de tours d’église les unes sur les autres pour mesurer la distance du fond à la surface.C’est là que demeure le peuple de la mer. Mais n’allez pas croire que ce fond se compose seulement de sable blanc ; non, il y croît des plantes et des arbres bizarres, et si souples, que le moindre mouvement de l’eau les fait s’agiter comme s’ils étaient vivants. Tous les poissons, grands et petits, vont et viennent entre les branches comme les oiseaux dans l’air. Àl’endroit le plus profond se trouve le château du roi de la mer, dont les murs sont de corail, les fenêtres de bel ambre jaune, et le toit de coquillages qui s’ouvrent et se ferment pour recevoir l’eau ou pour la rejeter. Chacun de ces coquillages referme des perles brillantes dont la moindre ferait honneur à la couronne d’une reine.Depuis plusieurs années le roi de la mer était veuf, et sa vieille mère dirigeait sa maison. C’était une femme spirituelle, mais si fière de son rang, qu’elle portait douze huîtres à sa queue tandis que les autres grands personnages n’en portaient que six. Elle méritait des éloges pour les soins qu’elle prodiguait à ses six petites filles, toutes princesses charmantes. Cependant la plus jeune était plus belle encore que les autres ; elle avait la peau douce et diaphane comme une feuille de rose, les yeux bleu comme un lac profond ; mais elle n’avait pas de pieds : ainsi que ses sœurs, son corps se terminait par une queue de poisson.Toute la journée, les enfants jouaient dans les grandes salles du château, où des fleurs vivantes poussaient sur les murs. Lorsqu’on ouvrait les fenêtres d’ambre jaune, les poissons y entraient comme chez nous les hirondelles, et ils mangeaient dans la main des petites sirènes qui les caressaient. Devant lechâteau était un grand jardin avec des arbres d’un bleu sombre ou d’un rouge de feu. Les fruits brillaient comme de l’or, et les fleurs, agitant sans cesse leur tigeet leurs feuilles, ressemblaient à de petites flammes. Le sol se composait de sable blanc et fin, et une lueur bleue merveilleuse, qui se répandait partout, aurait fait croire qu’on était dans l’air, au milieu de l’azur du ciel, plutôt que sous la mer. Les jours de calme, on pouvait apercevoir le soleil, semblable à unepetite fleur de pourpre versant la lumière de son calice.Chacune des princesses avait dans le jardin son petit terrain, qu’elle pouvait cultiver selon son bon plaisir. L’une lui donnait la forme d’une baleine, l’autre celle d’une sirène ; mais la plus jeune fit le sien rond comme le soleil, et n’y planta que des fleurs rouges comme lui. C’était une enfant bizarre, silencieuse et réfléchie. Lorsque ses sœurs jouaient avec différents objets provenant desbâtiments naufragés, elle s’amusait à parer une jolie statuette de marbre blanc, représentant un charmant petit garçon, placée sous un saule pleureur magnifique, couleur de rose, qui la couvrait d’une ombre violette. Son plus grand plaisir consistait à écouter des récits sur le monde où vivent les hommes. Toujours elle priait sa vieille grand’mère de lui parler des vaisseaux, des villes, des hommes et des animaux.Elle s’étonnait surtout que sur la terre les fleurs exhalassent un parfum qu’elles n’ont pas sous les eaux de la mer, et que les forêts y fussent vertes.Elle ne pouvait pas s’imaginer comment les poissons chantaient et sautillaient sur les arbres. La grand’mère appelait les petits oiseaux des poissons ; sans quoi elle ne se serait pas fait comprendre.« Lorsque vous aurez quinze ans, dit la grand’mère, je vous donnerai la permission de monter à la surface de la mer et de vous asseoir au clair de la lune sur des rochers, pour voir passer les grands vaisseaux et faire connaissance avec les forêts et les villes. »L’année suivante, l’aînée des sœurs allait atteindre sa quinzième année, et comme il n’y avait qu’une année de différence entre chaque sœur, la plus jeune devait encore attendre cinq ans pour sortir du fond de la mer. Mais l’une promettait toujours à l’autre de lui faire le récit des merveilles qu’elle aurait vues à sa première sortie ; car leur grand’mère ne parlait jamais assez, et il y avait tant de choses qu’elles brûlaient de savoir !La plus curieuse, c’était certes la plus jeune ; souvent, la nuit, elle se tenaitauprès de la fenêtre ouverte, cherchant à percer de ses regards l’épaisseur de l’eau bleue que les poissons battaient de leurs nageoires et de leur queue. Elle aperçut en effet la lune et les étoiles, mais elles lui paraissaient toutes pâles et considérablement grossies par l’eau.Lorsque quelque nuage noir les voilait, elle savait que c’était une baleine ou un navire chargé d’hommes qui nageait au-dessus d’elle. Certes, ces hommes ne pensaient pas qu’une charmante petite sirène étendait au-dessous d’eux ses mains blanches vers la carène.Le jour vint où la princesse aînée atteignit sa quinzième année, et elle monta à la surface de la mer.À son retour, elle avait mille choses à raconter. « Oh ! disait-elle, c’est délicieux de voir, étendue au clair de la lune sur un banc de sable, au milieu de la mer calme, les rivages de la grande ville où les lumières brillent comme des centaines d’étoiles ; d’entendre la musique harmonieuse, le son des cloches des églises, et tout ce bruit d’hom- mes et de voitures ! »Oh ! comme sa petite sœur l’écoutait attentivement ! Tous les soirs, debout à la fenêtre ouverte, regardant à travers l’énorme masse d’eau elle rêvait à la grande ville, à son bruit et à ses lumières, et croyait entendre sonner les cloches toutprès d’elle.L’année suivante, la seconde des sœurs reçut la permission de monter. Elle sortit sa tête de l’eau au moment où le soleil touchait à l’horizon, et la magnificence de ce spectacle la ravit au dernier point. .« Tout le ciel, disait-elle à son retour, ressemblait à de l’or, et la beauté des nuages était au-dessus de tout ce qu’on peut imaginer. Ils passaient devant moi, rouges et violets, et au milieu d’eux volait vers le soleil, comme un long voile blanc, une bande de cygnes sauvages. Moi aussi j’ai voulu nager vers le grand astre rouge ; mais tout à coup il a disparu, et la lueur rose qui teignait la surface de la mer ainsi que les nuages s’évanouit bientôt. »Puis vint le tour de la troisième sœur. C’était la plus hardie, aussi elle remonta le cours d’un large fleuve. Elle vit d’admirables collines plantées de vignes, dechâteaux et de fermes situés au milieu de forêts superbes. Elle entendit le chant des oiseaux, et la chaleur du soleil la força à se plonger plusieurs fois dans l’eau pour rafraîchir sa figure. Dans une baie, elle rencontra une foule de petits êtres humains qui jouaient en se baignant. Elle voulut jouer avec eux, mais ils sesauvèrent tout effrayés, et un animal noir —c’était un chien —se mit à aboyer si terriblement qu’elle fut prise de peur et regagna promptement la pleine mer. Mais jamais elle ne put oublier les superbes forêts, les collines vertes et les gentils enfants qui savaient nager, quoiqu’ils n’eussent point de queue de poisson.La quatrième sœur, qui était moins hardie, aima mieux rester au milieu de la mer sauvage, où la vue s’étendait à plusieurs lieues, et où le ciel s’arrondissaitau-dessus de l’eau comme une grande cloche de verre. Elle apercevait de loin les navires, pas plus grands que des mouettes ; les dauphins joyeux faisaient des culbutes, et les baleines colossales lançaient des jets d’eau de leurs narines. Le tour de la cinquième arriva ; son jour tomba précisément en hiver : aussivit-elle ce que les autres n’avaient pas encore pu voir. La mer avait une teinte verdâtre, et partout nageaient, avec des formes bizarres, et brillantes comme des diamants, des montagnes de glace. « Chacune d’elles, disait la voyageuse, ressemble à une perle plus grosse que les tours d’église que bâtissent leshommes. » Elle s’était assise sur une des plus grandes, et tous les navigateurs se sauvaient de cet endroit où elle abandonnait sa longue chevelure au gré des vents. Le soir, un orage couvrit le ciel de nuées ; les éclairs brillèrent, le tonnerre gronda, tandis que la mer, noire et agitée, élevant les grands monceaux de glace, les faisait briller de l’éclat rouge des éclairs. Toutes les voiles furent serrées, la terreur se répandit partout ; mais elle, tranquillement assise sur sa montagne de glace, vit la foudre tomber en zigzag sur l’eau luisante.La première fois qu’une des sœurs sortait de l’eau, elle était toujours enchantée de toutes les nouvelles choses qu’elle apercevait ; mais, une fois grandie, lorsqu’elle pouvait monter à loisir, le charme disparaissait, et elle disait au bout d’un mois qu’en bas tout était bien plus gentil, et que rien ne valait son chez-soi. Souvent, le soir, les cinq sœurs, se tenant par le bras, montaient ainsi à la surface de l’eau. Elles avaient des voix enchanteresses comme nulle créature humaine, et, si par hasard quelque orage leur faisait croire qu’un navire allait sombrer, elles nageaient devant lui et entonnaient des chants magnifiques sur la beauté du fond de la mer, invitant les marins à leur rendre visite. Mais ceux-ci ne pouvaient comprendre les paroles des sirènes, et ils ne virent jamais les magnificences qu’elles célébraient ; car, aussitôt le navire englouti, les hommes se noyaient, et leurs cadavres seuls arrivaient au château du roi de la mer. Pendant l’absence de ses cinq sœurs, la plus jeune, restée seule auprès de la fenêtre, les suivait du regard et avait envie de pleurer. Mais une sirène n’a point de larmes, et son cœur en souffre davantage.« Oh ! si j’avais quinze ans ! disait-elle, je sens déjà combien j’aimerais le monde d’en haut et les hommes qui l’habitent. »Le jour vint où elle eut quinze ans.« Tu vas partir, lui dit sa grand’mère, la vieille reine douairière : viens que je fasse ta toilette comme à tes sœurs. »Et elle posa sur ses cheveux une couronne de lis blancs dont chaque feuille était la moitié d’une perle ; puis elle fit attacher à la queue de la princesse huit grandes huîtres pour désigner, son rang élevé.« Comme elles me font mal ! dit la petite sirène.— Si l’on veut être bien habillée, il faut souffrir un peu, » répliqua la vieille reine.Cependant la jeune fille aurait volontiers rejeté tout ce luxe et la lourde couronne qui pesait sur sa tête. Les fleurs rouges de son jardin lui allaient beaucoup mieux ; mais elle n’osa pas faire d’observations.« Adieu ! » dit-elle ; et, légère comme une bulle de savon, elle traversa l’eau.Lorsque sa tête apparut à la surface de la mer, le soleil venait de se coucher ; mais les nuages brillaient encore comme des roses et de l’or, et l’étoile du soir étincelait au milieu du ciel. L’air était doux et frais, la mer paisible. Près de la petite sirène se trouvait un navire à trois mâts ; il n’avait qu’une voile dehors, à cause du calme, et les matelots étaient assis sur les vergues et sur les cordages. La musique et les chants y résonnaient sans cesse, et à l’approche de la nuit on alluma cent lanternes de diverses couleurs suspendues aux cordages : on aurait cru voir les pavillons de toutes les nations. La petite sirène nagea jusqu’à la fenêtre de la grande chambre, et, chaque fois que l’eau la soulevait, elle apercevait à travers les vitres transparentes une quantité d’hommes magnifiquement habillés. Le plus beau d’entre eux était un jeune prince aux grands cheveux noirs, âgé d’environ seize ans, et c’était pour célébrer sa fête que tous ces préparatifs avaient lieu.Les matelots dansaient sur le pont, et lorsque le jeune prince s’y montra, cent fusées s’élevèrent dans les airs, répandant une lumière comme celle du jour. La petite sirène eut peur et s’enfonça dans l’eau ; mais bientôt elle reparut, et alors toutes les étoiles du ciel semblèrent pleuvoir sur elle. Jamais elle n’avait vu un pareil feu d’artifice ; de grands soleils tournaient, des poissons de feu fendaient l’air, et toute la mer, pure et calme, brillait. Sur le navire on pouvait voir chaque petit cordage, et encore mieux les hommes. Oh ! que le jeune prince était beau ! Il serrait la main à tout le monde, parlait et souriait à chacun tandis que la musique envoyait dans la nuit ses sons harmonieux.Il était tard, mais la petite sirène ne put se lasser d’admirer le vaisseau et le beau prince. Les lanternes ne brillaient plus et les coups de canon avaient cessé ; toutes les voiles furent successivement déployées et le vaisseau s’avança rapidement sur l’eau. La princesse le suivit, sans détourner un instant ses regards de la fenêtre. Mais bientôt la mer commença à s’agiter ; les vagues grossissaient, et de grands nuages noirs s’amoncelaient dans le ciel. Dans le lointain brillaient les éclairs, un orage terrible se préparait. Le vaisseau se balançait sur la mer impétueuse, dans une marche rapide. Les vagues, se dressant comme de hautes montagnes, tantôt le faisaient rouler entre elles comme un cygne, tantôt l’élevaient sur leur cime. La petite sir ène se plut d’abord à ce voyage accidenté ; mais, lorsque le vaisseau,subissant de violentes secousses, commença à craquer, lorsque tout à coup le mât se brisa comme un jonc, et que le vaisseau se pencha d’un côté tandis que l’eau pénétrait dans la cale, alors elle comprit le danger, et elle dut prendre garde elle-même aux poutres et aux débris qui se détachaient dubâtiment.Par moments il se faisait une telle obscurité, qu’elle ne distinguait absolument rien ; d’autres fois, les éclairs lui rendaient visibles les moindres détails de cette scène. L’agitation était à son comble sur le navire ; encore une secousse ! il se fendit tout à fait, et elle vit le jeune prince s’engloutir dans la mer profonde. Transportée de joie, elle crut qu’il allait descendre dans sa demeure ; mais elle se rappela que les hommes ne peuvent vivre dans l’eau, et que par conséquent il arriverait mort au château de son père. Alors, pour le sauver, elle traversa à la nage les poutres et les planches éparses sur la mer, au risque de se faire écraser, plongea profond ément sous l’eau à plusieurs reprises, et ainsi elle arriva jusqu’au jeune prince, au moment où ses forces commençaient à l’abandonner et où il fermait déjà les yeux, près de mourir. La petite sirène le saisit, soutint sa tête au-dessus de l’eau, puis s’abandonna avec lui au caprice des vagues.Le lendemain matin, le beau temps était revenu, mais il ne restait plus rien du vaisseau. Un soleil rouge, aux rayons pénétrants, semblait rappeler la vie sur les joues du prince ; mais ses yeux restaient toujours fermés. La sirène déposa un baiser sur son front et releva ses cheveux mouillés. Elle lui trouva une ressemblance avec la statue de marbre de son petit jardin, et fit des vœux pour son salut. Elle passa devant la terre ferme, couverte de hautes montagnes bleues à la cime desquelles brillait la neige blanche. Au piedde la côte, au milieu d’une superbe forêt verte, s’étendait un village avec uneéglise ou un couvent. En dehors des portes s’élevaient de grands palmiers, et dans les jardins croissaient des orangers et des citronniers ; non loin de cet endroit, la mer formait un petit golfe, s’allongeant jusqu’àun rocher couvert d’un sable fin et blanc. C’est là que la sirène déposa le prince, ayant soin de lui tenir la tête haute et de la présenter aux rayons du soleil.Bientôt les cloches de l’église commencèrent à sonner, et une quantité de jeunes filles apparurent dans un des jardins. La petite sirène s’éloigna en nageant, et se cacha derrière quelques grosses pierres pour observer ce qui arriverait aupauvre prince.Quelques moments après, une des jeunes filles vint à passer devant lui ; d’abord, elle parut s’effrayer, mais, se remettant aussitôt, elle courut chercher d’autres personnes qui prodiguèrent au prince toute espèce de soins. La sirène le vit reprendre ses sens et sourire à tous ceux qui l’entouraient ; à elle seule il ne sourit pas, ignorant qui l’avait sauvé. Aussi, lorsqu’elle le vit conduire dans une grande maison, elle plongea tristement et retourna au château de son père.Elle avait toujours été silencieuse et réfléchie ; à partir de ce jour, elle le devint encore davantage. Ses sœurs la questionnèrent sur ce qu’elle avait vu là-haut, mais elle ne raconta rien.Plus d’une fois, le soir et le matin, elle retourna à l’endroit où elle avait laissé le prince. Elle vit mûrir les fruits du jardin, elle vit fondre la neige sur les hautes montagnes, mais elle ne vit pas le prince ; et elle retournait toujours plus triste au fond de la mer. Là, sa seule consolation était de s’asseoir dans son petit jardin et d’entourer de ses bras la jolie statuette de marbre qui ressemblait au prince, tandis que ses fleurs négligées, oubliées, s’allongeaient dans les allées comme dans un lieu sauvage, entrelaçaient leurs longues tiges dans les branches des arbres, et formaient ainsi des voûtes épaisses qui obstruaient la lumière.Enfin cette existence lui devint insupportable elle confia tout à une de ses sœurs, qui le raconta aussitôt aux autres, mais à elles seules et à quelques autressirènes qui ne le répétèrent qu’à leurs amies intimes. Il se trouva qu’une de ces dernières, ayant vu aussi la fête célébrée sur le vaisseau, connaissait le prince et savait l’endroit où était situé son royaume.« Viens, petite sœur, » dirent les autres princesses ; et, s’entrelaçant les bras sur les épaules, elles s’élevèrent en file sur la mer devant le château du prince.Ce château était construit de pierres jaunes et luisantes ; de grands escaliers de marbre conduisaient à l’intérieur et au jardin ; plusieurs dômes dorés brillaientsur le toit, et entre les colonnes des galeries se trouvaient des statues de marbre qui paraissaient vivantes. Les salles, magnifiques, étaient ornées de rideaux etde tapis incomparables, et les murs couverts de grandes peintures. Dans le grand salon, le soleil réchauffait, à travers un plafond de cristal, les plantes les plus rares, qui poussaient dans un grand bassin au-dessous de plusieurs jetsd’eau.Dès lors, la petite sirène revint souvent à cet endroit, la nuit comme le jour ; elle s’approchait de la côte, et osait même s’asseoir sous le grand balcon de marbre qui projetait son ombre bien avant sur les eaux. De là, elle voyait au clair de la lune le jeune prince, qui se croyait seul ; souvent, au son de la musique, il passa devant elle dans un riche bateau pavoisé, et ceux qui apercevaient son voile blanc dans les roseaux verts la prenaient pour un cygne ouvrant ses ailes.Elle entendait aussi les pêcheurs dire beaucoup de bien du jeune prince, et alorselle se réjouissait de lui avoir sauvé la vie, quoiqu’il l’ignorât complètement. Son affection pour les hommes croissait de jour en jour, de jour en jour aussi elledésirait davantage s’élever jusqu’à eux. Leur monde lui semblait bien plus vaste que le sien ; ils savaient franchir la mer avec des navires, grimper sur les hautes montagnes au delà des nues ; ils jouissaient d’immenses forêts et de champs verdoyants. Ses sœurs ne pouvant satisfaire toute sa curiosité, elle questionna sa vieille grand’mère, qui connaissait bien le monde plus élevé, celui qu’elle appelait à juste titre les pays au-dessus de la mer.« Si les hommes ne se noient pas, demanda la jeune princesse, est-ce qu’ils vivent éternellement ? Ne meurent-ils pas comme nous ?— Sans doute, répondit la vieille, ils meurent, et leur existence est m ême plus courte que la nôtre. Nous autres, nous vivons quelquefois trois cents ans ; puis, cessant d’exister, nous nous transformons en écume, car au fond de la mer ne se trouvent point de tombes pour recevoir les corps inanim és. Notre âme n’est pas immortelle ; avec la mort tout est fini. Nous sommes comme les roseaux verts : une fois coupés, ils ne verdissent plus jamais ! Les hommes, au contraire, possèdent une âme qui vit éternellement, qui vit après que leur corps s’est changé en poussière ; cette âme monte à travers la subtilité de l’air jusqu’aux étoiles qui brillent, et, de même que nous nous élevons du fond des eaux pour voir le pays des hommes, ainsi eux s’élèvent à de délicieux endroits, immenses, inaccessibles aux peuples de la mer.— Mais pourquoi n’avons-nous pas aussi une âme immortelle ? dit la petite sirène affligée ; je donnerais volontiers les centaines d’années qui me restent à vivre pour être homme, ne fût-ce qu’un jour, et participer ensuite au monde céleste.— Ne pense pas à de pareilles sottises, répliqua la vieille ; nous sommes bien plus heureux ici en bas que les hommes là-haut.— Il faut donc un jour que je meure ; je ne serai plus qu’un peu d’écume ; pour moi plus de murmure des vagues, plus de fleurs, plus de soleil ! N’est-il donc aucun moyen pour moi d’acquérir une âme immortelle ?— Un seul, mais à peu près impossible. Il faudrait qu’un homme conçût pour toi un amour infini, que tu lui devinsses plus chère que son père et sa m ère. Alors, attaché à toi de toute son âme et de tout son cœur, s’il faisait unir par un prêtre sa main droite à la tienne en promettant une fidélité éternelle, son âme se communiquerait à ton corps, et tu serais admise au bonheur des hommes. Mais jamais une telle chose ne pourra se faire ! Ce qui passe ici dansla mer pour la plus grande beauté, ta queue de poisson, ils la trouvent détestable sur la terre. Pauvres hommes ! Pour être beaux, ils s’imaginent qu’il leur faut deux supports grossiers, qu’ils appellent jambes ! »La petite sirène soupira tristement en regardant sa queue de poisson.« Soyons gaies ! dit la vieille, sautons et amusons-nous le plus possible pendant les trois cents années de notre existence ; c’est, ma foi, un laps de temps assez gentil, nous nous reposerons d’autant mieux après. Ce soir il y a bal à la cour. » On ne peut se faire une idée sur la terre d’une pareille magnificence. La grande salle de danse tout entière n’était que de cristal ; des milliers de coquillagesénormes, rangés de chaque côté, éclairaient la salle d’une lumière bleuâtre, qui, à travers les murs transparents, illuminait aussi la mer au dehors. On y voyait nager d’innombrables poissons, grands et petits, couverts d’écailles luisantes comme de la pourpre, de l’or et de l’argent.Au milieu de la salle coulait une large rivière sur laquelle dansaient les dauphins et les sirènes, au son de leur propre voix, qui était superbe. La petite sirène fut celle qui chanta le mieux, et on l’applaudit si fort, que pendant un instant la satisfaction lui fit oublier les merveilles de la terre. Mais bientôt elle reprit ses anciens chagrins, pensant au beau prince et à son âme immortelle. Elle quitta le chant et les rires, sortit tout doucement du château, et s’assit dans son petit jardin. Là, elle entendit le son des cors qui pénétrait l’eau.« Le voilà qui passe, celui que j’aime de tout mon cœur et de toute mon âme, celui qui occupe toutes mes pensées, à qui je voudrais confier le bonheur de ma vie ! Je risquerais tout pour lui et pour gagner une âme immortelle. Pendant que mes sœurs dansent dans le château de mon père, je vais aller trouver la sorcière de la mer, que j’ai tant eue en horreur jusqu’à ce jour. Elle pourra peut-être me donner des conseils et me venir en aide. »Et la petite sirène, sortant de son jardin, se dirigea vers les tourbillons mugissants derrière lesquels demeurait la sorcière. Jamais elle n’avait suivi ce chemin. Pas une fleur ni un brin d’herbe n’y poussait. Le fond, de sable gris et nu, s’étendait jusqu’à l’endroit où l’eau, comme des meules de moulin, tournait rapidement sur elle-même, engloutissant tout ce qu’elle pouvait attraper. La princesse se vit obligée de traverser ces terribles tourbillons pour arriver aux domaines de la sorcière, dont la maison s’élevait au milieu d’une forêt étrange. Tous les arbres et tous les buissons n’étaient que des polypes, moitié animaux, moitié plantes, pareils à des serpents à cent têtes sortant de terre. Les branches étaient des bras longs et gluants, terminés par des doigts en forme de vers, etqui remuaient continuellement. Ces bras s’enlaçaient sur tout ce qu’ils pouvaient saisir, et ne le lâchaient plus.La petite sirène, prise de frayeur, aurait voulu s’en retourner ; mais en pensantau prince et à l’âme de l’homme, elle s’arma de tout son courage. Elle attacha autour de sa tête sa longue chevelure flottante, pour que les polypes ne pussentla saisir, croisa ses bras sur sa poitrine, et nagea ainsi, rapide comme un poisson, parmi ces vilaines créatures dont chacune serrait comme avec des liens de fer quelque chose entre ses bras, soit des squelettes blancs de naufragés,soit des rames, soit des caisses ou des carcasses d’animaux. Pour combled’effroi, la princesse en vit une qui enlaçait une petite sirène étouffée.Enfin elle arriva à une grande place dans la forêt, où de gros serpents de mer se roulaient en montrant leur hideux ventre jaunâtre. Au milieu de cette place se trouvait la maison de la sorcière, construite avec les os des naufragés, et où la sorcière, assise sur une grosse pierre, donnait à manger à un crapaud dans sa main, comme les hommes font manger du sucre aux petits canaris. Elle appelait les affreux serpents ses petits poulets, et se plaisait à les faire rouler sur sa grosse poitrine spongieuse.« Je sais ce que tu veux, s’écria-t-elle en apercevant la princesse ; tes désirssont stupides ; néanmoins je m’y prêterai, car je sais qu’ils te porteront malheur. Tu veux te débarrasser de ta queue de poisson, et la remplacer par deux de cespièces avec lesquelles marchent les hommes, afin que le prince s’amourache de toi, t’épouse et te donne une âme immortelle. »À ces mots elle éclata d’un rire épouvantable, qui fit tomber à terre le crapaud et les serpents.« Enfin tu as bien fait de venir ; demain, au lever du soleil, c’eût été trop tard, et il t’aurait, fallu attendre encore une année. Je vais te préparer un élixir que tu emporteras à terre avant lepoint du jour. Assieds-toi sur la côte, et bois-le.Aussitôt ta queue se rétrécira et se partagera en ce que les hommes appellent deux belles jambes.Mais je te préviens que cela te fera souffrir comme si l’on te coupait avec uneépée tranchante. Tout le monde admirera ta beauté, tu conserveras ta marchelégère et gracieuse, mais chacun de tes pas te causera autant de douleur que situ marchais sur des pointes d’épingle, et fera couler ton sang. Si tu veux endurer toutes ces souffrances, je consens à t’aider.— Je les supporterai ! dit la sirène d’une voix tremblante, en pensant au prince et à l’âme immortelle.—Mais souviens-toi, continua la sorcière, qu’une fois changée en être humain, jamais tu ne pourras redevenir sirène ! Jamais tu ne reverras le château de ton père ; et si le prince, oubliant son père et sa mère, ne s’attache。

法语la mame朗诵文稿

法语la mame朗诵文稿

【La Mamé】Elle se tenait au bout de la table她靠在了桌边et nous impressionnait par sa lenteur.她慢慢的挪动仍然是我记忆犹新On la voyait si vieille, toute ridée, misérable que l'amour peu àpeu fit place àla rancoeur她是这么老,满脸皱纹,那么可怜,以至于他的心酸渐渐取代了爱。

Elle gênait notre vie.她打扰了我们的生活。

Elle gênait nos projets la mamé.又打乱了我们的计划A quelque temps de là, prétextant des vacances, 有一次,我借着放假的机会je l'emmenais là-haut, au flanc du Lubéron.我带着她登上了吕贝隆山腰的养老院- Tu sera bien mamé !你会好起来的,外婆!Tu verras la Durance du haut de la terrasse de la grande maison.你还可以从大房子的高台上看到迪朗斯河!- Ces maisons-làsont faites pour les vieux !那些房子呀是给老人们住的- Regarde !看!Ils ont l'air bien heureux !他们看上去多幸福!- Comme tu veux petite.“如你所愿,我的孩子”Je la laissais toute seule.我把她独自留在了那里L'air était encore chaud pourtant je frissonnais 天气很暖和,而我却在微微发颤et le chant des oiseaux voletant dans le lierre disait àmes oreilles 小鸟们飞过常青藤对着我的耳朵唱:"qu'as-tu fait de mamé ?"”你对外婆做了什么?“Chaque brin d'herbe, de thym, de lavande, de romarin semblait me dire每一段小草,百里香,薰衣草,迷迭香好像都在对我说:"mais qu'as-tu fait de mamé ?"“你对外婆做了什么?”Même le chant des sources dans ma tête criait 甚至我脑海中的音乐也在呼喊:"mais qu'as-tu fait de mamé ?"“你对外婆做了什么?”Lentement, le remords me prenait.渐渐地,内疚与自责包围了我。

法语浪漫的句子

法语浪漫的句子

法语浪漫的句子“La vie est une fleur dont l'amour est le miel.”(生命是一朵花,而爱情是花蜜。

)这句话充满了对生命和爱情的赞美,将爱情比作花蜜,给人一种甜蜜而美好的感觉。

“L'amour est la poésie des sens.”(爱情是感官的诗歌。

)这句话将爱情与诗歌相提并论,赋予了爱情一种高尚的意义,让人感受到爱情的美好和深刻。

“Mon amour pour toi est plus profond que l'océan.”(我对你的爱比海洋更深。

)这句话通过对比海洋的深度,表达了对爱情的无限深情,让人感受到了浓浓的爱意。

“Je t'aime plus qu'hier, moins que demain.”(我爱你比昨天更多,比明天更少。

)这句话用简洁的语言表达了对爱情的坚定和承诺,让人感受到了爱情的持久和珍贵。

“Le véritable amour est éternel, infini, toujours semblable à lui-même. Il est égal et pur, sans démonstrations violentes: il se voit mieux qu'il ne se sent.”(真正的爱情是永恒的,无限的,永远如一。

它是平等和纯净的,没有猛烈的表现,它更适合看见,而不是感受。

)这句话用深沉而优美的语言表达了对爱情的理解和赞美,让人感受到了爱情的深刻和真实。

“Ton sourire est ma plus belle poésie.”(你的微笑是我最美的诗篇。

)这句话用简单而直接的语言表达了对爱情的美好和珍贵,让人感受到了微笑的温暖和力量。

“L'amour, c'est comme un papillon, il est hors de portée quand on le chasse, mais si on le laisse venir, il peut se poser sur votre épaule.”(爱情就像一只蝴蝶,如果你追逐它,它就会飞走,但是如果你让它自然而然地来,它就会停在你的肩膀上。

法语美的句子精选

法语美的句子精选

法语美的句子精选法语是一种美丽的语言,它有着优美、流畅、轻柔的特点,在很多人眼中,法语就是一种艺术。

法语美的句子不仅能够激发人们内心深处的情感,还能够让人感受到法国浪漫的气息和文化底蕴。

以下是10句名人名言,让我们一起来感受法语美的魅力。

1. “爱情就是一种力量,它让我们成为最好的自己。

”–苏菲·玛索这句话使用了“力量”这个词来形容爱情,让人感受到爱情的强大和能量。

2. “音乐就是我的真正语言。

”–艾德·希兰音乐是一种能够渗透到人心灵深处的语言,这句话充分表达了音乐对于艾德·希兰是多么的重要。

3. “天使总是在那些善良的人身边。

”–维克多·雨果这句话充满了对于善良和美好的赞美,也让人感到天使和善良之间的神秘联系。

4. “如果你一直微笑,就会变得有趣。

”–巴黎国王这句话轻松幽默地表达了一种积极乐观的态度,让人感受到快乐的力量。

5. “时间是最大的艺术家,它会为你创造出一幅完美的画作。

”–莎士比亚这句话表达了时间的强大以及它在生命中的重要性,也为生命的美好增添了深厚的哲理意味。

6. “梦想不是你看到的,而是你可以看见的。

”–奥黛丽·赫本这句话是对于梦想和希望的美好赞美,也激励人们相信自己的梦想,追求自己的理想。

7. “当你爱上一个人时,整个世界都变得更加美好。

”–格雷戈·特罗伊塞这句话是对于爱情的绝妙描写,表达了爱情在生活中的重要性和它所带来的美好变化。

8. “我们无法选择我们的起点,但我们可以选择我们的终点。

”–弗莱德·巴拉克·奥巴马这句话充满哲理,它表达了人们的自由意志和决定力量。

9. “看到世界的最美好的方式,就是在爱中。

”–米歇尔·奥巴马这句话是对于爱情的美好表达,它让人们感受到爱情和生命的力量和魅力。

10. “梦想,需要勇气和决心才能实现。

”–玛里·居里这句话表达了实现梦想需要付出的努力和信念,也激励人们不断追求自己的梦想,努力奋斗。

le papillon 蝴蝶 法语字幕

le papillon 蝴蝶 法语字幕

Pardon.Ouf, allez, encore un étage. 还要再上一层楼。

Je vous demande de signer là. 您能在这儿签个名吗?Viens. 过来Oh. J'en peux plus. 累死我了Tenez. Merci. Au revoir.谢谢你,再见。

Allez, Elsa. 上来,爱乐莎。

Aïe. Enfant. 嗯,那些孩子... (《伊莎贝尔蝶的秘密》)Madame, vous pouvez me donner le numéro de la cabine?女士,您能给我这个电话亭的号码吗?Le numéro? 号码?C'est pour ma mère. C'est pourqu'elle puisse m'appeler après l'école. 我放学后妈妈就能打电话找我了T'es sûre que tu vas t'en rappeler?T'as quelque chose pour le noter? 你确定?你有纸笔把号码记录下来吗?Non, non, je vais m'en rappeler. 不用,我能记住。

Je voulais vous demander quelque chose. 我能问你点事情吗。

Oui. Voilà, c'est à ma tante. Et elle trouve personne pour la réparer. 是我阿姨的,她找不到人修理这个Aïe, j'ai perdu la main, Christine, vous savez. Et les yeux aussi. 克丽斯汀,我的手已经不灵活了,老眼也昏花了。

漂亮的法语句子

漂亮的法语句子

漂亮的法语句子①Quoi qu'il se soit passé, le meilleur restetoujours à venir.(英文原版是Whatever with the past has gone, the best is always yet to e.一直是我最喜欢的一句话。

)无论过去发生什么,最好的永远尚未到来。

②Si tu attends d'être un ange pour te livrer àl'amour, tu n'aimeras jamais.如果你一直等待自己成为天使再去爱,你将永远与爱失之交臂。

③Aimer ce n'est pas se regarder l'un l'autre mais regarder ensemble dans la meme direction. 爱不是相互凝望,而是朝同一个方向看去。

(这个是《小王子》的作者写的)④Je suis passé pour être présent dans ton futur.真的不掉线吗??、我此刻谢幕,是为参演你的未来。

(自己翻译得最满意的一句话了。

这是一首非常有名的法语歌《Caroline》的歌词,通篇歌词超级精彩。

这句尤其著名。

)⑤Il faut tant, et tant de larmes pour avoir le droit d’aimer.爱的权力,是需要用很多、很多的眼泪来交换的。

⑥Il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. L'amour ne périt jamais.凡事包容,凡事相信,凡事盼望,凡事忍耐;爱是永不止息。

(圣经哥林多前书里面那段非常著名的句子,我抄下来贴在桌子前面的嗯。

【法语阅读】 教你用法语夸一个人好看! 川外培训

【法语阅读】 教你用法语夸一个人好看! 川外培训

【法语阅读】教你用法语夸一个人好看!Le Français est la langue de romance. Ses sons et accents résonnent simplement, produisant un sentiment d’amour. Même les chansons tristes peuvent résonner comme des chansons d’amour pour un non francophone. Que peut-on apprendre àdire de mieux en Français, qu’une chose aussi belle que la langue elle-même?法语是浪漫的语言。

它的语音语调简单而清爽,随之传递出爱情的感觉。

在非法语使用者听来,伤感的曲目也像是情歌。

那在法语中,怎样更恰切地说一个人,如同这门语言一般,同样美丽呢?Parler aux femmes对女生使用1Dites àune femme qu’elle est belle en utilisant l’expression : "tu es belle". Ceci se traduit littéralement par "you are beautiful". La première partie: "tu es" correspond à"you are", et le mot "belle" correspond à"beautiful"."Tu es belle" se prononce comme suit: "Two eh bell."告诉一位女生她很美,可以用“tu es belle(你真美)”这个表达。

法国常用谚语

法国常用谚语

A1.A beau jeu beau retour . 针锋相对。

2.A bon chat ,bon rat . 棋逢对手。

3.A bon cheval ,bon gué(n.m.浅滩)好马擅涉水。

4.Au bon entendeur peu de paroles 明人不必细说。

5.A bon joueur,la balle lui vient 本领高强,名利自来。

6.A bon vin point d’enseinge(n.f.标记)酒香不怕巷子深。

7.A brave, brave et demi 道高一尺,魔高一丈。

8.A brillantes études, hautes charges(n.f.掌管)学而优则仕。

9.A chacun son dû按劳付酬。

10.A chaque fou,sa marotte(癖好)人各有癖。

11.A chaque jour suffit sa peine 当一天和尚敲一天钟。

12.A chaque oiseau son nid est beau 金窝银窝不如自己的狗窝。

13.A chaque pied son soulier 量体裁衣。

(有什么样的脚就有什么样的鞋)14.A chose faite pas de remède 覆水难收。

15.A coeur vaillant rien d’impossible 勇士心中无难事。

16.A force de mal aller ,tout ira bien 一切困难都能得到解决。

(天无绝人之路)17.A gros poisson,longue ligne放长线,钓大鱼。

18.A l’impossible,nul est tenu 力不从心。

19。

L’impossible,nul n’est tenu 不要强人所难。

20.A la duperie(欺骗),répond la fourberie(背信弃义)尔虞我诈。

lafrancebis,法语听力原文——le bonheur est a la campagne 爱乡村,爱生活,大自然的美才是真正的美

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Le bonheur est à la campagne !Autrefois, on quittait la campagne pour aller travailler en ville. Aujourd’hui, beaucoup de Français fuient la ville et vont vivre à la campagne. Les Français déménagent de plus en plus. En cinq ans, un tiers des ménages ont changéde domicile. À 20 ans, on va habiter dans les grandes villes. À 40 ans, on repart à la campagne avec sa famille. En dix ans, cinq millions de personnes se sont installées à la campagne.Pour beaucoup, la ville est invivable. De nombreux citadins ne supportent plus l’immobilier hors de prix, les embouteillages, le bruit, la pollution etl’insécurité. Ils cherchent du calme et de l’air pur. Ils rêvent d’acheter une maison dans un petit village pittoresque ou de retaper une vieille ferme. La Bretagne et le Sud de la France sont les régions les plus recherchées.La population rurale change. Avant, il y avait seulement des agriculteurs. Maintenant, il y a des fonctionnaires, des cadres, des architectes, des informaticiens... Certains travaillent à distance via Internet. D’autres font des allers-retours quotidiens vers la ville. Aujourd’hui, avec Internet et le TGV, la vie à la campagne est plus facile.La vie rurale change. Les villages sont plus animés. Il y a de nouvelles écoles, de nouvelles boutiques et de nouveaux restaurants. Le dimanche, les marchés et les terrasses des bistrots sont noirs de monde.Mais il y a parfois des tensions entre les gens de la ville et les gens de la campagne. Les gens de la ville trouvent que les gens de la campagne sont trop nonchalants. À l’inverse, les gens de la campagne trouvent que les gens de la ville sont trop pressés. Quelquefois, les nouveaux ruraux ne sont pas heureux. Ils ne s’adaptent pas àla vie rurale. Ils ne veulent plus faire 20 kilomètres pour acheter une baguette. Ils ne supportent plus les soirées trop calmes. Déçus par la vie à la campagne, ils retournent vivre en ville.。

Le Francais Parlent-ils francais

Le Francais Parlent-ils francais
Le Francais Parlent-ils francais?
• Grace a Alphonse Daudet, grand ecrivain francais, tout le monde considere la langue francais comme la plus belle langue du monde entier. Mais est-ce que tous les Francais parlent francais, ou plutot les Francais parlent-ils seulement francais? • 因为法国伟大的作家阿勒封斯 都德,所有人 都把法语看作世界上最美丽的语言。但是否所 以的法国人都讲法语呢?或者说法国人只讲法 语吗?
En fait, pour s’imposer en tant que langue d’Etat,le fris aussi contre les autres langues [vulgaires]: basque, corse, breton, catalan, langue du Haut et du BasRhin…
merci
事实上,为了确定自己的国语地位,法语不得 不不同拉丁语,包括其他一些‘蛮语’作斗争 呢:巴斯克语啊,科西嘉语啊,布列塔尼语啊, 卡塔卢尼亚语啊,以及上-下莱茵河 语......
• Meme en 1789, l’annee de la Revolution francais, le francais etait ignore d’une bonne partie du peuple. Pourtant la propagation des revolutionnaires necessita que le francais devintla seule langue dans le pays. Et en 1794,un decret previt l’envoi d’un instituteur de langue francaise dans toutes les communes de plusieurs departements. Depuis, le francais progressa tres nettement. • 甚至到了1789年法语大革命时期,还有很大 一部分人不懂法语。但革命思想的传播迫切要求 法语成为国家唯一的语言。1794年一项法令 规定在多个省的市镇派遣一名法语老师。从此法 语去的了长足发展。

法语说说唯美带翻译

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法语说说唯美带翻译Titre: La beauté de la langue française。

La langue française est souvent considérée commel'une des plus belles langues du monde. Avec sa sonorité mélodieuse et ses expressions poétiques, elle a inspiré de nombreux écrivains, poètes et artistes à travers les siècles.La richesse de la langue française réside dans sa capacité à exprimer des idées complexes avec des mots simples. Les expressions idiomatiques, les jeux de mots et les métaphores sont couramment utilisés pour donner vie à la langue et pour capturer l'imagination du lecteur.La beauté de la langue française se reflèteégalement dans sa grammaire et sa syntaxe. Les règles strictes de la grammaire française permettent une grande précision dans l'expression des idées. Les verbes, les adjectifs et les adverbes sont utilisés de manièresubtile pour créer des images vivantes et des descriptions détaillées.La poésie est un genre littéraire qui metparticulièrement en valeur la beauté de la languefrançaise. Les poètes français ont créé des chefs-d'œuvre qui ont été admirés da ns le monde entier. Les sonnets de Ronsard, les poèmes de Baudelaire et les vers de Rimbaud sont quelques exemples de la richesse de lapoésie française.La langue française est également connue pour sa capacité à exprimer l'amour et la romance. Les expressions comme "mon amour", "mon coeur" et "ma belle" sont couramment utilisées dans la langue française pour exprimer des sentiments intenses. Les chansons d'amour en français sont souvent considérées comme les plus romantiques du monde.Enfin, la beauté de la langue française se reflète également dans sa culture. La France est connue pour sa cuisine raffinée, son art et sa mode. La langue françaiseest donc souvent associée à l'élégance et à la sophistication.En conclusion, la langue française est une languebelle et expressive qui a inspiré de nombreux écrivains, poètes et artistes à travers les siècles. Sa sonorité mélodieuse, ses expressions poétiques, sa grammaire et sa syntaxe précises, sa capacité à exprimer l'amour et la romance, ainsi que sa culture raffinée en font une langue unique et précieuse.。

法语歌曲香榭丽舍歌词解析

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Les Champs Élysées 解析1.Je m'baladais sur l'avenue;解析:baladais是balader的过去未完成时(漫步;游荡);sur衔接l’avenue(大道)翻译:我在大街上漫步。

2.Le cœur ouvert à l'inconnu;解析:Le cœur(心)ouvert是ouvrir的复合过失去时形式(敞开) ;à是向, l’inconnu (陌生人)翻译:心向陌生人敞开。

(好想找人敞开心扉。

)3.J'avais envie de dire bonjour à n'importe qui解析:J’avais envie是j’ai envie的未完成过去式 ;是“我想要…”的意思;De dire(说)dire qch à qn(对某人说某事) ;n’importe qui(任何人)翻译:我想要随便找个谁说个“你好”。

4.N'importe qui, et ce fut toi解析:et:和(并列);ce fut是ce être的简单过去式(相当于英语中的it was/this was);翻译成“这是” ;toi :你翻译:随便哪个谁,那么就你了。

5.Je t'ai dit n'importe quoi解析:Je t’ai dit :我给你说(复合过去时)(I told you)n'importe quoi :任何事(anything)6.Il suffisait de te parler解析:Il suffisait de :只需…就够了(It’s enough to)te parler(对你说)翻译:仅仅对你说就足够了。

7.Pour t'apprivoiser解析:Pour :为了t’apprivoiser :驯服你翻译:为了驯服你(听我的)8.Aux Champs-Élysées解析:Aux 是在à和les的缩写(和le的缩写为au)翻译为“在”翻译:哦,在香榭丽舍9.Aux Champs-Élysées翻译:哦,在香榭丽舍10.A u soleil, sous la pluie解析:soleil : 太阳;Sous : 在…之下 ;La pluie: 下雨翻译:在晴天时;在雨之下。

Le Fran,cais, La plus belle langue--致最美丽的语言

Le Fran,cais, La plus belle langue--致最美丽的语言

Le Fran,cais, La plus belle langue--致最美丽的语言邓景鸿【期刊名称】《高考金刊:文科版》【年(卷),期】2014(0)9【摘要】法语,被公认为世界上“最美,最好听”的语言。

殊不知,它就如同一位高贵冷艳而风姿绰约的女神,我在追逐她的时候,感到的是难以企及的高度和望尘莫及的距离。

法语,就像潘多拉的魔盒。

你打开了,会发现这个世界如同极乐净土般的优雅与严谨;却领悟到要想“登堂入室”般融入这个世界是多么的荆棘密布。

它就像卢浮宫里三宝之一的“蒙娜丽莎”,充满着莫测的奥妙,流淌着高卢这个奔放又热情的民族千年的传承与骄傲。

【总页数】2页(P48-49)【关键词】cais;plus;语言;La;蒙娜丽莎;世界;卢浮宫【作者】邓景鸿【作者单位】【正文语种】中文【中图分类】TP333.35【相关文献】1.Le Fran(c)ais,La plus belle langue——致最美丽的语言 [J], 邓景鸿2.Le fran(c)ais:un paysage pour mes r(e)ves-Une nouvelle approche de la francophonie [J], 沈大力3.Une réflexion sur la finalité de l’enseignement du fran ais 2~e langue étrangère en prenant appui sur le Cadre [J], 张鲁娜4.Enjeu culturel de la presse écrite —— la comparaison des reportages fran ais et chinois sur les activités des dirigeants d′Etat [J], 张敏5.Atouts de la méthode Reflets pour le public de l’Alliance F ran aise de Wuhan [J], 周力因版权原因,仅展示原文概要,查看原文内容请购买。

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L’ Amour精读《L'Amant》情人(1)Un jour, j'étais âgée déjà, dans le hall d'un lieu public, un homme est venu vers moi. Il s'est fait connaître et il m'a dit: "Je vous connais depuis toujours. Tout le monde dit que vous étiez belle lorsque vous étiez jeune, je suis venu pour vous dire que pour moi je vous trouve plus belle maintenant que lorsque vous étiez jeune, j'aimais moins votre visage de jeune femme que celui que vous avez maintenant, dévasté."我已经老了。

一天,在一间公共场所的大厅里,一个男子朝我走来,他向我做过自我介绍后就说:很早我就认识你了,现在来这里的目的是要告诉你,大家都说你年轻的时候美,我倒觉得你现在比年轻时更美。

我喜欢你现在这会饱经沧桑的面孔,它胜过你当年还是一位少妇的时候。

o Se faire connaître, dire son identité; montrer sa valeur./自我介绍,说出自己的身分,显示自身的价值。

o Tout le monde, 做为一个整体,动词采用三人称单数变位。

o lorsque, au moment où/quand 当……时o Moins:oÀ moins que, suivi d'un subj. et parfois d'un ne explétif, indique une condition, 除非,如果不(后接虚拟式)À moins qu'il ne soit trop tard. 如果不太晚的话。

o Au moins, si ce n'est davantage; en tout cas, de toute façon, 起码,至少Il a au moins cinquante ans. 他起码有五十岁。

o Du moins, néanmoins, en tout cas, 至少,无论如何C'est du moins ce que je pense. 不管怎么样,我就是这么想的。

Être rien moins que, être bel et bien,véritablement 完完全全,确实Il n'est rien moins qu'un héros. 他确实是一个英雄se faire 是表被动的意思,可以和许多动词搭配。

这个动词要是原型。

depuis toujours 是“很早,历来”的意思。

所以这句话,颜保先生翻译是对的。

就是说两个人是老熟人了。

王道乾先生这句是这么译的,“我认识你,永远记得你。

”depuis 或是toujours 的词组,可以表达“永远”意思的有好几个。

这里王道乾先生故意错译了一下,而且把一句断成了两句。

从翻译的角度来讲,并不可取;但从文学的角度来讲,气韵生动极了!王道乾先生把后面的dévasté翻译成“备受摧残”。

于是由“我已经老了”——“永远记得你”——“备受摧残”饱满地构成了沧桑而且破碎的意韵。

相比之下,颜保先生的翻译就弱了许多。

“饱经沧桑”这个词太空太泛,没能传达出Duras “绝望”的精神主题。

Je pense souvent à cette image que je suis seule à voir encore et dont je n'ai jamais parlé. Elle est toujours là dans le même silence, émerveillante. C'est entre toutes celle qui me plaît de moi-même, celle où je me reconnais, où je m'enchante.这个形象时刻萦绕在我心头,每当我独自一人时就会清晰地见到它,但却从未说出过。

它永远是那样静谧、迷人,它是众多形象中令我感到心欢的形象之一。

通过它我可以回顾自己并从中得到慰藉。

这个形象,我是时常想到的,这个形象,只有我一个人能看到,这个形象,我却从来不曾说起。

它就在那里,在无声无息之中,永远使人为之惊叹。

在所有的形象之中,只有它让我感到自悦自喜,只有在它那里,我才认识自己,感到心醉神迷。

王道乾先生的文字风格:一唱三叹,一个长句子中包含几个短句子,句子虽长,却异常流畅,而且句意之间的衔接和发展非常自然。

这种文字总是让我痴迷不已,它美到了让我望洋兴叹的地步。

正因为是一点也学不来,所以更加迷恋。

所以当初我才想要学法语,要看看王道乾先生有多么天才,我已凭本能猜测到DURAS 的原文风格肯定不是我们中文看到样子。

所以当初我才想到上海来,看看王道乾先生是以哪一种方言为基础,形成的这种文字风格。

再回来说法语学习的问题:se reconnaître 颜保先生可能是译得有些问题,它并不是通常的re + connaître 的意思,而是“辨认”的意思,不仅仅是又一次去看,去回顾,更带有分辨和确认的意思。

o penser (à), se souvenir de; ne pas oublier 想起,想到As-tu pensé à son anniversaire? 你想到他的生日了吗?faire penser à, évoquer par une ressemblace 使想起,使联想到。

Elle me fait penser à sa mère. 她使我想起她的母亲。

o dont, 在从句中作状语、间接宾语、名词补语和形容词补语,相当于de qui, de quoi, duquel, de laquelle, d'oùLa famille dont je descends.我出身的那个家庭。

Un pays dont le climat est chaud.气候炎热的国家。

la ville dont je viens est en fait un village.我去的那个城市事实上是一个村庄。

oémerveillante, 是动词émerveiller(使惊叹,使赞叹)的现在分词的阴性形式。

Très vite dans ma vie il a été trop tard. A dix-huit ans il était déjà trop tard. Entre dix-huit ans et vingt-cinq ans mon visage est parti dans une direction imprévue. A dix-huit ans j'ai vieilli. Je ne sais pas si c'est tout le monde, je n'ai jamais demandé. 生命不停地流逝,瞬息之间一切就都太晚了。

刚刚十八岁就已为时太晚了。

从十八岁到二十五岁,我的面容就开始向难以捉摸的方向发展。

十八岁我就老了。

是不是人人都如此,我从没有打听过。

Il me semble qu'on m'a parlé de cette poussée du temps qui vous frappe quelquefois alors qu'on traverse les âges les plus jeunes, les plus célébrés de la vie. 我仿佛记得有人跟我谈过这种时间的推移,说它有时会在你最年轻、风华正茂的时候打击你。

Ce vieillissement a été brutal. Je l'ai vu gagner mes traits un à un, changer le rapport qu'il y avait entre eux, faire les yeux plus grands, le regard plus triste, la bouche plus définitive, marquer le front de cassures profondes. 这种老化是突如其来的,我注视着它一步步地侵袭着我面庞的各个部分,使这些器官之间对此产生了变化:眼睛更大了,目光更忧郁了,嘴更定型了,额头也刻上了一道道深深的沟纹。

Au contraire d'en être effrayée j'ai vu s'opérer ce vieillissement de mon visage avec l'intérêt que j'aurais pris par exemple au déroulement d'une lecture. Je savais aussi que je ne me trompais pas, qu'un jour il se ralentirait et qu'il prendrait son cours normal. 当看到自己的面孔日趋老化时,我本该对此感到惊恐,可是恰恰相反,犹如读书时看到书中情节的变化一样,只感到有趣。

我也知道我不会错,因为这种进程总有一天会缓慢下来,回复到它正常的速度。

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