从酒中解读左拉意象世界_周渝

自19世纪后期以来，在法国文学界，左拉一直是一位备受争议的作家。

虽然他一直以来都被誉为“法国自然主义大师”，但其作品往往是烦琐、色情、暴力的代名词，而其实验小说也被定位为只是陈列“似真似假的科学”，缺乏文学价值的小说。

直到1952年，居伊·罗贝尔（Guy Robert）发表了有关《土地》的学术论文，才让左拉真正走入了法国文学批评界。

然而传统的传记批评和历史社会学批评方法无法解读左拉作品中大量出现的杀戮、疯癫、强暴等主题，因此学者们尝试从当时新兴的精神分析理论来研究左拉的意象世界和其蕴含的象征意义。

这类研究侧重于小说本身和对左拉创作中展现的意象世界关系的揭示，也有助于我们全面地了解左拉实验小说的意图。

本论文就是从这个角度切入，以左拉《小酒店》中的人物作为研究对象，从个人、集体人物、兽性化机器三个大方面逐次分析其蕴含的内在意义，即左拉在创作过程中是如何通过给人物命名、描写人物面相，解释人物遗传基因以揭示人物命运的定命性；以及左拉是如何把集体人物作为一种包围个人的活环境来进行描写，以说明人的命运同样取决于周边人群的。

其中起关键作用的便是在文中如同魔鬼、野兽般的机器——她决定着人物生活的空间，影响着人物命运的发展。

左拉这种拟人拟兽化的描写同样想要说明人的命运的不可控制性，人渺小得就像被踩在这些野兽脚下的蚂蚁。

论文集中在酒精这一暴力上，分析其如何成为左拉小说《小酒店》中最重要的主题，如何成为左拉意象世界结构得以支撑的节点。

本论文所揭示的左拉创作中的意象始终围绕着人物，如暗示人物命运的名字，多为动物形象的人物面相，有毛病的家族遗传特征，人物间各种交错的暴力关系等。

而最后，论文归结于我们可以通过这些人物的语言、行为、心理特征来了解左拉的意象世界，也就是一个比现实世界更为真实的左拉式工人世界，而这种左拉式的真实有助于我们理解他作为法国自然主义大师所展现在我们面前的文学创作天赋，而不是仅仅把他看作真实再现当时社会生活的一位记录者。

关键词：人物；命定论；意象世界Pendant longtemps, le roman expérimental selon la théorie naturaliste de Zola est considéré en quelque sorte comme « une fausse science », et l’ œuvre zolienne est ainsi méprisée par la critique universitaire française. Mais depuis les années 50, la critique zolienne se développe rapidenment après de nombreuses relectures du point de vues différents. Et l’intérrogation se porte considérablement sur l’univers imaginaire de Zola à travers ses romans. Dans son œuvre, l’érotisme, la violence, la dévoration sont souvent sous une forme fantastique, les personnages se transforment en machine, alors que les machines se transforment par contre en être vivant. Pouvons-nous encore dire que ses romans sont des romans expérimentaux et scientifiques ?Dans ce mémoire, nous essayons de dévoiler l’univers imaginaire de Zola, à travers L’Assommori. Nous explorons des significations qui se cachent sous les descriptions d’individus, de groupes, des trois machines-monstres, et un élément fondamental qui existe comme la jointure de tous ces éléments dans l’imaginaire zolien : la force de l’alcool. D’abord, à travers les noms de personnages, leur physionomie et leur héritage, nous pouvons prévoir leur chute inévitable. Ensuite, la foule est traitée comme un personnage collectif et devient un milieu « vivant » qui pousse les héros à leur déchéance. Et puis, nous nous engageons dans la personalisation de la machine qui dicte la loi fatale dans ce roman. Enfin, tous les éléments se nouent dans un chaînon – l’alcool, qui nous aide à ouvrir la porte de l’imaginaire zolien.Mots clés : personnages；déterminisme；imaginaire zolienTABLE DES MATIERESINTRODUCTION (1)CHAPITRE I : LES INDIVIDUS – PERSONNAGES MAUDITS PAR L’ALCOOL (5)1.1La nomination et la signification : annonce du destin (7)1.1.1 La nomination travaillée (9)1.1.2 Les noms et la signification (10)1.2La physionomie : signe du destin (12)1.3L’héritage : origine du destin .................................................... (16)1.4La destinée : chute fatale ................................................... .. (19)CHAPITRE II : LES GROUPES ET MILIEUX - LES IVROGNES TERREUX (22)2.1 Gervaise et Coupeau : le faux amour (24)2.2 Les personnages secondaires : habitants du quartier alcoolique (28)2.3 Les milieux : dans la société alcoolique................................................................33. CHAPITRE III : L’ALAMBIC – MACHINE DU DESTIN ALCOOLIQUE (37)3.1 Processus de l’assassinat : description monstrueuse (38)3.2 Personnages et machine : personnification (41)3.3 La machine-monstre : personnage central (45)CONCLUSION (50)Bibliography (54)REMERCIEMENTS (56)INTRODUCTIONZola, très lu par le grand public, est l'un des romanciers français les plus populaires, l'un des plus publiés, traduits et commentés au monde. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision. Pourtant en 1940, comme l’attestent les publications importantes atteintes par ses romans, Zola demeurait un écrivain largement méprisé par la critique universitaire, et on soulignait la grossièreté de son style et l’indigence de ses idées. L’auteur des Rougon-Marcquart n’occupe qu’une place très limitée dans les histoires de la littérature française.Les choses commencent à changer à partir du début des années 1950. L’exposition organisée à la Bibliothèque nationale pour le cinquantième anniversaire de la mort d’Emile Zola, en 1950, la grande thèse de Guy Robert sur La Terre, le recueil d’hommage publié par l’édition Fasquelle, en 1953, sous le titre de Présence de Zola, l’édition par Philippe Van Tieghem, en 1954, du dossier préparatoire de Germinal, la fondation des Cahiers naturalistes en 1955 par Pierre Cogny et Jacques Emile-Zola, fils de l’écrivain... tous ces événement constituent autant d’indices qui témoignent du renouvellement de l’intérêt sur Zola. Laissant les conflits de côté qui avaient occupé les esprits au 19e siècle, les critiques modernes considèrent l’œuvre de Zola d’un regard nouveau.Pour Guy Robert, Zola n’est plus seulement un auteur des plus défavorisés de la société française à cettte époque-là, il se dévoile son souffle créateur de traits originaux, « il fait tourner son œuvre à l’imaginaire sans cesser d’être natualiste ». Zola porte des pensées plus profondes. Guy Robert donne ainsi une vision toute neuve pour la critique de l’ œuvre de Zola :Le génie de Zola est beaucoup moins celui de l’observateur que celui du constructeur et, si l’on veut, du poète logicien (...) .11 Guy Robert, Emile Zola, Principes et caratères généreux de son œuvre, Paris, Les Belles‐Lettres, 1952,1Guy Robert est un personnage extrêmement important pour les études zoliennes. Sa critique de l’ œuvre zolienne a mis en valeur les mérites essencielles comme poète, constructeur et logicien... Zola partient moins au naturalisme et il n’est plus un auteur des plus défavorisés à cettte époque-là. La transcription naturaliste est devenue un porteur de ses penseés créatives.C’est grâce à Guy Robert qu’on a trouvé un autre chemin pour ouvrir le monde imaginaire de Zola. Surtout avec le dévoloppement des méthodes de critique littéraire depuis les années 60, critique sociologique, thématique, psychanalytique, narratologique etc. Les œuvres de Zola ont été relues d’un nouveau regard, et enrichie de la diversité des pensées théoriques à chaque étape. Sur le plan psychanalytique et thématique, le monde imaginaire zolien a été traité comme un sujet qui était parmi les plus intéressants pour les chercheurs. Dès lors, avec le surgissement des intérrogations sur l’univers imaginaire de l’oeuvre de Zola, la critique zolienne s’est porté considérablement sur le sens significatif du fond dans son oeuvre qui aurait été un signe de ses incontournables valeurs.Comment Zola a mis sa facsination dans ses romans naturalistes？Les imaginaires zoliennes seraient-elles si inépuisable pour avoir un lien interne? Est-ce que ce lien, s’il existait, nous annoncerait aussi leur destin? C’est bien la valeur incontournable. Avec ces questions, d’abandantes réflexions sur les indices du roman se poursuivent, parmi lesquelles l’interprétation de personnages, sans doute, occupe toujours une place primordiale, car les personnages sont avant tout au centre des soucis de Zola dès l’origine : Faire mouvoir des personnages réels dans un milieu réel, donner au lecteur un lambeau de la vie humaine.Donc, dans la création de l’oeuvre naturaliste, les personnages possèdent une double importance pour Zola, sont traités comme l’objet d’étude de ce mémoire. Mais Sous les apparences naturalistes, est-ce que les œuvres de Zola contiennent un sens plus riche et une signification plus profonde? Comment cette richesse et cette profondeur ont été remises dans les descriptions zoliennes? Avec ces questions, d’abandantes réflexions sur l’interprétation des personnages poursuivent à la découverte de son imaginaire à travers son roman dont celle des personnages2deviennent le soucis primordial pendant la création de son ouevre. Justement, ils ne gardent pas seulement de traits naturalistes.Le but de cet essai a pour conséquence d’établir un itinéraire, différent de celui-là qu’offre par le naturalisme, qui mène les personnages à la même fatalité en étudiant l’interprétation des personnages, des milieux et de la machine, qui est un élément essentiel pour entrer dans l’univers imaginaire de Zola. Autrement dit, la signification de ces trois éléments pourraient nous fournir une clé qui permettrait d’ouvrir des portes vers ce monde plein de “malédictions” zoliennes dans le roman L’Assommoir des Rougon-Macquart.Mais Pourquoi L’Assommoir est précisément choisi? Tout d’abord, parce que L’Assommoir, publié en 1877, fait un des plus grands romans noirs de Zola, et le réalisme, qui provoque son succès, assure à l'auteur fortune et célébrité. Ensuite, dans L’Assommoir, la théorie du déterminisme est mise en application sur tous les plans. Au titre significatif, présente l’extrême de la violence et du déterminisme pessimiste zoliens qui ne seront plus atteints. Enfin c’est le premier roman véritablement basé sur le monde du travail et des ouvriers, un roman très dur et très pessimiste. A l’égard de la théorie naturaliste, les traits remarquables et fondamentaux de Zola peuvent être perçus dans ce roman. Il s’agit non seulement d’un même milieu, mais d’une même famille avec de fatales hérédités, hérédités de l’alcoolisme et de la violence, qui font un des deux éléments de base de la théorie naturaliste. A part cela, la machine alambic, qui est considérée très souvent comme le vrai héros du roman, règne dans ce roman avec une signification exceptionnelle. C’est sur l’alambic et à partir de lui que la signification des personnages se produit et que le destin des personnages se poursuit.Des personnages individuels ou en groupe, des milieux et la machine significative, bien que de différents personnages existent, sous des formes variées, dans ce roman, on peut tout de même sortir un grand thème commun, l’alcool. Le but de ce mémoire est de repérer l’imaginaire zolien en relation avec les personnages sans jamais ignorer l’alcool, malgré sa différence d’intensité, qui est le lien interne entre les personnages, les milieux et aussi la machine.3Donc on met en question ce roman dit « naturaliste », parce qu’il semble que c’est Zola qui donne naissance aux personnages qui respectent la régle naturaliste tout en assignant une signification. En apparence, les personnages zoliens semblent répondre aux exigences du naturalisme, mais c’est possible de trouver leur véritable valeur, s’ils sont étudiés d’une façon plus profonde.Ce mémoire a en fait pour but d’étudier la signification des personnages afin de dévoiler l’univers imaginaire zolien. Bref, il s’agit d’une démonstration du réel à l’imaginaire, que nous essayons d’approcher à travers les personnages. Le premier chapitre explore les individus – il s’agit d’une étude des noms des personnages, leur physionomie et leur héritage pour prévoir leur chute fatale. Enuite le deuxième chapitre est consacré aux personnages collectifs et l’arrière-plan, soit le « quartier » alcoolique, qui devient un milieu « vivant » qui pousse les héros à leur déchéance. Le dernier chapitre présente la machine, héro véritable dans ce roman, transformée en être vivant : et elle est le monstre humain du tenant des destins des personnages. Enfin, le dernier chapitre envisage la machine. Nous allons pénétrer dans la personalisation de la machine qui dictela loi fatale dans ce roman et qui domine le destin de personnages. Enfin, tous les éléments se nouent dans l'alcool, vivement montré tout au long de ce roman comme un grand thème prévilégié, ressorti de diverses relations entre les personnages, les milieux et la machine, qui joue le rôle fondamental dans l’univers imaginaire zolien de ce roman. C’est bien là l’imaginaire zolien est distinctement perçu qui nous permettrait de retrouver ce qui est évoqué dans son univers imaginaire.4Premier ChapitreLES INDIVIDUS – personnages maudits par l’alcoolTout au long de ce roman, le personnage occupent une place très importante, comme un élément fondamental qui traverse tout le roman, Zola essaie de mener tous les personnages à leur déchéance en suivant la méthode du naturalisme : toutes les démarches doivent respecter les sciences d’observation et les sciences d’expérimentation, basées sur l’expérimentation qui n’est au fond qu’une observation provoquée :Tout le raisonnement expérimental est basé sur le doute, car l’expérimentateur doit n’avoir aucune idée préconçue devant la nature et garder toujours sa liberté d’esprit. Il accepte simplement les phénomènes qui se produisent, lorsqu’ils sont prouvés. 2Pourtant, au fur et à mesure de notre recherche, on met en doute le rôle unique naturaliste. C’est-à-dire il ne joue non seulemnt un rôle poussant la narration à s’approfondir, mais aussi il est avec un charme magique, parce qu’il est modifié Loin du sens fixé, Zola a accordé lui-même un double sens qui permettra aux lecteur de renouveler d’après sa propre compréhension du roman. Autrement dit, d’un plan, le personnage sert de transmetteur qui diffuse des idées de Zola, d’un autre plan, il donne la possibilité aux lecteurs de former leur propre interprétation du roman. En tenant compte de ce point de vue, le personnage est le point d’intérêt pour Zola, mais il a trahi l’auteur dès l’origine de sa création naturaliste. Il se proposait de créer des personnages de rendre compte de l’homme à un moment donné de son histoire, en l’occurrence le Second Empire. Ici il nous montre un projet bien ambitieux pour embrasser l’homme dans la totalité :2 Émile Zola, Le roman expérimental, Paris, G.Charpentier, 1881, p35Le roman basé sur ces deux études, - l’étude physiologique et l’étude sociale, - étudierait donc l’homme de nos jours en entier. D’un côté, je montrerais les ressorts cachés, les fils qui font mouvoir le pantin humain ; de l’autre je raconterais les faits et gestes de ce pantin.3L’œuvre basée sur ces deux études : l’étude physiologique et l’étude sociale, étudiera donc l’homme de nos jours en entier. D’un côté, il raconterai les faits et gestes de ce pantin. Le cœur et le cerveau mis à nu, on trouverai facilement comment et pourquoi le cerveau ont agi de certaines façons déterminées et n’ont pu agir autrement. Et encore les personnages doivent être issus de la réalité, fidèles à la lois sociale.Le personnage naturaliste est moins la marionnette d'un créateur que celle d'un système et d'une méthode. Le romancier naturaliste a un but moral. Zola écrit : " nous sommes les juges d'instruction des hommes et de leurs passions, c'est à dire des moralistes expérimentateurs».4Quand le personnage du roman naturaliste est coupé de cette nature, sa vie est étouffée. Quand il est dominé par la nature, le personnage devient un « rapace », avide d'argent, de pouvoir, de vice, profondément immoral. Telle est la prétention expérimentale scientifique de théorie naturaliste chez Zola à travers la figuration des personnages.De l’autre côté, « pantin » à l’aide ce mot génial on pourrait révéler sans doute l’autre but de Zola à l’aide de ce mot qui est pertinent à son sens, il montrerai les ressorts cachés, les fils qui font mouvoir le pantin humain, en observant et expéromentant les faits et les comportements de l’homme du temps de Zola : de la Seconde Empire. Autrement dit, il a l’intention de donner naissance à des3 Zola cité par Claude Seassau dans Emile Zola le réalisme symbolique sur les « Documents et planspréparatoires des Rougon­Marcquart », tome V, p 1756.4 Le naturalisme chez Zola, /biozola‐naturalisme.htm, paragraphe 46personnages dont il connaît bien leurs comportements qu’il voulait démontrer avec les idées déjà formées dans sa tête.Le mythe apparaît comme un récit (discours mythique) mettant en scène des personnages, des situations, des décors généralement non naturels (divins, utopiques, surréels etc.) segmentables en séquences ou en petites unités sémantiques (mythèmes) dans lesquels s’investit obligatoirement une croyance – contrairement à la fable ou au conte. Ce récit met en oeuvre une logique qui échappe aux principes classiques de la logique d’identité.5C’est comme ça que Zola a mis la théorie naturaliste en pratique tout en traversant la figuration des personnages. Sous la surface de répondre au naturalisme, la réalisation de cette sorte de prétention expérimentale scientifique semble pouvoir s’expliquer implicitement d’autres façons. C’est bien là le talent de Zola, avec une description détaillée du réel, il a pu transfigurer le réel en personnages montés, qui nous permet de comprendre son imaginaire susceptible de plus profond.De ce point de vue, la valeur significative des personnages existe depuis le vrai début. Dans l’Assommoir, l’auteur a décrit les personnages en gardant des traits naturalistes, pourtant les traces de la signification nous aident à révéler son monde imaginaire. Pour bien retrouver ces traces, c’est possible de commencer par les noms des personnages, les traits physiques et les rapports avec d’autres personnages, qui sont implicitement remis dans ce roman.5 Gilbert Durand,Structure Anthropologique de l’imaginaire, Paris, Dunod, 1992, p 571.1La nomination et la signification : annonce du destinLes personnages sont largement considérés comme un élément essentiel des travaux de littérature, spécialement les romans et la comédie. Un nom de personnage fait parfois référence au monde réel, à la littérature ou à la mythologie. Par exemple, cela peut être simplement en appelant Roméo un personnage amoureux, ou bien Phœnix celui qui est censé revenir d'outre-tombe.Les noms des personnages de fiction sont souvent importants. Les conventions de nommage ont changé à travers le temps. Dans beaucoup de comédies anglaises, par exemple, les auteurs donnaient à leurs personnages des noms emblématiques sans équivalent réel. 6De ce point de vue, pour les études des personnages, il serait raisonnable de commencer par l’analyse des noms de personnages, qui joue un rôle évident et primordial. Le choix d'un nom est d'ailleurs souvent loin d'être neutre ni arbiter et surtout que l’auteur a mis très souvent beaucoup d’attention sur celui des héros et des héroïnes du roman, qui se servent de base qui porte la movitation de l’écrivain pendant toute narration dès l début jusqu’à la fin. C’est-à-dire, les noms de personnages romanesques sont toujours choisis pour être un élément plus entrant dans la figuration des personnages.Dans L’Assommoir, voir dans d’autres romans des Rougon-Macquart, les noms et les prénoms ainsi que les surnom ne sont pas choisis librement. Tous ont été crés selon une exigence précise, c’est-à-dire Zola a désigné un nom bien travaillé à un personnage dont le rôle souhaite. Les noms, les prénoms et les surnoms deviennent des indices qui nous permettront de répondre à une de questions concernant la signification qui peut révéler les sens cachés des noms dans l’imaginaire de Zola, plus précisément, qui peut annoncer implicitement le destin de personnages.6 /wiki/Personnage_de_fiction#cite_ref‐2, paragraphe 1181.1.1La nomination travailléeLes Rougon-Macquart, une famille représentative sous le Le Second Empire, se sert de nom de famille pour tous les vingt romans. Consacrés relier les vingts romans en un ensemble, ce titre a justifié l’importance particulière des noms pour Zola. Dans L’Assommoir, c’est un cas exceptionnel établi par le travail de Zola sur l’ensemble des noms de cette oeuvre :Dans L’Assommoir, de façon bien visible, on peut remarquer une cohérence de la nomination, c’est-à-dire entre le nom et le surnom : Bazouge et «Bibi la gaîté», Bec Salé est appelé « Boit-sans-soif », Coupeau est «Cadet-Cassis», Goujet est «la Gueule d’Or». D’ailleurs, Gervaise Macquart : l'héroïne du roman, son surnom est «Banban», est-ce qu’il existe quelques significations derrière ces noms qui nous paraissent recconnaisables？Dans ce roman, Zola s’efforce de nous montrer un monde ivrogne composé d’ouvriers. Du point de vue de l’alcoolisme, Zola a beaucoup travailé sur les noms et les surnoms.«Boire», «boisson», «buveur», les trois mots peuvent résumer toute l’histoire de ce roman. Comme des badges qui porte un propre sens significatif, tous les ivrognes se reconnaissent par la lettre « b » de leur surnom, la lettre « b » est exactement la première lettre des mots « boisson », « boire » et « buveur », qui est pour une métaphore de l’alcool : ce sont Il « Bibi la grillard », « Bec sallé dit Boit sans soif », « Mes Bottes » et « Bazouge » le croque-mort ivrogne dit « Bibi la gaîté ».« Banban », le surnom de Gervaise, deux fois la répétition de la lettre « b », implicite qu’elle boit beaucoup, et qu’elle fait partie aussi du groupe des ivrognes alcooliques.9La mort devait la prendre petit à petit, morceau par morceau, en la traînant ainsi jusqu'au bout dans la sacrée existence qu'elle s'était faite. Même on ne sut jamais au juste de quoi elle était morte. On parla d'un froid et chaud. Mais la vérité était qu'elle s'en allait de misère, des ordures et des fatigues de sa vie gâtée. Elle creva d'avachissement, (...).7Au fil du roman, Gervaise est entraînée vers la paresse, la gourmandise et l'alcoolisme : car Gervaise finit par se plonger à l’eau de vie sans pouvoir également s’échapper de son destin fatal comme d’autres ivrognes.En ce qui concerne Coupeau, bien qu’il n’ait rien à voir avec la lettre « b », son surnom de « cadet-cassis » peut prévoir sa chute dans l’alcool du jour au lendemain, car comme surnom, le mot « cassis » est une sorte de fruit qui se sert de faire de l’alcool. C’est avec le thème d’alcool que Zola met l’accent sur des noms et des surnoms des personnages qui sera avec une signification implicite.1.1.2Les noms et la significationIl existe beaucoup de cette façon de nominalisation qui attirent notre attention. Zola impose chaque nom ou prénom à un sens significatif par hasard ou d’exprès？Donc c’est nécessaire d’analyser ces noms de personnages dans ce roman.A part les prénoms ci-dessous, il y a un autre personnage qui est important pour cette analyse, c’est bien le nom du père Colombe : le mot « colombe » a un sens très positif qui symbolise. Logiquement, le personnage avec « colombe » sera quelqu’un de bon, d’honnête, de tranquille et de généreux. Mais à contrario ce n’est pas le cas. Le fait est que, au titre du patron de cet assommoir, le père Colombe est un personnage hypocrite, dangereux et violent, car l’assommoir est le lieu le plus important de ce roman plein d’alcool. C’est l’endroit où l’alcool a été produit et7 Emile Zola, L’Assommoir, G. Charpentier, 1879, Paris, p 567.10vendu de la machine de mort l’alambic, et malheureusement de mauvaise qualité qui permet au père Colombe de faire fortune. Donc c’est la motivation du père Colombe qui pousse les ivrognes à leur déchéance.Ensuite, Gervaise et Coupeau, héros et héroïne du roman, nous confirme la valeur signifiante figurée par Zola. Comme l’analyse au-dessus, Gervaise est nommée de « Banban » parce qu’elle boit. Dans le début du roman, on trouve des images que l’on retrouve dans le reste du roman. Gervaise vit dans un espace clos dont les barrières sont le boulevard de la chapelle et la poissonnerie. Intéressané par son semblable « graisse », qui prévoit la transformation physique de Gervaise et sa déchéance fatale. Car Gervaise va s’autodétruire, car elle est victime de sa paresse, de la crasse, de la boue, du linge sale et de la graisse (elle va grossir). Elle possède aussi la « Coupeau mariée », mais elle a failli être « la Lantier », mais son rêve est de devenir « Mme Goujet ». En effet, elle ne partient aucun de ces trois hommes. C’est bien ici le sort véritale de Gervaise qui nous évoque son véritable destin.Auguste Lantier est le seul homme autour de l’héroïne Gervaise qui possède un prénom ; Auguste, le titre du roi romain, correspond tout-à-fait au personnage qui est orgueilleux et fait ce que il lui plaît chez Gervaise ; il a le statut privilégié car Gervaise le considère comme son premier amant et son vrai mari, et lui a donne deux enfant qui sont respectivement les héros dans les deux autres romans ; alors que Zola ne mentionne pas jusqu’à la fin le prénom de Goujet, ni celui de Coupeau, même s’ils sont assez importants dans la vie de Gervaise, l’un son amant idéal, l’autre son mari égal. Lantier se distingue des gens du quartier qui n’ont que un nom ou un surnom, à travers cela, on peut dévoiler son rôle de pilote, dans le destin fatal de Gervaise, sur la déchéance jusqu’à l’enfer. En ce qui concerne les prénoms Adèle et Virginie, signifient correlativement « noble » et « vierge », ils suivent aussi ce formule, alors que les deux soeurs sont en l’opposition de ses noms, et toutes les deux ne songe qu’à attirer les hommes.11。