法语第二册12课
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Les immeubles et Habitation
1.H.L.M. ou maison traditionnelle
-----Il paraît que vous allez quitter le quartier?
-----Oui, le mois prochain.
-----Mais pourquoi?
-----Ici, on manque d'air et de lumière. Alors, mon mari cherchait depuis des mois un appartement en banlieue. Enfin,il a fini par en trouver un, près de Versailles, àla CitéBleue. V ous voulez voir des photos? J'en ai apportéavec moi: vous pouvez donc vous faire une idée.
-----(Elle regarde) Elle a l'air pas mal.....
-----Bien sûr.... Voyez, c'est ce bâtiment jaune que nous allons habiter. Il est bien, n'est-ce pas?
-----Lequel? Celui-ci?
-----Non celui-là, derrière le parking.
-----Mais c'est une caserne, un camp de concentration, que vous allez habiter là! Tous les bâtiments sont pareils. vous n'allez pas vous amuser là-dedans.
-----En tout cas, les logements sont sains et commodes. Ils ont un équipement ménager complet: r éfrigérateur, machine àlaver, vide-ordures, etc. Ici, on n'a même pas d'ascenseur.
-----Comme ça. on peut se rencontrer dans l'escalier. Dans les H.L.M. les habitants s'ignorent mutuellement : ils vivent comme des étrangers.
-----Ils ont pourtant des endroits oùils peuvent se retrouver: supermarché, centrede loisirs, terrain de sport, garderie d'enfants.
-----De toute façon, les H.L.M. sont comme les grands ensembles. C'est monotone et triste. Je préf ère mon appartement ici.
-----vous avez peut-être raison, mais le nôtre est trop serré. Moi, j'aimerais avoir trois ou quatre pi èces bien àmois et un bout de terrain oùje ferai pousser des fleurs et mon mari des légumes. V ous voyez que je ne suis pas difficile.
2. Les grands ensembles.
(Il s'agit d'une composition écrite par une petite fille sue le sujet: Ma maison.)
Je suis née au vingt-deuxième étage d'un grand ensemble, un samedi après-midi, pendant que maman était allée au supermarchéacheter de la laine pour me tricoter une layette.
Le premier animal poilu que j'ai vu après mon grand-père c'est Nounours, les premiers mots que j'ai su dire c'étaient "petits pois" et puis "mangez des pommes". J'ai aussi appris àlire sur l'écran de la télévision.
On habitait la tour centrale du bloc H. J'étais très fière d'être au vingt-deuxième étage. Aucun de mes petits camarades n'habitaient si haut.
Avant, mes parents habitaient une pièce-cuisine dans Paris. Avec mon frère aîné, ils couchaient dans la même chambre. Maintenant, mon frère a sa chambre, j'ai la mienne. Il n'y a que maman, la
pauvre, qui est toujours obligée de dormir avec papa.
Dans la tour, on n'avait pas de fenêtre, ce qui est inutile et fait des courants d'air, disait papa, et un vide-ordures dans l'entrée, ce qui le vrai confort, disait maman. Et puis un jour elle a pris le vide-ordures pour le tiroir du meuble àcôté. Elle y a mis son porte-monnaie qui a étébrûléavec les ordures. Alors elle s'est aperçu que ça donnait des odeurs et elle a voulu changer d'appartement. Mais papa a dit que c'était pas le moment de faire encore des frais.
Si on n'avait pas de fenêtres, on avait de grandes vitres. Deux fois par mois des hommes venaient les laver du dehors. Ils nous arrosaient, chantaient et ils faisaient des grimaces. C'était très rigolo. Maman disait que c'était pas convenable d'avoir des hommes qui viennent comme ça vous regarder du dehors àn'importe quel moment, sans prévenir. Papa disait qu'il faut bien que tout le monde vive.
Le soir on voyait toutes les lumière de la ville très loin et le jour les gens en bas avaient l'air de petites mouches.
A quatre ans, je savais faire marcher le moulin àlégumes électrique, la machine àlaver et la batteuse pour les sauces. J'étais déjàune parfaite petite ménagère, disait maman. Mais j'ai dûattendre d'avoir cinq ans pour pouvoir descende toute seule dans la rue et dix ans pour remonter, parce que je n'arrivais pas àattraper le bouton de l'ascenseur...
Lecture
Que c'était beau, le grand ensemble!
Il y avait souvent des pannes d'ascenseur. J'en profitais pour rester en bas avec les autres enfants. Le docteur avait dit que j'avait un souffle, qu'il ne fallait pas que je me fatigue dans les escaliers.
On s'asseyait dans l'entrée près de la porte de l'ascenseur pour voir la tête des gens quand ils voyaient que c'était en panne. C'était rigolo. Un jour, Pierre, un copain, a eu l'idée de mettre du savon sur les marches de l'escalier, et nous écoutions les gens montaient chargés de paquets et on comptait ceux qui tombaient. Sa mère, àPierre, y est passée aussi, elle s'est cassée une jambe. Son père a su que c'était lui. Qu'est-ce qu'il lui a passé!
Je ne suis bien amusée pendant que j'étais petite dans le grand ensemble...
Et puis papa a changéde travail. On s'est retiréàla campagne àcôtéd'ici, dans une vielle maison en vielles pierres toutes sales qui n'a qu'un étage, au milieu d'un jardin avec de l'herbe qui vous monte jusqu'au ventre et qui est mouillétous les matins.
Il y a plein de petites bêtes qui marchent et qui volent dans la maison et dans le jardin. Dans les champs, tout autour, il y a de grosses bêtes qui me font peur, je n'aime pas cet endroit. Papa dit que c'est bon pour la santé, mois je m'ennuie.
...